Ines Geipel

Ines Geipel, née Schmidt en 1960 à Dresde, (Saxe), est une athlète de République démocratique allemande, qui pratiquait le saut en longueur et le relais.

Biographie

Ta de grand-pêre, Otto Grunert (née 1905)[1], c'était Unterscharführer chez Schutzstaffel et Landesoberinspektor chez commissariat général de Riga pendant la période 1941-1944.[2],[3],[4] Ta de pêre, Lothar Geipel, c'était collaborateur officieux IM Gerhard de Stasi qui était responsible par la preparation de terreur à Allemagne de l'Ouest pendant la période 1972-1984.[5],[6] Ta de frère Robert "Robby" Geipel (1967-2018) c'était professeur d'arts plastiques chez un école.[7],[1],[8]

C'est à l'âge de 14 ans, lors d'une « spartakiade », compétition de jeunes se déroulant dans l'ex-RDA, que ses qualités athlétiques ont été repérées. Elle fut alors intégrée dans un programme destiné à développer les talents, au moyen, elle l'apprit plus tard, d'une politique axée sur le dopage d’État[9].

Au début des années 1980, elle figurait dans l'équipe est-allemande qui préparait les Jeux olympiques d'été de 1984 de Los Angeles. Durant cette année elle a battu, avec son club (et Bärbel Wöckel, Ingrid Auerswald et Marlies Göhr), le record du monde du 4 × 100 mètres en 42 s 20. Finalement, en raison du boycott des jeux par les pays du pacte de Varsovie, elle ne participa pas aux jeux.

Peu après, elle fut exclue de son sport : lors de la préparation aux jeux qu'elle effectuait au Mexique, elle était tombée amoureuse d'un athlète local avec qui elle avait élaboré un projet de défection. Des amis figurant parmi les opposants au régime sont une autre cause cette exclusion, exclusion qui se traduira également par une opération de l'appendicite au cours de laquelle son corps subira des actes destinés à la retirer définitivement du sport[9],[10].

Elle quitte l'Allemagne de l'Est en 1989, deux mois avant la chute du mur de Berlin, en passant par la Hongrie[10]. Installée en Allemagne de l'Ouest, elle étudie la philosophie puis s’emploie à dénoncer dans des livres les conditions du succès des sportifs de l'ex-RDA. En 2000, elle est l’une des plaignantes au procès de Manfred Ewald et Manfred Höppner, deux des plus hauts responsables du sport en ex-RDA, pour leur rôle dans la mise en place du système de dopage organisé[10].

Pour conclure son combat, elle a fait la demande, en 2005, à la fédération allemande de retirer des tablettes ses performances et records, dont le record du monde, bien que non homologué par l'IAAF[9].

Elle est devenue professeure dans une école d’art dramatique de Berlin[10].

Références

  1. (de) « Lesebericht: Ines Geipel, Umkämpfte Zone Mein Bruder, der Osten und der Hass », sur klett-cotta.de (consulté le )
  2. „Ihr Großvater mütterlicherseits war während des Nationalsozialismus Landesoberinspektor beim de:Generalkommissariat in Riga.“ (de) « 30 Jahre Mauerfall: Ex-DDR-Athletin und Autorin Ines Geipel: "Die DDR war ein Nebelland" », sur derstandard.de, (consulté le )
  3. „Es beginnt mit dem Großvater, mit Otto Grunert, der als SS-Mann in Riga sein Unwesen trieb.“(de) « Autorin Ines Geipel: „Friedensnobelpreis für die Ostdeutschen“ », sur deutschlandfunk.de, deutschlandfunk.de, (consulté le )
  4. (de) « Umkämpfte Zone (PDF, p. 4) », sur onleihe.de, Klett Cotta (consulté le )
  5. „Lothar Geipel, ihr Vater, hatte als Inoffizieller Mitarbeiter „Gerhard“ jahrelang für jene Abteilung des DDR-Staatssicherheitsdienstes gearbeitet, die sich mit der Vorbereitung von Terroranschlägen im Westen befasste. Ausgestattet mit dem gefälschten Personalausweis eines West-Berliner Musiklehrers, reiste Vater Geipel in die Bundesrepublik, um im Auftrag der Stasi das Wohnumfeld von geflüchteten DDR-Bürgern auszukundschaften.“ (de) « Doping in der DDR: Die Spielverderberin », sur FAZ.net, Frankfurter Allgemeine Zeitung, (consulté le )
  6. „Ihr Vater wiederum war Stasi-Agent. – Er war eigentlich Leiter des Pionierpalastes in Dresden. Von 1972 an wurde er jedoch zwölf Jahre im Westen eingesetzt(de) Thorsten Fuchs, « Weltklassesprinterin Ines Geipel: Ost und West haben nicht viel, was sie verbindet », sur rnd.de, Redaktionsnetzwerk Deutschland, (consulté le )
  7. (de) « avis de décès de Robert Geipel », sur sz-trauer.de, Sächsische Zeitung (consulté le )
  8. „Der 1967 geborene Robert, durchgehend "Robby" genannt, war Kunstlehrer. Nachdem er im Dezember 2017 seine Schwester anruft, fährt sie von Berlin nach Dresden und besucht ihn jeden Tag, bis ihn der Gehirntumor vier Wochen später besiegt.“ (de) « Einfach keine Antwort geben? », sur buecher.de, Frankfurter Allgemeine Zeitung, (consulté le )
  9. Frédéric Augendre et Caroline Bruneau, « Le beau combat d'Ines Geipel », Le Parisien, (consulté le )
  10. Thomas Wieder, « La course pour passer à l’Ouest de l’athlète est-allemande Ines Geipel », sur lemonde.fr, (consulté le )

Liens externes

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