Institut du Nouveau Monde

L’Institut du Nouveau Monde (INM), fondé en 2003, est un organisme non partisan dont la mission est d’accroître la participation des citoyens à la vie démocratique. Aujourd’hui, les principaux champs d’expertise de l’INM sont: la participation citoyenne, la démocratie participative, l’acceptabilité sociale, la gouvernance participative, l’entrepreneuriat social et l'innovation sociale[1].

Pour les articles homonymes, voir INM.

La directrice générale de l'Institut du Nouveau Monde est Julie Caron-Malenfant[2].

Histoire

L'idée de l'Institut du Nouveau Monde remonte au printemps 2003 et elle émane d'un groupe d'universitaires. Fondé en 2004, l’INM est lauréat en 2005 du prix Claire-Bonenfant du gouvernement du Québec pour les valeurs démocratiques et l’éducation civique. L’INM organise chaque été une École de citoyenneté pour les jeunes (cette activité a été désignée en 2010 comme l’une des trois meilleures pratiques d’éducation civique au Canada par l’Institut pour la citoyenneté canadienne, et elle est reconnue par la Commission canadienne de l’UNESCO).

Les documents produits lors d'un remue-méninges pour « Québec, ville d'avenir » sont conservés dans le "Fonds Institut du Nouveau Monde" au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[3], qui sera accessible en 2108 pour célébrer le 500e anniversaire de la fondation de la ville de Québec.

En , l'INM fait l'objet d'une polémique. Ce dernier s'allie à Minalliance pour l'organisation de «conversations» publiques sur la question des mines au Québec, financé majoritairement par Minalliance. Minalliance est une instance de relations publiques mandatée par l'industrie minière[4],[5].

L'INM préside à des dialogues entre citoyens et experts (les Rendez-vous stratégiques) afin de renforcer la démocratie participative et la participation citoyenne. Il publie annuellement L’état du Québec[6], promeut et soutient l’entrepreneuriat social et l’innovation sociale avec son programme À go, on change le monde!, et propose plusieurs programmes destinés à l’information, la délibération et la mobilisation des citoyens dans le cadre de ses propres initiatives mais également de celles d’organisations publiques et privées qui sollicitent ses services. L’INM a co-organisé à Montréal en 2010, 2011 et 2012 les Assemblées mondiales de Civicus – Alliance mondiale pour la participation citoyenne.

Notes et références

  1. « L'Institut du Nouveau Monde », sur http://www.mcconnellfoundation.ca, La fondation de la famille J.W. McConnell
  2. « Julie Caron-Malenfant, l’oreille en chef de l'INM », sur Le Devoir, (consulté le )
  3. Fonds Fonds Institut du Nouveau Monde (P2108) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
  4. « Minalliance et l'Institut du Nouveau Monde - Une collaboration de mauvais aloi », sur Le Devoir (consulté le ).
  5. http://montreal.mediacoop.ca/newsrelease/10081
  6. Collectif dirigé par l'INM, L'état du Québec, Le Pouvoir Citoyen, Montréal, Boréal, , 461 p. (ISBN 978-2-7646-2287-2, lire en ligne), p. L’âge adulte de la démocratie Miriam Fahmy Directrice de la recherche et des publications, Institut du Nouveau Monde Démocratie. Voilà un mot dont le sens n’est plus toujours clair. Prononcé et écrit pour défendre toutes sortes de programmes – et leurs contraires –, il est ouvert à un large éventail d’interprétations. La démocratie comme raison d’aller faire la guerre ! La démocratie est une arme rhétorique dont tout le monde veut se munir parce qu’elle est considérée comme la plus grande réussite des sociétés modernes. Être démocrate, c’est être pour la vertu. Impossible d’être contre ! Sauf qu’on dit très rarement de quelle démocratie on parle.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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