Jean-Pierre Thomas

Jean-Pierre Thomas est un homme d'affaires et ancien homme politique français, né le à Gérardmer (Vosges). Fondateur de Thomas Vendôme Investments en 2013, et ancien associé-gérant de la Banque Lazard de 1997 à 2013, c' est un spécialiste de l'économie russe.

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Parcours
  • Diplômé de l'ICN de Nancy.
  • Ancien responsable national des Jeunes Giscardiens. Il a fortement participé à la campagne électorale de Valéry Giscard d'Estaing en 1981 et a été un acteur important du Parti Républicain de 1986 à 1997.
  • Jean-Pierre Thomas a créé la marque "CLASS" dans les années 1980.
  • Député des Vosges de 1993 à 1997. Il est l'auteur de la première loi sur l'épargne retraite dite loi Thomas adoptée en 1997 mais jamais appliquée du fait de la non publication des décrets d'application. La loi Thomas a été abrogée en 2001. Il a été porte-parole du groupe UDF sur les questions budgétaires et fiscales de 1995 à 1997. Proche de François Léotard, il a également été amené à travailler avec Charles Millon quand ce dernier était président du groupe UDF à l'Assemblée nationale.
  • Ancien trésorier du Parti Républicain (France), il a été impliqué à ce titre dans des procédures judiciaires concernant le financement illicite des partis politiques français avec l'Affaire des marchés publics d'Île-de-France et a été condamné par le tribunal correctionnel le à 15 mois avec sursis et 5 000 euros d'amende. En 2010 la justice a requis un non-lieu sur les affaires le concernant.
  • Associé gérant de la filiale de gestion de la Banque Lazard de 1997 à 2013. Il est responsable du private equity et intervient dans le domaine de la gestion de la fortune. Il s'est également spécialisé dans les relations avec la Russie et participe, à ce titre, aux forum de Saint-Petersbourg. Depuis 2013, il a créé sa propre banque d'affaires, "Thomas Vendôme Investments".
  • Fondateur et membre du Conseil scientifique du Cercle des épargnants dirigé par Jean-Pierre Gaillard et Philippe Crevel. Il est un des défenseurs de l'épargne retraite collective et individuelle par capitalisation en France. Il a quitté au mois d' le Cercle des Epargnants à la suite de l'arrivée d'Eric Lombard à la présidence de Generali. Il participe à la création du Cercle de l'épargne avec Philippe Crevel[1].
  • Administrateur de plusieurs sociétés dont Recylex
  • Chargé de mission auprès du Président de la République pour le développement des relations économiques entre la France et la Russie [2], mission officialisée en 2011. Auteur d'un rapport au Président de la République et au Président de la Fédération de la Russie sur les moyens de développer les relations commerciales entre l'Europe et la Russie (remise officielle effectuée au mois d'avril 2012). Ce rapport propose la création d'un espace économique commun à l'Europe et à la Russie. François Hollande a mis un terme à cette mission dès son accession à la Présidence de la République. Il demeure conseiller auprès du Président Poutine au sujet des investissements français en Russie et a créé une société de conseil sur ce sujet.
  • Le , il est nommé président du conseil d'administration du groupe industriel russe Rusal, leader mondial de la production d'aluminium[3] en dehors de la Chine. Une fonction qu'il occupe à partir du pour une rémunération annuelle de 460 000 dollars[4]. Il était entré au sein du conseil d'administration en tant que membre en .
  • Le , Jean-Pierre Thomas est évincé de ses fonctions pour la levée des sanctions sur l'aluminium imposées à la Russie par les États-Unis[5],[6].

Notes et références
  1. « Le Cercle de l'épargne : présentation », sur cercledelepargne.com (consulté le )
  2. /http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20120104.OBS8073/l-etrange-monsieur-russie-de-sarkozy.html
  3. « Un ex-conseiller de Sarkozy prend la tête de Rusal, le géant russe de l’aluminium », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Quand les Russes recrutent d'anciens députés français », sur Challenges (consulté le )
  5. Muryel JACQUE, « Rusal : la levée des sanctions pousse Jean-Pierre Thomas dehors », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  6. Rusal sacrifie son patron français pour amadouer les États-Unis

Articles connexes

Liens externes
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