Jean-Jacques-François Millanois

Jean-Jacques-François Millanois (, Lyon - , Lyon), est un homme politique français.

Jean-Jacques-François Millanois
Fonctions
Député du bailliage de Lyon

(2 ans et 6 mois)
Gouvernement Assemblée constituante de 1789
Groupe politique Tiers état
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lyon
Date de décès
Lieu de décès Lyon (Rhône)
Nature du décès Condamné à mort et exécuté
Nationalité Française
Profession Avocat

Biographie

Avocat du roi à la sénéchaussée de Lyon et bourgeois de Lyon, il est député aux États généraux de 1789, élu par la sénéchaussée de Lyon.

Il est adjoint au doyen des communes, prête le serment du Jeu de paume, fait partie du comité de liquidation, et vote constamment avec la majorité en faveur des réformes.

Mais, après la session, il cherche à entraver à Lyon le mouvement révolutionnaire et, durant le siège de la ville en 1793, sert dans l'artillerie. Après le triomphe des troupes de la Convention, il est traduit devant la commission militaire révolutionnaire, condamné à mort et fusillé, place des Terreaux à Lyon, le .

Franc-maçon, membre de la loge La Concorde[source insuffisante] (il est un des 136 maçons morts sur l'échafaud après le siège de la ville), fidèle de Jean-Baptiste Willermoz au Rite écossais rectifié, CBCS avec le nom d'ordre d'Eques a Quatuor Palis le , Grand Profès, il est cité comme martiniste par Auguste Viatte[1],[2].

Notes et références

  1. Les Sources occultes du romantisme, Honoré Champion, Paris, 1927, 1965, 1969, 1979.
  2. Richard Raczynski, Un dictionnaire du Martinisme, Paris, Dualpha éd., 2009, p. 419-420.

Sources

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