Jean-Baptiste Bourlier

Jean-Baptiste Bourlier, né à Dijon le , mort à Évreux le , est un ecclésiastique et homme politique français.

Jean-Baptiste Bourlier
Biographie
Naissance
Dijon
Décès
Évreux
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
Évêque d'Évreux
[1]

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Il naît à Dijon le dans une famille peu aisée. Il est baptisé dans l'église Saint-Philibert de Dijon le fils de Jean Bourlier et de Catherine Bontemps (il a eu pour parrain Jean-Baptiste Bourlier marchand tonnelier à Dijon et pour marraine Lazare Mongeot épouse de Pierre Levêque laboureur).

Il fait des études ecclésiastiques chez les Robertins, succursale presque gratuite dépendante du séminaire de Saint-Sulpice, et fréquente grâce à l'amabilité de son caractère, les meilleurs esprits de son temps.

Il perd à la Révolution le bénéfice dont il est pourvu, mais n'en reste pas moins fidèle aux idées nouvelles. Il prête le serment à la constitution civile du clergé.

Nommé en vertu du Concordat évêque d'Évreux (3 floréal an X), il est décoré de la Légion d'honneur le (16 messidor an XII), et chargé par l'empereur de plusieurs missions de confiance auprès du pape Pie VII, prisonnier à Fontainebleau.

En , il est appelé à présider le collège électoral de l'Eure et est choisi comme candidat par ce collège au Corps législatif en novembre suivant. Le Sénat conservateur le fait député de l'Eure le .

Créé baron de l'Empire le , il voit son mandat de député renouvelé le . Il est appelé le suivant au Sénat conservateur.

L'impératrice Joséphine s'étant retirée après son divorce à Navarre, près d'Évreux, Bourlier est chargé de distribuer ses aumônes.

Son adhésion à la Restauration lui vaut le de devenir Pair de France. Comme il n'accepte aucune fonction aux Cent-Jours, la Seconde Restauration le maintient à la Chambre des pairs en .

Il meurt à Évreux le à 7 h 45 du matin au palais épiscopal, et est inhumé à la Cathédrale Notre-Dame d'Evreux.[2]

Titres

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du baron Bourlier de l'Empire

Parti : au premier d'azur à la madone d'or soutenue d'un croissant d'argent et surmonté de deux étoiles de même ; le deuxième coupé de gueules au signe des barons évêques et d'azur à la bande échiquetée d'or et de gueules chargée d'un lys arraché d'argent.[3]

Armes du comte Bourlier et de l'Empire

Parti au premier d'azur à la madone d'or surmontée de deux étoiles d'argent et soutenue d'un croissant du même, au deuxième d'azur à la bande échiquetée d'or et de gueules, chargée d'un lys arraché d'argent : franc-quartier des comtes sénateurs brochant au neuvième de l'écu.[3]

Armes de Mgr Bourlier, évêque d'Évreux et pair de France

Parti, au I d'azur à la Sainte Vierge d'or, surmontée d'un croissant et de deux étoiles d'argent; au II, d'azur à la bande échiquetée d'or et de gueules chargée d'un lis d'argent.[4]

Sources

Notes et références

  1. Confirmé le .
  2. Jean-François Charpentier, « Jean-Baptiste Bourlier », sur geneanet.org
  3. « Centre historique des Archives nationales (France) », sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  4. François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Ecclesiastical Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  5. « Cote LH/332/48 », base Léonore, ministère français de la Culture

Références externes

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