Isolation galvanique

On parle d'isolation galvanique entre deux circuits électriques ou électroniques, lorsqu'il n'y a aucune liaison conductrice (fil électrique, châssis métallique, etc.) entre ces deux circuits. Le terme galvanique provient du nom du physicien italien Luigi Galvani qui découvrit certains effets de l’électricité.

Exemples

Un transformateur
permet l'isolation galvanique des deux types de circuits : le primaire et le ou les secondaires n'ayant aucune connexion électrique entre eux, seule l'induction électromagnétique permet au primaire d'agir sur le ou les secondaire et inversement[1]. Par contre, un autotransformateur n'assure pas d'isolation galvanique entre le primaire et le secondaire, puisqu'ils ont une partie de leur circuit en commun[1].
Un optocoupleur
permet une isolation galvanique entre le circuit émetteur et celui du récepteur car c'est un flux lumineux qui assure la transmission d'information entre les deux circuits.
Un relais électromécanique
peut assurer une isolation galvanique dans la mesure où le circuit de commande et celui de puissance sont câblés sur des circuits indépendants. Il permet la commutation d'un circuit, par exemple la commande d'une charge électrique reliée au secteur à partir d'un signal logique, très basse tension.

Masse Vs Terre

Si deux circuits ont une masse en commun, ils ne sont pas galvaniquement isolés. La masse n'est pas directement reliée à un point fonctionnel du circuit, mais elle peut y être reliée à un moment ou un autre (erreur de manipulation, matériel défectueux, etc.) à un potentiel élevé. Cependant, si cette même masse est reliée à la terre, toute anomalie sur l’un des circuits reliés à la masse, générera une anomalie sur le circuit d'alimentation électrique et un déclenchement des sécurités (Disjoncteur différentiel, entre autres).

Notes et références

  1. Le transformateur d’interconnexion, sur le site alstom.com, consulté le 15 janvier 2013

Articles connexes


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