Ingrid Mwangi

Ingrid Mwangi, née en 1975, est une artiste germano-kenyane. Elle utilise pour ses créations la photographie, le cinéma et la sculpture ainsi que l'installation et l'art de la performance.

Biographie

Ingrid Njeri Mwangi est née à Nairobi , en 1975, d'une mère allemande et d'un père kenyan[1]. Elle  déménage en Allemagne, à l'âge de 15 ans. De 1996 à 2002, elle étudie à l'école supérieure des Beaux-Arts de la Sarre , à Sarrebruck, et se spécialise dans le multimédia, avec notamment comme enseignante Ulrike Rosenbach[2].

Elle vit ensuite et travaille à Berlin,  avec son mari et collaborateur, Robert Hutter[3].

Ses thèmes de créations portent le plus souvent sur les conventions sociales et sur l'identité. Elle interroge également les liens, les stéréotypes et les contradictions entre les continents européen et africain. En 2000, dans la série photographique Neger Don't Call Me, elle transforme son visage en le couvrant de ses cheveux, de ses dreadlocks, constituant ainsi des masques ou des cagoules[2],[4]. Elle  participe en 2007, au Brooklyn Museum, à l'exposition Global Feminisms. Ses créations utilisent des images évoquant ses origines et son identité, projetées sur son corps[5].

En 2005, elle et son mari ont fusionné leurs biographies et leurs noms pour former un nom d'artiste commun, Mwangi Hutter[6],[7]. Ils ont quatre enfants[8].

Références

  1. (en) « Chameleon, Ingrid Mwangi Robert Hutter », Spelman College Museum of Fine Art, (lire en ligne)
  2. Maureen Murphy, « Mwangi, Ingrid [Nairobi 1975] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, (lire en ligne), p. 3102
  3. (en) « Ingrid Mwangi with Robert Hutter », Australian Centre for the Moving Image, (lire en ligne)
  4. (en) J. Rachel Gustafson, « Artist Spotlight : The Collaboration of Ingrid Mwangi and Robert Hutter », Broad strokes, National Museum of Women in the Arts, (lire en ligne)
  5. (en) Natalie Boymel Kampen, The Oxford Encyclopedia of Women in World History, Oxford (GB)/New York, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-514890-9, lire en ligne), p. 149
  6. (en) « Artist Talk: Mwangi Hutter », National Museum of Women in the Arts (consulté le )
  7. Olivia Marsaud, « La plus grande collection africaine d’art contemporain prend ses quartiers au Portugal », Le Monde, (lire en ligne)
  8. (en) Aneta Glinkowska, « Creating a Myth: Conversation with IngridMwangiRobertHutter », Tokyo Art Beat, (lire en ligne)

Liens externes

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