Insurrection décabriste

L'insurrection décembriste ou décabriste  du russe : декабрь, dekabr, « décembre »  est une tentative de coup d'État militaire qui s'est déroulée à Saint-Pétersbourg le 14 décembre 1825 ( dans le calendrier grégorien) afin d'obtenir une constitution du nouveau tsar Nicolas Ier. Après leur échec, les protagonistes de cette opération subirent une répression très dure.

Insurrection décabriste
Révolte des décembristes par Vassili Timm
Informations générales
Date 14 décembre 1825 ( dans le calendrier grégorien)
Lieu place du Sénat de Saint-Pétersbourg
Belligérants
2 000 hommes (trois régiments rebelles)Régiment de la garde à cheval
Commandants
Prince Serge TroubetzkoïGrand-duc Nicolas
Pertes
70 morts et cinq exécutions par pendaison, 121 décabristes condamnés aux travaux forcés, à l'exil, au bagne, à la déportation à vie en SibérieAucune

Révolte russe

Coordonnées 59° 56′ 01″ nord, 30° 18′ 11″ est
Géolocalisation sur la carte : Russie
Géolocalisation sur la carte : Saint-Pétersbourg

Origines

Dès le milieu du XVIIIe siècle, l'Empire russe fait face à un double problème interne qui l'empêche de tenir pleinement son rôle dans le jeu diplomatique européen : la question de l'autocratie du régime et celle, lancinante, du servage. Ces deux questions, même si l'une (l'autocratie) n'est pas tranchée avant la révolution de Février en 1917 et l'autre (le servage) est résolue de manière insatisfaisante en 1861 restent cependant  en dépit des apparences  des préoccupations constantes du pouvoir impérial russe[1].

L'autocratie en question

L'autocratie russe est un héritage byzantin[2]. La Russie s'est dotée d'un régime autocratique en janvier 1547, à l'accession au trône du Grand-prince de Moscou, Ivan le Terrible (Ivan IV), qui, le premier, se proclame « tsar de toutes les Russies »[3]. Pendant longtemps, il y a une confusion entre « autocratie » et « monarchie absolue ». Ce n'est qu'au cours du XVIIIe siècle que l'autocratie est reconnue comme le régime politique spécifiquement russe.

L'autocratie russe a cependant connu des crises bien avant l'insurrection décabriste. La plus sérieuse en 1730, lors de l'accession d'Anne Ivanovna au trône impérial[4]. À l'époque, quelques aristocrates de la cour avaient tenté de lui imposer une limitation de ses pouvoirs. Après avoir fait mine d'accepter, la nouvelle impératrice s'était rebellée contre cette tutelle et avait purement et simplement déchiré l'accord qu'on venait lui faire ratifier.

Alexandre Ier et l'ouverture aux idées libérales

La campagne de Russie en 1812 se conclut en 1814 puis en 1815 par la défaite de Napoléon Ier et la fin du Premier Empire. Parmi les vainqueurs, l'empereur Alexandre Ier, inspirateur de la Sainte-Alliance, avait poussé ses troupes jusque dans Paris.

Monarque aux idées modernes, c'est lui qui a imposé une constitution à Louis XVIII comme condition à sa montée sur le trône restauré de France.

Il est aussi l'ami du prince polonais Adam Czartoryski, qui a été son ministre des Affaires étrangères de 1802 à 1806 et qui est le curateur de l'université de Wilno, c'est-à-dire le responsable de l'instruction dans les territoires polonais annexés par l'Empire russe lors des partages de la Pologne. Or, à la suite du congrès de Vienne, Alexandre obtient de nouveaux territoires polonais : l'ancien duché de Varsovie qui lui est attribué en tant que royaume de Pologne et que, en accord avec une bonne partie de l'élite politique polonaise, il va doter d'une constitution prévoyant l'existence d'une Diète législative, dont une chambre basse formée de députés élus au suffrage censitaire.

Rentrés au pays, les jeunes officiers issus de l'aristocratie rêvent de réformes du régime tsariste inspirées des institutions nées en Occident. Mais leurs attentes sont déçuee par les tergiversations d'Alexandre.

La mutinerie du régiment Semionovsky (1820)

L'un des signaux annonciateurs qui a le plus frappé les esprits s'est déroulé dans la nuit du 16 au  : la mutinerie du régiment Semionovsky.

Bien que cette mutinerie semble avoir été provoquée par des causes purement internes (remplacement de l'ancien commandant, brutalité du nouveau commandant du régiment), Alexandre Ier, alors à Troppau en Autriche, se persuade qu'elle a un fond politique et qu'on cherche à le déstabiliser[5]. La répression est impitoyable.

« Le tsar croit qu'il y a une raison pour que trois mille soldats se soient laissés aller à un acte qui répond si peu au caractère national. Il va jusqu'à se figurer que ce sont les radicaux qui ont fait le coup, afin de l'intimider et de le décider à revenir à Saint-Pétersbourg. Je ne suis pas de son avis. Ce serait trop fort si, en Russie, les radicaux pouvaient déjà disposer de régiments entiers. Mais cela prouve combien l'empereur a changé[6]. »

 Klemens Wenzel von Metternich

Plusieurs des officiers du régiment dissous après la mutinerie se retrouveront d'ailleurs dans l'insurrection de 1825[7]

Des pamphlets et des tracts circulent clandestinement à Saint-Pétersbourg, mettant en question l'empereur lui-même : « Le tyran soutient le tyran[8]. »

Les sociétés secrètes

Les premières sociétés secrètes russes ayant pour objet la réflexion politique virent le jour avant la campagne de Russie. Ces réflexions ne sont que des ébauches, souvent assez nébuleuses, des discussions qui s'approfondiront par la suite. En 1811, Nikita Mouraviov veut fonder une république platonicienne sur l'île de Sakhaline. Pierre Borissev fonde la « secte pythagoricienne », qu'il rebaptise ensuite « Société des amis de la Nature », rousseauisme oblige.

Après le retour de la paix, le mouvement réformateur se développe, organisé en sociétés secrètes inspirées du carbonarisme italien. Au sein de ces sociétés ou loges s'affinent les idées réformatrices et s'élabore un texte constitutionnel.

La révolte se cristallise autour de deux mouvements aux objectifs différents : l'Union du Nord de Nikita Mouraviov, qui souhaite transformer la Russie en une monarchie constitutionnelle, avec un système censitaire au seuil très élevé, et l'Union du Sud de Paul Pestel, beaucoup plus radical, qui veut transformer la Russie en République. Le pivot central du projet de Pestel est la libération des paysans[9].

C'est de cette mouvance que partit une insurrection plus ou moins improvisée lors de l'interrègne indécis (trois semaines) qui succéda à la disparition subite et mystérieuse du monarque le à Taganrog. Selon d'autres sources, la plupart des conspirateurs sont francs-maçons, la maçonnerie est alors mise hors-la-loi et persécutée après la répression de l'insurrection[10]. Le prince Alexandre Nikolaïevitch Golitsyne ordonna une enquête sur une éventuelle participation des francs-maçons lors du soulèvement.

Les circonstances : les problèmes de la succession d'Alexandre

Le successeur normal d'Alexandre était le grand-duc Constantin, second fils de Paul Ier, qui résidait depuis 1815 à Varsovie, capitale du royaume de Pologne, en tant que commandant en chef de l'armée du royaume.

Divorcé en 1820 de son épouse Julienne de Saxe-Cobourg-Saalfeld, il s'était remarié (morganatiquement) la même année avec une aristocrate polonaise, Joanna Grudzińska. Sur la pression d'Alexandre, il avait depuis 1823 signé plusieurs documents par lesquels il renonçait à la succession impériale au profit de son jeune frère Nicolas.

Cette renonciation était officielle, mais presque personne n'en avait été informé à la Cour. Le grand-duc Nicolas lui-même n'était pas au courant de cette renonciation jusqu'à la mort d'Alexandre, aussi hésita-t-il quelques jours avant de prendre la place de son frère.

Déroulement

Le 14 décembre 1825

La révolte des Décabristes en décembre 1825.

Le 14 décembre 1825 ( dans le calendrier grégorien), jour de la prestation de serment du Sénat et des régiments de la garde au nouvel empereur, le prince Serge Troubetzkoï réunit à 11 heures du matin trois régiments de mutins, soit deux mille hommes, sur la place du Sénat de Saint-Pétersbourg où se trouvaient des civils en plus grand nombre et tenta de soulever la garnison pour imposer par ce coup d'État un train de réformes, notamment l'abolition du servage et la mise en place d'une constitution garantissant la liberté d'opinion et d'expression.

L'insurrection était mal engagée car Alexandre Ivanovitch Iakoubovitch, qui était chargé de la prise du Palais d'hiver et de l'arrestation de la famille impériale, refusa sa mission et Serge Troubetzkoï ne se rendit pas au Sénat, ayant estimé que l'entreprise était vouée à l'échec. De plus, les soldats ne connaissaient pas le fin mot de leur participation et n'étaient là que par obéissance à leurs officiers. Ceux-ci leur avaient fait croire que la renonciation au trône de Constantin était apocryphe et que c'était à lui qu'on aurait dû prêter serment, aussi les soldats ne firent aucune difficulté pour crier « Vive Constantin ». Selon une anecdote rapportée par l'historien Jules Michelet, ils ne firent aucune difficulté non plus pour crier « Vive la constitution » car ignorant le sens de ce mot, ils crurent que c'était le prénom de l'épouse de Constantin[11].

Les troupes restèrent toute la journée sur la place, en carré, face à l'Amirauté, tournant le dos au Sénat. Ils repoussèrent avec le peuple attroupé une attaque de la cavalerie fidèle au tsar. Le gouverneur de la capitale, Mikhaïl Andreïevitch Miloradovitch, venu parlementer, fut malencontreusement tué et le grand-duc Nicolas décida, dans la soirée, de faire tirer au canon. Ce fut une débandade sanglante : on dénombra 70 morts.

Le lendemain, le Journal de Saint-Pétersbourg en publia un compte rendu plutôt lénifiant :

« La journée du 14 fera époque dans les annales de l'Empire de Russie. Elle a rempli d'espérance et de joie les habitants de St-Pétersbourg en leur annonçant que Sa Majesté l'Empereur NICOLAS Ier acceptait la Couronne que lui avaient déférée les renonciations solennelles et spontanées de Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Constantin, les dernières volontés de l'Empereur Alexandre et la loi fondamentale de l'État sur l'ordre de la succession au Trône. Toutefois, il entrait dans les voies de la Divine Providence de marquer aussi cette auguste journée par un événement douloureux, qui troubla, mais pour peu d'heures seulement, la tranquillité publique dans quelques parties de la ville. »

 Le Journal de Saint-Pétersbourg, Article du 15 décembre 1825 ( dans le calendrier grégorien)[12].

Le 3 janvier 1826

L'insurrection de la place du Sénat donne lieu à une réplique au début à Tchernigov. Venue brutalement arrêter Sergueï Mouraviov-Apostol, soupçonné d'être d'impliqué dans l'insurrection du , la police impériale provoque une nouvelle mutinerie parmi les soldats fidèles à leur officier. La mutinerie dure une semaine[13].

Les suites

La répression

Monument décabriste à Saint-Pétersbourg.

Le nouveau règne s'inscrit dans le conservatisme le plus absolu. L'insurrection fut réprimée avec un soin méticuleux. Nicolas Ier chargea Mikhaïl Mikhaïlovitch Speranski du règlement judiciaire de l'affaire. En effet, le tsar soupçonnant ce personnage de sympathie envers les décembristes, pensait ainsi pouvoir en apprendre davantage sur leur compte, et leur faire mieux accepter les sanctions, ce qui démontrerait leur culpabilité. Les tribunaux voulant prouver leur dévouement au nouvel empereur, environ 3 000 personnes, civils et militaires, furent arrêtées, des centaines d'interrogatoires vigoureux furent menés et débouchèrent sur cinq exécutions par pendaison, tandis que 121 décabristes furent condamnés aux travaux forcés, à l'exil, au bagne, à la déportation à vie en Sibérie ; les soldats ayant participé à l'insurrection furent mutés dans des unités disciplinaires.

Les princes Volkonski et Serge Troubetzkoï firent partie des exilés. La légende veut que lorsque la foule vit leurs épouses, les princesses Maria Volkonskaïa et Ekaterina Troubetskaïa, renoncer à leurs biens pour suivre les condamnés au bagne, une Française née Loubrevie de Laval, fut profondément émue par leur sort et secrètement gagnée aux idées révolutionnaires[14],[15]. Neuf autres femmes suivirent elles aussi les prisonniers sur le long chemin de la Sibérie ; parmi celles-ci : Prascovia Annenkova, Française (née Pauline Geuble), épouse de Ivan Annenkov et leur fille Olga Annenkova, Camille Ivacheva, Française (née Le Dentu), épouse de Vassili Ivachev, Alexandra Mouraviova épouse de Nikita Mouraviov, Natalia Fonvizina, épouse de Mikhaïl Fonvizine, Elizaveta Narychkina, épouse de Mikhaïl Narychkine. Étant donné le jeune âge de la plupart des conjurés, peu d'entre eux étaient mariés.

Afin de lutter contre de futurs conspirateurs, Nicolas Ier créa la Troisième section de sa Chancellerie Impériale dont la direction fut confiée à Alexandre von Benckendorff.

En 1856, après l'accession au trône du nouvel empereur, Alexandre II, quelques survivants (une vingtaine au total) furent autorisés à rentrer chez eux.

Le culte des martyrs

Inscription sur le monument décabriste, à Saint-Pétersbourg : (français : À cet emplacement, 13/25 juillet 1826, furent exécutés les décabristes P. Pestel, K. Ryleïev, P. Kakhovski, S. Mouraviov-Apostol et M. Bestoujev-Rioumine)

Alexandre Herzen rapporte dans Passé et méditation l'impact considérable des condamnations sur son jeune esprit. Dans son autobiographie, il rapporte que le public ne semblait pas considérer que la peine de mort s'appliquerait : « Tout le monde s'attendait à ce qu'on atténue la sentence des condamnés : le Couronnement était tout proche. Mon père lui-même, nonobstant sa prudence et son scepticisme, assurait que l'exécution n'aurait pas lieu, que tout cela n'était conçu que pour frapper les esprits. Mais comme tout le monde, il connaissait mal le jeune monarque. Nicolas quitta Pétersbourg et, sans entrer dans Moscou, s'arrêta au palais Petrovski. Les Moscovites n'en purent croire leurs yeux quand ils lurent, dans Les Nouvelles de Moscou, l'atroce compte rendu du 14 juillet[16]. » Herzen précise encore : « Nicolas introduisit la peine de mort dans notre procédure criminelle, illégalement d'abord, après quoi il la fit entrer dans son Code[17] ».

Le , en route pour le bagne, le convoi de Fiodor Dostoïevski fit une halte à Tobolsk, où l'écrivain eut l'occasion de rencontrer certaines des femmes de décabristes condamnés[18]. À cette occasion, il reçut une bible dont il ne se sépara jamais.

L'idée de venger un jour les décembristes fit son chemin en Russie après 1830. Elle anima entre autres l'anarchiste Bakounine. Elle inspira diverses tentatives au XIXe siècle et ne disparut qu'après la Révolution russe de 1917.

Postérité littéraire

Notes et références

  1. Julie Grandhaye 2012, p. 31
  2. Julie Grandhaye 2012, p. 36
  3. Julie Grandhaye 2012, p. 37
  4. Michel Heller 1997, p. 477
  5. Marie-Pierre Rey 2009, p. 411
  6. Cité par Marie-Pierre Rey 2009, p. 412
  7. André Maury 1972, p. 26
  8. Julie Grandhaye 2012, p. 73
  9. Michel Heller, Histoire de la Russie et de son empire, Perrin, , pp. 1013-1014
  10. Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de poche, article « Russie, XIXe siècle », p. 774
  11. Jules Michelet, Légendes démocratiques du Nord, pages 163 et 164, mais l'anecdote est contestée.
  12. Julie Grandhaye 2011, p. 7
  13. Julie Grandhaye 2012, p. 10
  14. L'épisode est célébrissime dans l'histoire russe. Le poète Nikolaï Nekrassov y a consacré un fameux poème, Les Femmes russes en 1873 (qui devait initialement s'intituler Les Femmes de décembristes).
  15. Georges Nivat, Les Trois Âges russes, Fayard, 2015, p. 29.
  16. Alexandre Herzen, Passé et méditation tome 1, p. 87
  17. Alexandre Herzen, Passé et méditation tome 1, p. 88.
  18. Dostoïevski, Journal d'un écrivain, p. 13, Bibliothèque de la Pléiade.
  19. André Maury, Préface 1972, p. XIV

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Korine Amacher, La Russie 1598-1917 : Révoltes et mouvements révolutionnaires, Gollion, Infolio, coll. « Illico » (no 28), , 222 p. (ISBN 978-2-88474-229-0, présentation en ligne)
  • Leonid Heller (dir.) et Korine Amacher (dir.), Le Retour des héros : La reconstitution des mythologie nationales à l'heure du postcommunisme, Louvain-la-Neuve, Academia-Bruylant, coll. « Publications de l'Institut européen de l'université de Genève » (no 6), , 276 p. (ISBN 978-2-87209-958-0), « Héros ou ennemis de la patrie ? »
  • Pauline Annenkova, Souvenirs de Pauline Annenkova traduit du russe et adaptés par Max Heilbronn, Les Éditeurs français réunis, 1975.
  • Ivan Golovine, La Russie sous Nicolas Ier, Paris, 1845, (fac-similé 2011, (ISBN 978-1-14815050-5))
  • Julie Grandhaye, Les Décembristes : Une génération républicaine en Russie autocratique, Paris, Publications de la Sorbonne, , 446 p. (ISBN 978-2-85944-662-8, présentation en ligne)
  • Julie Grandhaye, Russie. La république interdite : Le moment décembriste (XVIIIe-XIXe siècles), Seyssel (Ain), Champ Vallon, coll. « La chose publique », (1re éd. 2012), 377 p. (ISBN 978-2-87673-569-9)
  • Michel Heller (trad. du russe par Anne Coldefy-Faucard), Histoire de la Russie et de son empire, Paris, Flammarion, coll. « Champs Histoire », (1re éd. 1997), 985 p. [détail de l’édition] (ISBN 2081235331)
  • Jules Michelet (préf. Michel Cadot), Légendes démocratiques du Nord, Paris, P.U.F., , 436 p. (lire en ligne)
  • Julie Morel-Grandhaye, « Les Décembristes et la loi : genèse d’un concept », Journées d’études de l’Institut européen Est-Ouest « La circulation des concepts », ENS-LSH, . Publication en ligne
  • Julie Morel-Grandhaye, « La république chez les décembristes : une interprétation russe des expériences politiques européennes ? », colloque international « La Russie et l’Europe, autres et semblables », université Paris-Sorbonne / Paris IV, . en ligne
  • André Maury (préf. Frédéric Pottecher), La Conspiration des décabristes, Paris, Les Éditions mondiales, coll. « Les causes célèbres », (1re éd. 1972), 309 p.
  • (en) Marc Raeff, The Decembrist Movement, Englewood Cliffs, N. J., Prentice-Hall, coll. « Russian Civilization Series », (1re éd. 1966), 180 p.
  • Marie-Pierre Rey, Alexandre Ier, Paris, Flammarion, coll. « Grandes biographies », , 592 p. (ISBN 978-2-08-210107-3, notice BnF no FRBNF41416217)
  • Henri Troyat, Nicolas Ier de Russie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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