Iriba

Iriba (ou Hili-ba[1]) est une ville de l'est du Tchad située dans la région du Wadi Fira, à 74 km de la frontière du Soudan. Sa population est majoritairement d'ethnie zaghawa[2], tout comme de la frontière soudanaise, qui se consacre essentiellement à l'élevage et à l'agriculture.

Iriba

La grande mosquée d'Iriba en 2012.
Administration
Pays Tchad
Région Wadi Fira
Département Kobé
Géographie
Coordonnées 15° 07′ 00″ nord, 22° 15′ 00″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Tchad
Iriba
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Iriba

    Description

    Iriba est proche au nord du Wadi Hawar, au sud de Guéréda, à l'ouest de Biltine. Elle se situe en plein pays zaghawa kobé[1].

    Elle compte trois sous-préfectures, la sous-préfecture d'Iriba, la sous-préfecture de Ourba et celle de Matadjana, chef-lieu du département de Kobé, dans la région du Wadi Fira.

    Iriba est un centre d'accueil pour les réfugiés soudanais, toutes les ONG qui opèrent dans région y sont cantonnées.

    Elle se trouve à 1 000 m d'altitude par rapport à la position géographique d'Abéché. Elle est également entourée par une chaîne de montagnes.

    Ourba est située à la frontière de l'Ennedi. Érigée en sous-préfecture en 2010, son emplacement est très stratégique, entourée par un grand wadi où l'on trouve plusieurs chameaux qui s'alimentent. D'après une grande analyse, Ourba possède 4000 à 5000 chameaux, Ourba est à l'extrême nord-est d'Iriba, frontalier avec Wadi Hawar.

    Histoire de la ville

    Le village d'Iriba se trouve en plein pays kobe sur un haut plateau aux communications faciles. Il fut fondé en 1943 par le sultan Abd-er-rahman qui vint résider délaissant Mardu ancienne capitale de son père Haggar où l'eau n'était plus assez abondante[1]. Le nouveau village prit le nom du puits permanent proximité duquel il était situé Hili-ba le puits des vaches[1].

    Il groupe environ douze cents personnes au recensement de 1953 appartenant pour une bonne part la famille du sultan femmes enfants frères demi-frères et serviteurs et se présente comme agglomération la plus importante du pays zaghawa[1].

    De plus, depuis 1950, il est le siège un Poste de Contrôle Administratif et de ses annexes détachement de la Garde Territoriale prison école infirmerie Société Indigène de Prévoyance[1].

    Statut et organisation administrative

    Depuis 1992, Iriba exerce les compétences d'une commune et d'un département[3]. Elle est divisée en quartiers, comme les autres villes moyennes du Tchad, au nombre de sept.

    L’État y dispose de prérogatives particulières exercées par le préfet d'Iriba. Les pouvoirs de police administrative sont partagés entre le préfet du département et le maire de la commune d'Iriba qui se prêtent réciproquement leurs moyens d'action à cet effet. Le maire est impliqué dans la politique de sécurité même si les pouvoirs en ce domaine restent entre les mains du préfet du département et le commissaire de police de la ville.

    Personnalités liées

    • Mahamat Saleh Daoussa Haggar, né en 1978
    • Sultan Abdraman Haggar
    • Sultan Bokit Abdraman Haggar
    • Sultan Tahir Abdraman Haggar
    • Chef de canton alhadj Ahmat Ibrahim

    Notes et références

    1. Marie-José Tubiana, « Le marché de Hili-ba : moutons, mil, sel et contrebande », Cahiers d'Études africaines, vol. 2, no 6, , p. 196–243 (DOI 10.3406/cea.1961.2971, lire en ligne, consulté le )
    2. Marie-José Tubiana, « Le marché de Hili-ba: moutons, mil, sel et contrebande », Cahiers d'Études Africaines, vol. 2, no 6, , p. 196–243 (ISSN 0008-0055, lire en ligne, consulté le )
    3. Ordonnance n° 027/PR/2012 du 4 septembre 2012
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