Jacques-Antoine Phélypeaux

Jacques-Antoine Phélypeaux, né vers 1650 et mort à Lodève le , est un prélat catholique français, évêque de Lodève de 1690 à 1732.

Pour les autres membres de la famille, voir Maison Phélypeaux.

Jacques-Antoine Phélypeaux
Biographie
Naissance Vers 1650
Paris
Décès
Lodève
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
Évêque de Lodève

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Jacques Antoine Phélypeaux est un membre de la Famille Phélypeaux il est le fils d'Antoine Phélypeaux (mort en 1665) seigneur du Verger, et de Marie de Villebois (v.1622-1701), fille de Jacques de Villebois, maître d'hôtel du roi. Son grand-père est Raymond Phélypeaux, secrétaire d'État aux Affaires étrangères. Il est enfin le frère de Raymond Balthazar Phélypeaux[1].

Jacques-Antoine est reçu docteur en théologie à la Sorbonne le et il est désigné comme agent général du clergé de France lors de l'Assemblée de 1685. Il reçoit en 1688 l'abbaye de Bourg-moyen au diocèse de Chartres à laquelle il renonce lorsqu'elle est intégrée dans la mense du diocèse de Blois lors de sa création en 1693.

Il est comme « ancien Agent », secrétaire lors de l'Assemblée générale du clergé de France de 1690, quand il est nommé le 31 octobre à l'évêché de Lodève. Il est confirmé le obtient ses bulles le 1er juillet et est consacré le par son parent Michel Phélypeaux de la Vrillère archevêque de Bourges ainsi que par Denis-François Bouthillier de Chavigny évêque de Troyes et François d'Argouges évêque de Vannes tous deux membres du « réseau » constitué par la famille Phélypeaux[2]. Il reçoit encore en commende l'abbaye de Nant au diocèse de Vabres le et celle de Saint-Sauveur de Lodève le .

Il se tient à l'écart des querelles liées à la bulle Unigenitus et obtient encore le la commende de l'abbaye de Saint-Gilles au diocèse de Nîmes. Prélat mondain qui réside essentiellement à Paris pendant son épiscopat de 40 ans! Saint-Simon trace de lui un portrait peu flatteur : Ce Lodève qui n'avait ni moins d'esprit ni plus de mœurs que son frère et qui maniait fort le Languedoc grâce à la tolérance de l'intendant en poste à Montpellier, entretenait des maitresses publiquement chez lui et laisse comme souvenir de son épiscopat un tas de bâtards et une grosse fortune car il sut s'enrichir [3]. Il meurt cependant à Lodève dans son diocèse le .

Notes et références

  1. Moreri, Le grand dictionnaire historique..., tome IV, 1707, p. 688.
  2. Charles Frostin Les Ponchartrain, ministres de Louis XIV. Alliance et réseau d'influence sous l'Ancien Régime Presses universitaires de Rennes Rennes 2006. (ISBN 2753502897) p. 134-135
  3. cité par Charles Frostin op. cit. : Saint-Simon, tome 2 p. 333.

Sources

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