Jean-Armand Mitte de Chevrières

Jean-Armand Mitte de Chevrières, né en 1624[1] à Saint-Chamond, mort à Vienne le , est un aristocrate français.

Biographie

Fils de Melchior Mitte de Chevrières et d'Isabeau de Tournon, il devient marquis de Saint-Chamond et de Montpezat, comte de Miolans et d'Anjou à la mort de son frère Just-Henry en 1664. Il se maria avec Gasparde de la Porte et n'eut qu'un fils, Just-Henry-Melchior Mitte de Chevrières mort le des suites d'une blessure à la jambe à la bataille d'Entzheim, et une fille. Il meurt sans postérité laissant l’héritage familial à sa fille mariée à Charles-Emmanuel de la Vieuville. Il fut le dernier représentant de la famille Mitte de Chevrières, et participa comme son frère aîné à la déchéance de la Maison Mitte en vendant plusieurs domaines et acquisitions de son père, Melchior Mitte de Chevrières. Il ne fut pas un grand militaire ou diplomate, tels ses ancêtres, mais s'acquitta juste de maintenir la collégiale Saint-Jean-Baptiste jusqu'à sa mort. C'est à lui que l’on doit l’emplacement du nouvel Hôtel-Dieu de Saint-Chamond en 1670, et sa chapelle construite en 1674[2]. Cependant, il connut le mérite d’avoir été nommé pour recevoir l’ordre du Saint-Esprit en 1652[3] par Louis XIV, qu'il ne reçut pas en raison de son décès avant la cérémonie..

Bibliographie

  • R. P. Archange de Lyon, Éloge funèbre de Jean Armand Mitte de Chevrières, marquis de S. Chamond, prononcé à Saint-Chamond, le 25e jour d'octobre, éd. F. Comba, 1686
  • François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, vol. 10, p. 158, éd. Veuve Duchesne, 1775
  • Maurice de Boissieu, L'Église collégiale de Saint-Jean-Baptiste à Saint Chamond, A. Brun, Lyon, 1880.
  • Maurice de Boissieu, Généalogie de la Maison de Saint-Chamond, Recueil de mémoires et documents sur le Forez Tome 9, Société de la Diana, 1888.
  • James Condamin, Histoire de Saint Chamond et de la seigneurie de Jarez, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, 1890.

Articles connexes

Notes et références

  • Portail de la France du Grand Siècle
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