Jean-Louis Gasparini

Jean-Louis Gasparini, né le à Aix-les-Bains et mort le à Chambéry, est un homme politique français.

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Jean-Louis Gasparini
Fonctions
Député de la 3e circonscription de la Moselle
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Aix-les-Bains
Date de décès
Lieu de décès Chambéry
Nationalité Française
Parti politique UNR
Profession Pharmacien

Biographie

Etudiant en pharmacie à Paris lors du déclenchement de la seconde guerre mondiale, Jean-Louis Gasparini rejoint la France libre après l'armistice.

Décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre pour son action pendant la guerre, il s'installe ensuite en Moselle comme pharmacien. Il est pendant cette période président de l'association des français libres du département, mais ne participe pas à la vie politique.

En 1959, cependant, il est élu maire adjoint d'Uckange. En 1962, il est choisi par le mouvement gaulliste pour défier le député sortant de la troisième circonscription, Jean Delrez, membre du CNI qui a voté la motion de censure contre le gouvernement Pompidou.

Ce dernier est balayé, obtenant seulement 10,6 % des voix au premier tour, tandis que Gasparini en recueille 40 %. Au second, il l'emporte facilement sur le candidat communiste, en réunissant 65,3 % des voix.

Député actif, intervenant fréquemment, essentiellement sur les questions mosellanes, et notamment la sauvegarde des mines du département, qu'il inscrit dans une critique d'une désindustrialisation générale du pays. Il demande notamment le lancement d'un grand emprunt national pour la sidérurgie.

Il est par ailleurs, de 1965 à 1967, rapporteur du budget de la promotion sociale. Il réclame notamment le relèvement de la taxe d'apprentissage et son affectation réelle aux actions de formation en totalité.

La dégradation de la situation sociale pèse cependant sur sa candidature pour le renouvellement de son mandat, en 1967. Avec 33,3 % des voix, il est dépassé au premier tour par le communiste César Depietri, dont il s'était facilement défait cinq ans plus tôt, et qui obtient 36,1 %. Au second tour, celui-ci l'emporte avec 56,2 % des voix.

Gasparini abandonne alors la politique et ne tente pas, l'année suivante, de reconquérir son siège après la dissolution de l'assemble nationale.

Notes et références

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