Jan Kerouac

Janet Michelle Kerouac, plus connue en tant que Jan Kerouac, née le à Albany et morte le à Albuquerque, est une écrivaine américaine.

Pour les articles homonymes, voir Kerouac.

Elle est la seule enfant de Jack Kerouac[1], figure de la Beat Generation.

Biographie

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2016). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Sa mère Joan Haverty Kerouac quitte son père pendant la grossesse, et Jack Kerouac refuse de reconnaître le bébé comme étant sa fille[1]. Quand Jan a neuf ans, un test sanguin apporte la preuve de la paternité et Jack Kerouac est condamné à payer une pension pour son éducation. Elle ne rencontre son père que deux fois[1], lors du test sanguin en 1961, puis en 1967, en lui rendant visite chez sa mère en Floride, avant de se rendre au Mexique avec son premier mari, John Lamb Lash.

Jan passe ses jeunes années avec sa mère, deux demi-sœurs jumelles et son demi-frère dans le Lower East Side de New York. Kerouac se marie et divorce deux fois. Elle accouche d'un enfant mort-né en 1968. Dans les années 1970, elle voyage beaucoup avant de retourner dans la maison de sa mère et son frère dans l'État de Washington.

Par la suite, elle voyage à travers le pays, avec une curiosité qui rappelle celle de son père et de Neal Cassady. Elle commence à écrire au milieu des années 1970, notamment en correspondance avec son parrain Allen Ginsberg. Jan Kerouac publie deux romans semi-autobiographiques, Baby Driver en 1981 et Trainsong en 1988. Elle travaille sur un troisième roman, Parrot Fever, au moment de sa mort.

À la fin de sa vie, Jan Kerouac souffre d'insuffisance rénale et doit subir des dialyses[1]. Elle meurt le après une ablation de la rate[1].

Héritage de son père

Jack Kerouac meurt en 1969 et sa mère, Gabrielle Kerouac, obtient la totalité de son héritage. À la mort de cette dernière en 1973, son testament demande à ce que la dernière femme de l'auteur, Stella Sampas Kerouac, soit seule l'héritière. Jan Kerouac, qui s'est liée d'amitié avec Carolyn Cassady et encouragée par le biographe de son père Gerald Nicosia, conteste en 1994 la validité du testament signé par la mère de Jack. Elle meurt en 1996. En 2009, le juge donne raison à Jan Kerouac, dont le cousin Paul Blake a poursuivi la procédure, en affirmant que le testament était un faux[2],[3].

Bibliographie

  • (en) Gerald Nicosia, Jan Kerouac: A Life in Memory, Noodlebrain Press, 2009 (ISBN 978-0-615-24554-6)

Notes et références

  1. « Jan Kerouac, 44, the Novelist And Daughter of a Beat Icon », The New York Times, (consulté le )
  2. « Qui touchera finalement l'héritage de Jack Kerouac? », sur ledevoir.com (consulté le )
  3. By Mick Brown, « The battle for Jack Kerouac's estate » (consulté le )

Liens externes

  • Portail de la littérature américaine
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.