Jane Ellen Harrison

Jane Ellen Harrison, née le à Cottingham, et morte le à Londres, est une érudite britannique de la littérature antique, une linguiste et une féministe.

Pour les articles homonymes, voir Harrison.

Biographie

Jane Ellen Harrison est l'une des fondatrices, avec Karl Kerényi et Walter Burkert, de l'étude moderne de la mythologie grecque. Elle enseigna à Cambridge, au Newnham College de 1898 à 1920. Elle a appliqué les découvertes archéologiques du XIXe siècle à l'interprétation de la religion grecque antique d'une façon qui est devenue standard. Elle introduit la notion sociologique dans l'analyse de la mythologie grecque en soulignant le rôle des pratiques rituelles. Elle insista sur le rôle des femmes dans les rituels pré-olympiens. Elle milita pour que les femmes soient reconnues dans le monde universitaire et politique et s'engagea dans le mouvement en faveur du vote féminin[1]

Publications

  • Myths of the Odyssey in Art and Literature, 1882, L., Rivingston (réimpr. New Rochelle, Caratzas, 1980)
  • Prolegomena to the Study of Greek Religion (1903) ; rééd. 1991, Princeton: Princeton University Press Mythos series
  • Heresy and Humanity (1911)
  • Themis: A Study of the Social Origins of Greek Religion (1912, révision en 1927)
  • Ancient Art and Ritual (1912+)
  • Epilegomena to the Study of Greek Religion (1921)

Essais

  • Alpha and Omega (1915) ; rééd. AMS Press: New York, 1973 (ISBN 0-404-56753-3)
  • Reminiscences of a Student's Life (1925)

Notes et références

  1. Jean-Loïc Le Quellec et Bernard Sergent, Dicionnairecritique de mythologie, Paris, CNRS éditions, , 1553 p. p. (ISBN 978-2-271-11512-6), p. 579

Voir aussi

Bibliographie

  • Sandra J. Peacock, Jane Ellen Harrison: The Mask and the Self. Halliday Lithograph Corp.: West Hanover, MA. 1988 (ISBN 0-300-04128-4)
  • Annabel Robinson, The Life and Work of Jane Ellen Harrison. Oxford: Oxford University Press, 2002 (ISBN 0-19-924233-X) La première biographie complète, avec des citations complètes de sa correspondance personnelle.
  • Camille Barnard-Cogno, « Jane Harrison (1850–1928), between German and English Scholarship », European Review of History, Vol. 13, Issue 4. (2006), pp. 661–676.
  • Jessie G. Stewart, Jane Ellen Harrison: a Portrait from Letters 1959 Un mémoire basé sur sa volumineuse correspondance avec Gilbert Murray.

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la mythologie grecque
  • Portail des femmes et du féminisme
  • Portail de la littérature britannique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.