Jacques-Émile Abelous

Jacques-Émile Abelous est un physiologiste français.

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Biographie

Né le à Bédarieux, Jacques-Émile Abelous est le fils d'un négociant[1]. Il étudie la médecine à Montpellier, se spécialisant en physiologie[1]. Il soutient sa thèse, très favorablement accueillie, en 1888[1].

Ayant intégré le laboratoire de Charles Richet, il est reçu à l'agrégation de médecine en 1892 et intègre la Faculté de médecine de Toulouse, où il fera toute sa carrière[1]. Il y obtient la chaire de physiologie en 1897[1]. Il est nommé au Conseil supérieur de l'instruction publique en 1900[1].

Mobilisé comme médecin-major brancardier en 1914, puis affecté à l'hôpital militaire de Toulouse[1]. Il devient après la guerre doyen de sa Faculté, et le reste jusqu'en 1939[1]. Il est élu associé national de l'Académie nationale de médecine en 1928[2].

Protestant, il siège au conseil presbytéral de l'Église réformée de Toulouse après 1898[1].

En 1930, il est élu mainteneur de l'Académie des jeux floraux[1]. Il est correspondant ou associés de diverses autres sociétés savantes[1].

Républicain, de gauche, avant la Première Guerre mondiale, ce protestant devient royaliste et rejoint l'Action française de Charles Maurras. Son adhésion au nationalisme royaliste d'extrême droite est publique à partir de 1929[3]. C'est surtout à partir de 1934[4] qu'il se met à militer pour l'AF, présidant un banquet de médecins membres et sympathisants[5] et donnant des conférences[6]. Il préside à partir de 1935 les comités royalistes de Haute-Garonne[7] ainsi que la section toulousaine du Cercle Fustel de Coulanges (ou bien vice-président ?)[8], pour lequel il donne une conférence en 1934[9].

Il se retire au château de Thoré, à Aussillon, et meurt le dans cette commune[1]. Il est le père de Frédéric (auteur d'une thèse de doctorat en droit et directeur du service juridique d'une compagnie pétrolière) et Lucien Abelous (peintre)[1].

Prix

Sources

Notes et références

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