Irig

Irig (en serbe cyrillique : Ириг ; en hongrois : Ireg ; allemand : Irick) est une ville et une municipalité de Serbie situées dans la province autonome de Voïvodine. Elles font partie du district de Syrmie (Srem). Au recensement de 2011, la ville comptait 4 415 habitants et la municipalité dont elle est le centre 10 866[1].

Pour le standard, voir IRIG standard et protocol.

Irig
Ириг

Héraldique

Le Trg ribara (« place des Pêcheurs ») à Irig
Administration
Pays Serbie
Province Voïvodine
Région Syrmie
District Syrmie (Srem)
Municipalité Irig
Code postal 22 406
Démographie
Population 4 415 hab. (2011)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 06′ 04″ nord, 19° 51′ 30″ est
Altitude 199 m
Superficie 6 420 ha = 64,2 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Serbie
Irig
Géolocalisation sur la carte : Serbie
Irig

    Municipalité de Irig
    Administration
    Maire
    Mandat
    Vladimir Petrović (DS)
    2012-2016
    Démographie
    Population 10 866 hab. (2011)
    Densité 47 hab./km2
    Géographie
    Superficie 23 000 ha = 230 km2
    Liens
    Site web Site officiel

      Géographie

      Irig se trouve dans la région de Syrmie, sur les pentes méridionales du massif de la Fruška gora. La ville est située sur la route nationale M-21 qui conduit de Novi Sad jusqu'à Šabac.

      Le village de Vrdnik dans la Fruška gora

      Histoire

      Irig est mentionnée pour la première fois dans des documents historiques en 1225 (fondation d'une abbaye)[2]. Au XVe siècle, la ville appartient aux despotes serbes Vuk Grgurević, Đorđe Branković et Jovan Branković. Aux XVe et XVIe siècles, dix monastères orthodoxes sont bâtis dans la région d'Irig.

      Entre 1526 et 1699, la ville reste sous le contrôle de l'Empire ottoman, dans le sandjak de Syrmie. En 1665, la ville compte 2 000 foyers, une mosquée et deux monastères. À cette époque, la population d'Irig est principalement musulmane.

      Depuis la fin de l'occupation ottomane (Traité de Karlowitz en 1699) jusqu'en 1918, la ville fait partie de la monarchie autrichienne (empire d'Autriche), en 1850[3]; après le compromis de 1867, dans la Transleithanie, au Royaume de Hongrie, d'abord dans la province de Croatie-Slavonie, puis au Royaume de Hongrie en 1871.

      Au XVIIIe siècle, Irig est un des centres commerciaux les plus importants de Syrmie. Mais en 1795-1796, la population est décimée par la peste. Sur 4 813 habitants que comptait alors la ville, 2 548 trouvèrent la mort.

      Le bureau de poste est ouvert en 1856 (nommé IRREGH)[4]

      Au recensement de 1900, la population de la municipalité d'Irig compte 25 320 habitants, dont 16 893 Serbes orthodoxes. 18 331 personnes parlaient serbe, 3 552 hongrois, 1 816 croate et 1 031 allemand[5].

      IRIG dans le Royaume de Hongrie en 1916

      Après la dislocation de l'Autriche-Hongrie en 1918, Irig fait partie du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, qui, en 1929, devient le Royaume de Yougoslavie. La ville connait alors les vicissitudes historiques du reste du pays.

      Localités de la municipalité d'Irig

      La municipalité d'Irig compte 12 localités :

      Irig est officiellement classée parmi les « localités urbaines » (en serbe : градско насеље et gradsko naselje) ; toutes les autres localités sont considérées comme des « villages » (село/selo).

      Démographie

      Évolution historique de la population dans la ville

      Évolution démographique
      1948 1953 1961 1971 1981 1991 2002 2011
      4 3434 2114 4424 6524 5984 4144 848[6]4 415[1]
      Évolution de la population

      Données de 2002

      Pyramide des âges (2002)

      En 2002, l'âge moyen de la population de la ville était de 38,1 ans pour les hommes et 41,5 ans pour les femmes[7].

      Répartition de la population par nationalités dans la ville (2002)

      En 2002, les Serbes représentaient environ 80,4 % de la population de la ville ; on y comptait notamment des minorités hongroises (7,4 %) et croates (1,6 %)[8].

      Données de 2011

      Pyramide des âges (2011)

      En 2011, l'âge moyen de la population de la ville était de 42,1 ans, 40,9 ans pour les hommes et 43,2 ans pour les femmes[9].

      Répartition de la population par nationalités dans la ville (2011)

      En 2011, les Serbes représentaient 79,5 % de la population ; la ville comptait toujours des minorités hongroises (7,8 %) et croates (1,5 %) ; la proportion de Roms a augmenté (0,74 % contre 0,02 %)[8],[10].

      Données de 2002

      Pyramide des âges (2002)
      Répartition de la population par nationalités dans la municipalité (2002)

      En 2002, les Serbes représentaient 79,5 % de la population de la municipalité ; les Hongrois et les Croates constituaient les principales minorités de la région, avec respectivement 6,6 et 2,3 % de la population. Toutes les localités de la municipalité possédaient une majorité de peuplement serbe, à l'exception de deux, qui abritaient une majorité hongroise : Šatrinci (en hongrois : Satrinca) et Dobrodol (en hongrois : Dobradópuszta).

      Données de 2011

      Pyramide des âges (2011)

      En 2011, l'âge moyen de la population dans la municipalité était de 44,1 ans, 42,4 ans pour les hommes et 45,7 ans pour les femmes[9].

      Répartition de la population par nationalités (2011)

      Selon le recensement de 2011, la structure globale de la municipalité « par nationalité » est restée relativement stable, avec 78,5 % de Serbes, 6,6 % de Hongrois et 2,3 % de Croates. Par rapport à 2002, la population rom a augmenté (près de 1,5 % contre 0,47 %) ; la catégorie de recensement des Yougoslaves, qui se réfère à la République fédérative socialiste de Yougoslavie sans marque de nationalité, est en nette régression (0,7 % contre 2,4 %)[8],[10].

      Religions (2002)

      Sur le plan religieux, la municipalité d'Irig est peuplée à 83,3 % par des Serbes orthodoxes ; elle dépend l'éparchie de Syrmie (en serbe cyrillique : Епархија сремска), dont le siège est à Sremski Karlovci.

      Religion Nombre %
      Orthodoxes 9 902 80,31
      Catholiques 1 312 10,64
      Athées 32 0,25
      Musulmans 27 0,21
      Protestants 23 0,18
      Religions orientales 1 0,00
      Juifs 0 0,00
      Autres[12]

      En 2002, les Catholiques représentaient 10,6 % de la population ; le culte catholique relève du diocèse de Syrmie, qui a son siège à Sremska Mitrovica.

      Politique

      Élections locales de 2004

      À la suite des élections locales serbes de 2004, les 20 sièges de l'assemblée municipale d'Irig se répartissaient de la manière suivante[13] :

      Parti Sièges
      Parti radical serbe6
      Parti démocratique3
      Ligue des sociaux-démocrates de Voïvodine3
      Liste « Mouvement pour la municipalité »2
      Parti démocratique de Serbie2
      Parti socialiste de Serbie2
      G17 Plus1
      Mouvement Force de la Serbie1

      Radovan Ercegovac, membre du parti G17 Plus, a été élu président (maire) de la municipalité[14].

      Élections locales de 2008

      À la suite des élections locales serbes de 2008, les sièges de l'assemblée municipale d'Irig se répartissaient de la manière suivante[15] :

      Parti Sièges
      Parti radical serbe8
      Pour une Serbie européenne4
      Liste « Radovan Ercegovac »3
      Ensemble pour la Voïvodine2
      Parti socialiste de Serbie1

      Vladimir Petrović, membre du Parti démocratique du président Boris Tadić, qui conduisait la liste Pour une Serbie européenne, a été élu président de la municipalité[15].

      Élections locales de 2012

      À la suite des élections locales serbes de 2012, les 20 sièges de l'assemblée municipale d'Irig se répartissaient de la manière suivante[16] :

      Parti Sièges
      Parti démocratique (DS)6
      Parti progressiste serbe (SNS)5
      Parti socialiste de Serbie (SPS)3
      Ligue des sociaux-démocrates de Voïvodine (LSV)3
      Régions unies de Serbie (URS)1
      Parti libéral-démocrate (LDP)1
      Parti radical serbe (SRS)1

      Vladimir Petrović a été réélu président de la municipalité[17].

      Architecture

      Le centre ancien d'Irig, qui abrite des constructions allant du XVIIIe siècle au XXe siècle, est inscrit sur la liste des entités spatiales historico-culturelles de grande importance de la République de Serbie[18]. Deux monastères orothodoxes inscrits sur la liste des monuments culturels d'importance exceptionnelle du pays se trouvent sur le territoire de la ville. Selon la tradition, le monastère de Staro Hopovo a été fondé par l'évêque Maksim, qui fut despote de Serbie de 1486 à 1496 sous le nom de Đorđe Branković ; les archives attestent de son existence en 1545-1546[19]. Le monastère de Novo Hopovo a été construit par les despotes de la dynastie des Branković ; la première mention fiable de cet établissement monastique date de 1641[20].

      La ville abrite plusieurs monuments « de grande importance ». L'église Saint-Nicolas a été construite en 1732[21] ; l'église de la Dormition-de-la-Mère-de-Dieu a été édifiée entre 1757 et 1760[22] et l'église Saint-Théodore-Tiron en 1780[23]. On y trouve aussi la maison d'Anka Matić Grozda et une maison ancienne, toutes deux classées[24].

      Tourisme

      Parc national

      Irig est située sur les pentes méridionales de la Fruška gora ; le mont Iriški venac, qui s'élève à 516 mètres d'altitude, se trouve sur son territoire ; on y trouve notamment le centre d'information du parc national de la Fruška gora[25] ; on y trouve aussi l'hôtel Morcev, le motel Vojvodina et le restaurant Venac[26]. Le parc national a été créé en 1960[27],[28] ; en 2000, le massif a été désigné comme une zone importante pour la conservation des oiseaux (en abrégé : ZICO)[29].

      Monuments culturels

      En plus de la ville d'Irig, avec ses deux monastères et ses églises, la municipalité abrite de nombreux monuments qui font partie du patrimoine culturel de Serbie[30]. Six autres monastères orthodoxes, qui font partie de l'ensemble des 16 monastères de la Fruška Gora, se trouvent sur son territoire, tous inscrits sur la liste des monuments culturels d'importance exceptionnelle du pays. La tradition attribue la fondation du monastère de Mala Remeta au roi serbe Stefan Dragutin ; il est mentionné pour la première fois au milieu du XVIe siècle[31]. Le monastère de Jazak a été fondé en 1736[32]. Le monastère de Vrdnik-Ravanica a été fondé à une date inconnue ; les archives indiquent que l'église a été construite au temps du patriarche Serafim, dans la seconde moitié du XVIe siècle[33]. Le monastère de Grgeteg aurait été fondé par le despote Vuk Grgurević en 1471 ; son existence est attestée pour la première fois en 1545-1546 ; le konak du monastère date du XVIIIe siècle et l'église abrite une iconostase peinte par Uroš Predić en 1902[34]. La tradition attache la fondation du monastère de Velika Remeta au roi Stefan Dragutin ; les documents historiques attestent de son existence pour la première fois en 1562[35]. Le monastère de Krušedol a été fondé entre 1509 et 1516, par l'évêque Maksim et par sa mère Angelina ; les despotes serbes Stefan Lazarević et Đurađ Branković, ainsi que deux patriarches de l'Église orthodoxe de Serbie, y ont été enterrés[36].

      L'église de la Présentation-du-Christ-au-Temple de Krušedol a été construite entre 1512 et 1516 ; elle est inscrite sur la liste des monuments culturels d'importance exceptionnelle[37]. L'église Saint-Nicolas de Neradin a été édifiée en 1732[38]. L'église Saint-Nicolas de Jazak date des années 1780[39]. L'église de la Transfiguration de Šatrinci date de 1857[40].

      Le village de Vrdnik abrite plusieurs monuments culturels : une tour du XIIIe siècle[41], l'église Saint-Jean-Baptiste, construite en 1777[42], et une centrale thermique au charbon construite en 1911[43] ; dans le village se trouve également une maison où vécut la poétesse Milica Stojadinović-Srpkinja ; cette maison est elle aussi classée[44].

      Le village de Rivica conserve un moulin qui date de 1800 et qui est considéré comme un monument culturel « de grande importance »[45].

      Coopération internationale

      Irig a signé un accord de partenariat avec la ville suivante[46] :

      Personnalité

      Anka Matić Grozda (1918-1944), décorée de l'ordre du Héros national pour son engagement dans la lutte de libération nationale, est née à Irig.

      Notes et références

      1. (sr + en) « Livre 20 : Vue d'ensemble comparative de la population en 1948, 1953, 1961, 1971, 1981, 1991, 2002 et 2011, données par localités) » [PDF], Pages du recensement de 2011 en Serbie - Institut de statistique de la République de Serbie, (consulté le )
      2. Treasures of Yugoslavia, published by Yugoslaviapublic, Beograd, 664 pages, 1980
      3. Handbook of Austria and Lombardy-Venetia Cancellations on the Postage Stamp Issues 1850-1864, by Edwin MUELLER, 1961.
      4. Mueller # 1087.
      5. (sr) Population, analyse comparative de la population en 1948, 1953, 1961, 1971, 1981, 1991 et 2002, données par localités (Livre 9), Belgrade, Institut de statistique de la République de Serbie, (ISBN 86-84433-14-9)
      6. (sr) Livre 2, Population, sexe et âge, données par localités, Belgrade, Institut de statistique de la République de Serbie, (ISBN 86-84433-01-7)
      7. (sr) « Population par nationalités au recensement de 2002 », sur http://pop-stat.mashke.org (consulté le )
      8. (sr + en) « Recensement de 2011 en Serbie, Livre 2 : Âge et sexe - Données par localités » [PDF], sur http://stat.gov.rs, Site de l'Institut de statistique de la République de Serbie, (consulté le )
      9. (sr)(en)[PDF] « Recensement de 2011, Livre 1 : Nationalités - Données par municipalités », sur http://stat.gov.rs, Site de l'Institut de statistique de la République de Serbie, (consulté le )
      10. (en)[PDF] « Population par nationalités ou groupes ethniques, par sexe et par âge dans les municipalités de la République de Serbie », Institut de statistique de la République de Serbie, Belgrade, (consulté le )
      11. (en)[PDF] « Langues et religions », sur http://webrzs.stat.gov.rs, Site de l'Office national de statistique de la République de Serbie (consulté le )
      12. (sr) Résultat des élections municipales de 2004 - Irig - Indisponible au 12 février 2010
      13. (sr)[PDF] « Gradonacelnici i predsednici opstina », sur http://www.skgo.org, (consulté le )
      14. (sr) « Pregled funkcionera za opštinu Irig (Lokalni 2008) », sur http://direktorijum.cesid.org, Site du CeSID (consulté le )
      15. (sr) « Rezultati izbora 2012 », sur http://www.sremska.tv (consulté le )
      16. (sr) « Predsednik opštine », sur http://irig.rs, Site de la municipalité d'Irig (consulté le )
      17. (sr) « Staro jezgro Iriga, Irig », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      18. (sr) « Manastir Staro Hopovo », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      19. (sr) « Manastir Novo Hopovo », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      20. (sr) « Srpska Pravoslavna crkva Sv. Nikole, Irig », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      21. (sr) « Srpska Pravoslavna crkva Uspenje Bogorodice, Irig », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      22. (sr) « Srpska Pravoslavna crkva Sv. Teodora Tirona, Irig », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      23. (sr)[xls] « Liste des monuments culturels de Serbie par n° d'identifiant », sur http://www.heritage.gov.rs, Site de l'Institut pour la protection du patrimoine de la République de Serbie (consulté le )
      24. (en) « Information center », sur http://www.npfruskagora.co.rs, Site du Parc national de la Fruška gora (consulté le )
      25. (en) « Irig », sur http://www.b92.net, Site de B92 (consulté le )
      26. (sr)(en) « Site du Parc national de Fruška gora » (consulté le )
      27. (en) « Fruska Gora National Park », sur http://protectedplanet.net (consulté le )
      28. (en) « Fruska Gora », sur http://www.birdlife.org (consulté le )
      29. (sr) « Monuments culturels de la municipalité d'Irig », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      30. (sr) « Manastir Mala Remeta », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      31. (sr) « Manastir Jazak », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      32. (sr) « Manastir Vrdnik-Ravanica », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      33. (sr) « Manastir Grgeteg », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      34. (sr) « Manastir Velika Remeta », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      35. (sr) « Manastir Krušedol », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      36. (sr) « Sretenjska crkva », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      37. (sr) « Srpska Pravoslavna crkva Sv. Nikole, Neradin », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      38. (sr) « Srpska Pravoslavna crkva Sv. Nikole, Jazak », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      39. (sr) « Srpska Pravoslavna crkva Preobraženja, Šatrnjci », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      40. (sr) « Vrdnička kula, Vrdnik », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      41. (sr) « Crkva sv. Jovana preteče, Vrdnik », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      42. (sr) « Termocentrala rudnika uglja, Vrdnik », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      43. (sr) « Kuća u kojoj je živela Milica Stojadinović Srpkinja, Vrdnik », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      44. (sr) « Vodenica, Rivica », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
      45. (en) « Lista medjunarodnih odnosa », sur http://www.skgo.org, Site de la Conférence permanente des villes et des municipalités de Serbie (consulté le )

      Voir aussi

      Articles connexes

      Liens externes

      • Portail de la Serbie et du peuple serbe
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