Jacques-Marie Dumaz

Jacques-Marie Dumaz, né le à Chambéry où il est mort le , est un homme politique français.

Jacques-Marie Dumaz
Fonctions
Député du Mont-Blanc

(3 ans, 6 mois et 8 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(1 an, 7 mois et 6 jours)
Député au Corps législatif

(2 ans, 6 mois et 6 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Chambéry (Savoie)
Date de décès
Lieu de décès Chambéry (Savoie)
Nationalité Française
Parti politique Montagne
Gauche
Profession Avocat
bâtonnier
députés du Mont-Blanc

Biographie

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Avant la Révolution française, Dumaz était avocat au sénat de Savoie. En 1789, il se montra partisan des idées de la Révolution, et, après avoir été nommé membre du directoire de son département, il fut élu, le , premier député suppléant à la Convention par le département du Mont-Blanc, avec 393 voix sur 184 votants et fut admis à siéger dès le suivant, en remplacement de Bal, non acceptant.

Il prit place à la Montagne, et se lia avec son collègue Philibert Simond. Envoyés tous deux en mission à l’armée des Alpes, ils instituèrent le tribunal révolutionnaire, réchauffèrent l’ardeur des généraux, et tirent mettre en état de défense le fort de Montmélian. Rappelés à Paris en , ils exposèrent à la Convention le résultat de leur mission dans un rapport, lu par Simond.

Dumaz ne fut pas étranger, en , à la dénonciation de tiédeur dont sept de ses collègues du Mont-Blanc, moins ardents que lui, furent l’objet de la part de la Société populaire de Chambéry, ni à l’attaque violente que Simond dirigea contre eux à la séance des jacobins du suivant. Moins de trois mois après, Simond était dénoncé, condamné et exécuté comme anarchiste, et Dumaz s’efforçait de se faire oublier.

Le 9 thermidor, il vota la mise hors la loi de Robespierre, et la mise en accusation de Carrier, puis fut encore envoyé en mission à l’armée des Alpes en pluviôse an III ; il s’employa énergiquement à arrêter les troubles du Midi. Il adressa, avec son collègue Réal, aux habitants des départements du Mont-Blanc et des Alpes-Maritimes, une proclamation publiée par le Moniteur du 14 messidor an III, pour protester contre le bruit que la France serait disposée à se dessaisir du Mont-Blanc et du comté de Nice. Il y était dit : « Fidèle au contrat d’union, la Convention nationale n’oubliera jamais que le vœu libre et universel du peuple souverain de la Savoie et du comté de Nice fut de s’incorporer à la République, et qu’elle a décrété, le et le , que ces pays formeraient une partie intégrante de la République française. Ce contrat est sacré, indissoluble et irrévocable. » Le 19 messidor, il rendit témoignage, dans une lettre à la Convention, du courage déployé par l’armée d’Italie au col de Tende.

Le 22 vendémiaire an IV, il fut élu député du Mont-Blanc au Conseil des Cinq-Cents avec 289 voix sur 315 votants ; il y fit partie de quelques commissions, notamment de celle chargée de la répartition des tribunaux dans les départements. Il sortit du Conseil en 1796, par la voie du sort, et fut appelé, en germinal an VII, aux fonctions d’accusateur public près le tribunal criminel du Mont-Blanc. Il conserva ce poste sous le gouvernement consulaire et fut nommé, le 4 nivôse an VIII, par le Sénat conservateur, député du Mont-Blanc au nouveau Corps législatif, où il siégea jusqu’en frimaire an XII. Le 4 frimaire an XII, il devint membre de la Légion d’honneur. Il ne réclama jamais ni le brevet de cette nomination, ni le traitement qu’elle comportait, aussi n’est-il pas considéré comme ayant appartenu à l’effectif de l’ordre.

En 1815, il rentra au barreau de Chambéry, dont il devint bâtonnier.

Notes et références

    Voir aussi

    Sources

    Liens externes

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