Jacqueline Roque

Jacqueline Roque, née le dans le 14e arrondissement de Paris et morte le à Mougins[1], est la dernière femme et égérie de Pablo Picasso.

Biographie

Jacqueline Roque a été mariée avec l'ingénieur André Hutin ; ils ont eu une fille, Catherine Hutin-Blay. Après la naissance, le couple part en Afrique mais se délite et elle revient en France avec sa fille.

Jacqueline Roque rencontre Pablo Picasso en 1952. Il a 72 ans, elle en a 27[2]. L'artiste est dans un moment de tension avec Françoise Gilot qui vient de partir avec leurs deux enfants Claude et Paloma. Jacqueline Roque travaille chez Madoura, le céramiste avec lequel Picasso collaborait depuis 1946. Elle incarne aux yeux de l'artiste vieillissant la beauté parfaite des femmes espagnoles, celles aux mantilles de son enfance. Ils se marient en 1961 à Vallauris, et Jacqueline veillera sur les dernières années de Picasso, jusqu'à sa mort en 1973.

Elle hérite de la plus grande partie des œuvres de Picasso, de sa maison Notre-Dame-de-Vie à Mougins et du château de Vauvenargues. Par la suite, elle sombre dans la dépression et l'alcool. Jacqueline Roque-Picasso se suicide le par arme à feu[3]. Elle est enterrée à sa demande aux côtés de Picasso dans le parc du château de Vauvenargues[4].

Sa fille, avec qui les rapports sont difficiles et qui travaillait comme secrétaire au Matin de Paris puis à L'Événement du jeudi, hérite de sa fortune[2].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Pepita Dupont, La Vérité sur Jacqueline et Pablo Picasso, Le Cherche midi, 2007 ; traduit en espagnol La verdad sobre Jacqueline y Pablo Picasso, editorial Elba, 2014 et en coréen 2019 édition Yul
  • Bertrand Meyer-Stabley, 12 Muses qui ont changé l'histoire, Pygmalion, 2015

Liens externes

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