Indicateurs de recherche et développement

Les indicateurs statistiques de recherche et développement (R-D)) décrivent les principaux aspects des systèmes de R-D. Ils sont des outils essentiels d'évaluation des politiques publiques de R-D, et sont au cœur des dispositifs de pilotage de ces activités.

La mesure des moyens

DIRD et DNRD

La DIRD est la dépense intérieure de recherche et développement. La DIRD correspond à la R-D exécutée en France quelle que soit l'origine des financements (publics ou privés, français ou étrangers). On note DIRDA la R-D exécutée par les administrations, DIRDE celle exécutée par les entreprises.

La DNRD est la dépense nationale de recherche et développement. Elle correspond au financement, par des entreprises ou des administrations françaises, des travaux de recherche réalisés en France ou à l’étranger. On note DNRDA les dépenses des administrations, DNRDE celles des entreprises.

La différence entre la DNRD et la DIRD correspond aux flux de financement vers l'étranger: organisations internationales telles que l’Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire (CERN) ou l'Agence spatiale européenne (ESA), Programme Cadre de Recherche et Développement Européen (PCRD).

Crédits budgétaires publics de R-D (CBPRD)

Les CBPRD sont la part du budget de l'État affecté à la R-D. Le Manuel de Frascati en donne la définition suivante :

« Les CBPRD couvrent non seulement la R-D financée par l’État et exécutée dans des établissements publics, mais également la R-D financée par l’État et exécutée dans les trois autres secteurs nationaux (entreprises, institutions privées sans but lucratif, enseignement supérieur) et aussi à l’étranger (y compris les organisations internationales). »[1]

Indicateurs scientométriques

Taux de citation

D’après une étude effectuée sur la période 1998-2008 par Thomson Reuters sur les publications scientifiques, En termes de citation globale les États-Unis occupent la première place, suivie de l'Allemagne, du Japon et de la France qui occupe donc la 5e place. La Chine se classe en dixième position et l'Inde en vingtième.

Dépôt de brevet

C'est l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) qui s'occupe de gérer les brevets. Le Pays qui dépose le plus de brevet par an est les États-Unis avec environ 45000 dépôts en 2010 suivie du Japon, de l’Allemagne et de la Chine. En 2010 la Chine a déposé plus de 12 000 brevets, en hausse de 56,2 % par rapport à l’année 2009. Les plus forte hausse se font dans les domaines de l’Ingénierie électrique (+33 %) et des Nanotechnologies (+220 %).

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes

  1. Définition 485, p. 161 de l'édition 2002
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