Inge King

Ingeborg Viktoria "Inge" King (née Neufeld) le à Berlin (Empire allemand), et morte le à Melbourne (Australie), est une sculptrice germano-australienne[1]. Elle a reçu de nombreuses commandes publiques. Son travail se déroule dans des collections publiques et privées. Son œuvre la plus connue est Forward Surge (1974) au Arts Centre Melbourne. Elle devient membre de l'ordre d'Australie (AM) en .

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Les premières années : de Berlin à Melbourne

Berlin

Inge King (née Ingeborg Viktoria Neufeld) à Berlin le , est la plus jeune des quatre filles d'une famille juive[Note 1]. Sa petite enfance était typique de celle d'un enfant de sa classe et de son époque dans une ville européenne. Mais après la Première Guerre mondiale, les conditions en Allemagne sont devenues de plus en plus difficiles. La période de la République de Weimar (1918-1933), si un temps stimulant sur le plan culturel, n'a jamais été stable. Les conditions ont été rendues plus difficiles par l'hyperinflation du début des années 1920 et la crise de 1929. Durant cette période, les choses sont devenues de plus en plus difficile pour la famille Neufeld. Au moment où son père meurt en 1930, lorsqu'elle avait 14 ans, la famille a perdu la plus grande partie de son argent.Ses sœurs aînées l'ont soutenue pour qu'elle reste à l'école jusqu'à la fin de ses études, en 1932, ce qui lui a permis d'obtenir une bonne éducation. Elle aurait aimé aller à l'université, peut-être pour étudier la médecine, mais, financièrement, c'était hors de question[2].

Elle avait 17 ans quand Hitler est arrivé au pouvoir le . Ses sœurs aînées, maintenant mariée, décident d'émigrer : une en Palestine, l'autre aux États-Unis. En 1934, alors qu'elle avait 18 ans, King était effectivement seule.[3].

Elle est allée vivre avec d'autres jeunes dans une petite commune sioniste, où elle a travaillé en échange de nourriture et de logement. Elle a parlé de cette expérience : "Je leur dois beaucoup.... Cette commune.... m'a donné ou m'a enseigné une certaine indépendance, ce qui était inestimable", et, surtout, lui a appris à "survivre sans argent"[4].

Elle a commencé à penser devenir une artiste, bien que cela était vraiment un deuxième choix. Mais l'art était quelque chose qu'elle pouvait faire avec des ressources minimales, tant qu'elle pouvait subvenir à ses besoins.

Elle a été influencée à la fois par la sculpture médiévale et par la sculpture expressionniste, une partie importante de l'art d'avant-garde allemande, et en particulier par le travail du sculpteur sur bois, Ernst Barlach (1870–1938)[5].

Londres et Glasgow

Elle a été acceptée à la Royal Academy sur la base des dessins qu'elle avait apporté avec elle du temps où elle était à l'Académie des arts de Berlin.

Œuvres principales

Sun Ribbon

Sun Ribbon

Forward Surge

Forward Surge

Red Rings

Red Rings

Rings of Saturn

Rings of Saturn

Autres œuvres

Notes et références

Notes

  1. Son année de naissance est mal donnée dans de nombreuses sources publiées en 1918. Ces incohérences ont été résolues dans la mesure du possible.

Références

  1. Farewell Inge King
  2. James Gleeson: Transcript of interview with Inge King, 18 October 1979, for the research library, National Library of Australia, Canberra, 21. Personal details and quotations in the article, unless otherwise noted, have come from pages 21-32 of this transcript.
  3. Her third sister subsequently died in the holocaust.
  4. Gleeson 21.
  5. Judith Trimble: Inge King Sculptor, 2-3.
  6. Richard J. Evans: The Third Reich in Power, 168-175. A major exhibition of “degenerate art” was held in 1937. The exhibition was enormously popular, attracting more than 2 million visitors (Evans, 173).
  7. Gleeson, 22-23.
  8. Trimble, 4.
  9. Jane Eckett: “Binary Star: Inge and Grahame King”, 3, n.4; also 4, n.8, which refers to records of the "Vereinigte Staatsschulen für freie und angewandte Kunst". In the interview with Stanhope in 2006, King says that she started there in 1936-7, but this may be a mis-remembering.
  10. Trimble, 4. Also Jane Eckett: “Renewed Vows”, p 5, n 24.
  11. Eckett, “Binary Star”, 5.

Annexes

Bibliographie

  • Sasha Grishin, The Art of Inge King, (2014) Macmillan Art Publishing. (ISBN 978-1-922252-00-5)
  • Judith Trimble, Inge King Sculptor, (1996), Craftsman House N.S.W. (ISBN 976-641-048-8)
  • Judith Trimble and Ken McGregor, Inge King: Small Sculptures and Maquettes, (2009), MacMillan Mini-Art Series Number 10, Series editor Jenny Zimmer, (ISBN 978-1-921394-26-3)
  • Inge King, Sculpture 1945-1982: A Survey. Melbourne University Gallery, The University of Melbourne. Essay by Jenny Zimmer, (1982), (ISBN 0-86839-388-6)
  • (en) Grove Art Online, Oxford University Press, (ISBN 9781884446054, lire en ligne)

Film sur Inge King

A Thousand Different Angles, a Frontyard Films documentary on Inge King and her sculpture by Amanda King and Fabio Cavadini was screened on the Australian TV programme Artscape (ABC1, 2010). A five-minute extract is available online from the National Film and Sound Archive.

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