Jean-Claude Rolland

Jean-Claude Rolland, né le à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et mort le à Paris, est un acteur français.

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Il s'est pendu en 1967 dans la cellule de la prison où il était incarcéré pour un délit mineur[1].

Biographie

Jeunesse

Il grandit à Montferrer puis à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Ses parents étaient instituteurs. Lorsque Jean-Claude est lycéen, il s'en va à Montpellier où il obtient son diplôme d'Études Supérieures en espagnol. Il s'intéresse au cinéma et monte à la capitale.

Les débuts de sa carrière d'acteur

Les débuts sont difficiles. Il fait du théâtre et s'exerce au métier chez Tania Balachova. À la fin de l'année 1962, Jean-Claude Rolland quitte Paris pendant un an et retourne dans son pays catalan. Il devient conducteur de travaux et il souhaite remonter à Paris après avoir gagné un peu d'argent. Il retrouve la troupe de théâtre de ses débuts et cherche à se perfectionner.

Son talent attire l'attention de réalisateurs connus, dont Luis Buñuel, qui évoque des projets futurs peu avant le suicide de Jean-Claude Rolland. En début d'année 1965, il devient Mike sur le tournage du film de Robert Enrico Les Grandes Gueules dans les Vosges. À l'automne 1966, il s'en va dans le Jura pour tourner L'Espagnol. Avec ces deux films, Les Grandes Gueules et L'Espagnol, l'avenir professionnel de Jean-Claude est prometteur.

Fin de vie

En début d'année 1967, il est écroué en attente de jugement, pour avoir tenté d'incendier la voiture et l'appartement de sa femme, avec laquelle il est en instance de divorce. Le , il se pend dans sa cellule de la prison de la Santé, la veille de la diffusion du film L'Espagnol à la télévision. Il est inhumé au cimetière Saint-Jacques à Perpignan[2].

Filmographie

Hommages

« Bernard Clavel se souvient d'un être parfait dans le personnage qu'il avait inventé pour son roman. Lorsqu'il songe encore, trois décennies plus tard, à cet Espagnol taciturne, il voit en Jean-Claude le personnage idéal de Pablo. »

« C'eût été, s'il avait vécu, un acteur exceptionnel. »

 Lino Ventura.

« Ce solitaire, ce mystérieux voyageur, ce tendre anarchiste, manquera aux créateurs. »

 José Giovanni.

Brigitte Fontaine lui a dédié sa chanson Dommage que tu sois mort en 1968.

Une salle de cinéma dans le Palais des Congrès de Perpignan porte son nom.

Notes et références

  1. Sur les circonstances de ces événements, voir la relation de Bernard Clavel dans son livre Écrit sur la neige, pages 100 à 105, ainsi que l'article Droits de l'homme (Clavel)
  2. ouvrage en français : Les grandes gueules pour un haut-fer, auteur : Guy Gauthier, maison d'édition Gérard Louis, 2005, 189 pages, code (ISBN 2-914 554-60-5)
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