Jean-Baptiste Lacoste

Jean-Baptiste Lacoste était avocat à Mauriac dans le département du Cantal avant la Révolution française, né le [1] et mort le [2].

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Jean-Baptiste Lacoste
Fonctions
Député du Cantal

(3 ans, 1 mois et 21 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député à la Convention nationale
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Mauriac (Cantal)
Date de décès
Lieu de décès Mauriac (Cantal)
Nationalité Française
Parti politique Montagne
Profession Avocat
Préfet
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
députés du Cantal

Biographie

En 1789[Information douteuse], il est juge de paix. En 1792, il est élu député à la Convention par le département du Cantal, constamment en mission il y siégea peu. En Alsace, il crée une commission révolutionnaire qui fut présidé par Euloge Schneider. Cela lui valut une longue captivité qui finit grâce à l'amnistie du 3 brumaire an IV ().

Après le 9 thermidor, il avait pourtant fait libérer le général Étienne de la Bruyère, emprisonné à Strasbourg pour une prétendue trahison, obtenant du Comité de Salut Public le 22 Thermidor () un arrêté ainsi conçu :

« Le Comité de Salut Public arrête que La Bruyère, ci-devant Général de Division, en état d’arrestation, sera mis sur le champ en liberté. Signé au registre Carnot, Bréard, Barrère, Billaud-Varenne, Prieur, Lindet, Tallien, Thuriot, Treillard. Pour extrait : Barrère, Carnot, Treillard, Echasériaux »

Le jeune représentant lui annonça cette bonne nouvelle dans la lettre autographe ci-dessous :

« Paris, 28 Thermidor l’an 2 de la République Une et Indivisible J. B. Lacoste, Représentant du Peuple à La Bruyère

Citoyen, comme j’ai toujours reconnu en toi un vrai Républicain et approuvé, je ne t’ai jamais perdu de vue. J’ai sollicité auprès du Comité de Salut Public ta liberté ; il vient de me l’accorder par un arrêté que j’enverrai demain au Général de Division du Haut-Rhin.

Cet acte de justice est encore un des bienfaits de la chute des Tyrans. Si tu viens à Paris, tu me trouveras toujours disposé à rendre sur ton compte un témoignage analogue à ta bonne conduite et à la pureté de tes principes. Salut et Fraternité. Signé : J. B. Lacoste »

Il fut nommé préfet du département des Forêts (Luxembourg). Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le . Pendant les Cent-Jours, il est nommé par l'Empereur préfet de la Mayenne, mais il n'est pas installé[3]. En 1816, il est banni par le roi.

Louis XVIII l'exila mais lui permit assez rapidement de rentrer en France.

Notes et références

  1. Acte naissance Archives Cantal
  2. Acte décès Archives Cantal
  3. France, Collection complète des lois, décrets d'intérêe général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc, , 544 p. (lire en ligne), p. 530.

Voir aussi

Bibliographie

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