Jean-Félix Faydel

Jean-Félix Faydel (Cahors, - ) est un avocat et homme politique français.

Biographie

Jean-Félix Faydel est le « fils légitime et naturel d'Antoine Faydel marchand et de dame Isabeau Gensac, mariés »[1].

Élu député aux États généraux par le Tiers état de la sénéchaussée du Quercy, le , il participe aux travaux de la Constituante jusqu’au .

Il est l'un des signataires des procès-verbaux des séances de l'Assemblée nationale, des 20, 21, 22, 23, 24 et , au cours desquelles fut adoptée par l'Assemblée la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen[2].

Durant la Révolution, il apporte régulièrement des renseignements aux agent de l'Agence royaliste de Paris.

Après la dissolution de la Constituante et son remplacement par l'Assemblée législative, il se met à l’écart, et ne reparait que comme conseiller de préfecture du Lot le 19 nivôse an XIII. Il entra comme député du Lot au Corps législatif le .

Il adhéra à la déchéance de Napoléon Ier et perd son mandat du fait des Cent jours mais il siège à nouveau le dans la Chambre introuvable. En , il parait à la tribune pour provoquer un projet de loi sur l'exercice du droit de pétition. Il combat l'article de loi qui autorisait les visites domiciliaires chez les particuliers soupçonnés de faire ou de favoriser la fraude en matière de droits réunis. Il rentre dans la vie privée à la dissolution de cette Chambre, en 1816.

De toute sa carrière politique il se range parmi les plus modérés. Créé chevalier de la Légion d'honneur le , il en devient officier le .

Son fils, Antoine-Joseph-Pierre, né le à Cahors, conseiller à la cour royale de Toulouse en 1814, est nommé chevalier le 1er novembre de la même année[1].

Sources

Notes et références

Liens externes

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