Jallais

Jallais est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Beaupréau-en-Mauges[1].

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Jalhay.

Jallais

L'hôtel de ville.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Beaupréau-en-Mauges
Statut commune déléguée
Maire délégué Annick Braud
2020-2026
Code postal 49510
Code commune 49162
Démographie
Gentilé Jallaisien
Population 3 277 hab. (2013)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 11′ 52″ nord, 0° 52′ 03″ ouest
Altitude Min. 57 m
Max. 121 m
Superficie 52,87 km2
Élections
Départementales Beaupréau
Historique
Date de fusion 15 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Beaupréau-en-Mauges
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Jallais
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Jallais
Géolocalisation sur la carte : France
Jallais
Géolocalisation sur la carte : France
Jallais

    Géographie

    Localité angevine des Mauges, Jallais se situe au nord de La Jubaudière, sur les routes D 756, Beaupréau - La Chapelle Rousselin, D 15, La Poitevinière - La Jubaudière, et D 249, Neuvy en Mauges - Trémentines[2].

    Les localités les plus proches sont La Jubaudière (km), La Poitevinière (km), La Chapelle-Rousselin (km), Le Pin-en-Mauges (km), Le May-sur-Èvre (km), Andrezé (km), Bégrolles-en-Mauges (km), Neuvy-en-Mauges (km), Saint-Lézin (km) et Saint-Georges-des-Gardes (km)[3].

    L'altitude de la commune varie de 57 à 121 mètres, et son territoire s'étend sur près de 53 km2 (5 287 hectares)[4].

    Toponymie et héraldique

    Toponymie

    Gentilé : les habitants se nomment les Jallaisiens et Jallaisiennes.

    Héraldique

    Blason
    Écartelé : au 1er d'azur au monogramme ND entrelacé d'argent, au 2e de gueules à deux cœurs vidés, couronnés, croisetés et entrelacés d'argent, au 3e de sable à la tour d'argent, au 4e de sinople à la gerbe d'argent ; à la croix d'or brochant sur la partition.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Histoire

    Le eut lieu la bataille de Jallais entre les Angevins royalistes et l'armée républicaine qui fut un des évènements militaires de la Guerre de Vendée.

    C'est à Jallais, alors au coeur de la Vendée militaire, que, le 17 frimaire an II (7 décembre 1793), lors d'une escarmouche entre les troupes républicaines de l'adjudant-général Desmarres et les Vendéens, fut tué le jeune Joseph Bara, qui devint très rapidement un des héros de la Révolution.

    En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au [5],[1].

    Politique et administration

    Administration actuelle

    Depuis le , Jallais constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Beaupréau-en-Mauges et dispose d'un maire délégué[1].

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    15 décembre 2015 mai 2020 Jean-Robert Gachet[6]    
    mai 2020 en cours Annick Braud[7]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Administration ancienne

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 14 décembre 2015 Jean-Robert Gachet[8]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Ancienne situation administrative

    La commune était membre de la communauté de communes du Centre-Mauges[9], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La création de la commune nouvelle de Beaupréau-en-Mauges entraîne sa suppression à la date du , avec transfert de ses compétences à la commune nouvelle[1].

    Jallais fait partie du canton de Beaupréau et de l'arrondissement de Cholet. La réforme territoriale du élargie le canton et la commune reste attachée à celui-ci[10].

    Jumelages

    Depuis plusieurs années, Jallais est jumelée avec une ville d'Allemagne, en Bavière, Feldkirchen Westerham. Les deux communes ont, depuis peu, fêté les 25 ans du jumelage qui unit ces deux communes par un lieu unique[11].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13],[Note 1].

    En 2013, la commune comptait 3 277 habitants, en augmentation de 4 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6001 7352 0332 7983 1633 2483 2473 3913 420
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 4753 5213 4423 2273 1133 0043 0202 9282 802
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6672 6332 5682 3372 3432 3152 2882 2212 512
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
    2 8032 9182 9773 0953 2073 1533 1303 1413 277
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

    • 49,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 21,6 %) ;
    • 50,4 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 15,9 %, 30 à 44 ans = 18,3 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 26,9 %).
    Pyramide des âges à Jallais en 2008 en pourcentage[16]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90  ans ou +
    1,8 
    8,0 
    75 à 89 ans
    11,2 
    12,9 
    60 à 74 ans
    13,9 
    23,4 
    45 à 59 ans
    20,4 
    17,9 
    30 à 44 ans
    18,3 
    18,3 
    15 à 29 ans
    15,9 
    18,8 
    0 à 14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[17].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    6,3 
    75 à 89 ans
    9,5 
    12,1 
    60 à 74 ans
    13,1 
    20,0 
    45 à 59 ans
    19,4 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,3 
    20,2 
    15 à 29 ans
    18,9 
    20,7 
    0 à 14 ans
    18,7 

    Vie locale

    Équipements : bibliothèque, poste, maison de retraite, école primaire publique, collège privé, école primaire privée, école maternelle privée, hôtel, trois cafés, deux supérettes, station-service, plan d'eau, station lavage auto, stade, etc. La mairie y ouvre une Maison de services au public en [18].

    On y trouve aussi un hippodrome, l'hippodrome de la Rochardière, géré par la société des courses de Jallais[19].

    Manifestations

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2017). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    • Jallais au Marché, le 1er week-end de décembre, avec un marché sur la place de la mairie.
    • Festival les Nuits Vertes le dernier week-end de juillet, festival de musique rassemblant 8 000 personnes sur deux jours.
    • Théâtre Les baladins de Thalie, représentation les deux premières semaines de mars.
    • La Foire aux huîtres avait lieu le 1er week-end de décembre. Cette manifestation a disparu après 24 saisons.

    Économie

    Sur 304 établissements présents sur la commune à fin 2010, 39 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 34 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[20].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (notice BnF no FRBNF34649310, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « Recueil des actes administratifs du 30 septembre 2015 », sur Préfecture de Maine-et-Loire, (consulté le ).
    2. IGN et BRGM, Géoportail Jallais (49), consulté le 4 septembre 2012.
    3. Lion1906, Distances orthodromiques à partir de Jallais (49), consulté le 4 septembre 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
    4. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2011), consulté le 4 septembre 2012 — Données consultables sur WikiAnjou.
    5. « Feu vert pour trois communes nouvelles », sur Ouest-France (ouest-france.fr), .
    6. « Présentation du bureau municipal », sur Mairie de Beaupréau-en-Mauges, (consulté le ).
    7. « Beaupréau-en-Mauges. La liste des nouveaux maires délégués », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
    8. Ouest-France, J.-R. Gachet réélu pour un second mandat de maire, article du 1er avril 2014.
    9. Insee, Composition de l'EPCI du Centre Mauges (244900692), consulté le 26 octobre 2013.
    10. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
    11. Site du jumelage de Jallais.
    12. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    16. « Évolution et structure de la population à Jallais en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    17. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    18. « La mairie ouvre une Maison des services au public », sur Ouest-France, .
    19. André Paquereau, « Réunion hippique le week-end des 22 et 23 avril », sur Ouest-France, .
    20. Insee, Statistiques locales du territoire de Jallais (49), consultées le 14 avril 2013.
    21. « Manoir de la Chaperonnière », notice no PA00109137, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. « Des sépultures violées à la Bouère », Le Courrier de l'Ouest, , Jallais (lire en ligne)
    23. Marc Tourret et Odile Faliu, « Figures héroïques de la Révolution à l'Empire », sur Classes BnF, .
    24. Antoinette-Charlotte du Gazeau de la Bouère, Souvenirs de la comtesse de la Bouère. La Guerre de Vendée 1793-1796., Paris, , 316 p.
    25. Virginie Bachelier, « Le retour aux sources de Valérie Garnier », sur Ouest-France, .
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