Jean-Luc Vandenbroucke

En 1973, Jean-Luc Vandenbroucke devient champion d'Europe de poursuite et champion de Belgique de poursuite. En 1974, il gagne le titre de champion de Belgique de l'omnium et champion de Belgique sur route. En tant qu'amateur, il a remporté 220 victoires sur piste et sur route.

Il deviendra professionnel en 1975 et le restera jusqu'en 1988. Il y remportera 73 victoires. Ses qualités d'ancien pistard lui permirent de remporter 19 prologues.

Lors d'une interview au journal L'Équipe, des 14 et 15 octobre 1978, Jean-Luc Vandenbroucke indique au journaliste : « C'est vrai que, pendant le Tour de France, où j'étais à la peine, j'ai pris assez régulièrement des anabolisants, sur l'ordre d'ailleurs du médecin. (...) Pendant plus de trois semaines, dans le Tour de France, on nous demande des efforts surhumains et j'avais besoin qu'on me donne quelque chose pour que je tienne le coup. Beaucoup font pareil, croyez-moi, et je ne vois pas la solution, si ce n'est de raccourcir les étapes ».

Après avoir quitté le peloton en tant que coureur, Jean-Luc Vandenbroucke devient directeur sportif de l'équipe cycliste Lotto de 1988 à 1999. En 2002, il est accusé de fraude liée au contrôle positif de Djamolidine Abdoujaparov en 1997 pour avoir manipulé les comptes de l'équipe dans le but de cacher les dépenses liées au dopage : en 2008, le tribunal correctionnel de Tournai ordonne un non-lieu en raison de la prescription des faits[1]. Après sa carrière, il devient directeur du Samyn et de Binche-Chimay-Binche.

Il est l'oncle de Frank Vandenbroucke, lui-même coureur cycliste professionnel.

2. Le Miroir du cyclisme n°249 d'avril-mai 1978 consacré à Tous les champions du cyclisme de l'année 1978, dont J-L Vandenbroucke en page 62.

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