Imran Khan

Imran Khan (en ourdou : عمران خان) , né le à Lahore[1],[2], est un ancien joueur international de cricket et homme d'État pakistanais, Premier ministre du Pakistan depuis le .

Pour l'acteur de Bollywood, voir Imran Khan (acteur).

Pour les articles homonymes, voir Khan (homonymie).

Imran Khan
عمران خان

Imran Khan en 2019.
Fonctions
Premier ministre du Pakistan
En fonction depuis le
(3 ans et 28 jours)
Élection
Président Mamnoon Hussain
Arif Alvi
Prédécesseur Nasir-ul-Mulk
Ministre de l'Intérieur

(8 mois)
Premier ministre Lui-même
Prédécesseur Azam Khan
Successeur Ijaz Shah
Ministre de l'Énergie

(24 jours)
Premier ministre Lui-même
Prédécesseur Awais Leghari (indirectement)
Successeur Omar Ayub Khan
Député à l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(3 ans, 1 mois et 2 jours)
Élection
Circonscription NA-95 (Mianwali-I)
Législature 25e
Prédécesseur Obaidullah Shadikhel

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection
Circonscription NA-56 (Rawalpindi-VII)
Législature 24e
Prédécesseur Hanif Abbasi
Successeur Circonscription supprimée

(4 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection
Circonscription NA-71 (Mianwali-I)
Législature 22e
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Nawabzada Malik Amad Khan
Biographie
Nom de naissance Imran Ahmed Khan Niazi
Date de naissance
Lieu de naissance Lahore (Pendjab)
Nationalité pakistanaise
Parti politique Mouvement du Pakistan pour la justice
Conjoint Jemima Goldsmith (1995-2004)
Reham Khan (2015)
Bushra Bibi (depuis 2018)
Enfants 2
Diplômé de Université d'Oxford
Profession Joueur international de cricket
Religion Islam


Premiers ministres du Pakistan

Outre ses activités politiques, Khan est aussi un philanthrope et a surtout été un joueur vedette de l'équipe pakistanaise de cricket de 1971 à 1992 dont il a été le capitaine par intermittence sur la période 1982-1992. Après s'être retiré du cricket à la fin de la Coupe du monde de 1987, il a été rappelé pour rejoindre l'équipe en 1988. À 39 ans, Khan mena son équipe à la victoire de la Coupe du monde de 1992, la première et seule victoire du Pakistan en Coupe du monde.

En , Khan fonde et assure la présidence du Mouvement du Pakistan pour la justice (PTI), un parti politique longtemps marginal, dont il a été le seul membre élu au Parlement jusqu'en 2013[3]. Cependant, son parti émerge lors des élections de 2013 comme la troisième force du pays et lui-même est élu député, devenant l'un des principaux opposants. Son parti arrivant en tête des élections de 2018, il est élu Premier ministre en août de la même année.

Jeunesse et formation universitaire

Imran Khan est né à Lahore, dans la province du Pendjab, d'Ikramullah Khan Niazi, qui était ingénieur civil, et de Shaukat Khanum, morte d'un cancer en 1985. Il descend par son père d'Haibat Khan Niazi (en), général du padishah de l'Inde Sher Shah Suri et gouverneur du Pendjab[4], et par sa mère du poète-soldat et maître soufi Pir Roshan (en), inventeur de l'alphabet pachto[5]. Sa famille est originaire de Mianwali et issue d'une tribu pachtoune parlant saraiki. Il est élevé, avec ses quatre sœurs (une a été fonctionnaire aux Nations unies, une est femme au foyer, une est femme d'affaires et la dernière est médecin)[6], à Lahore dans un milieu aisé et cultivé.

Il fait sa scolarité à Lahore, au Aitchison College (en), puis en Angleterre, où il intègre le cours Philosophie, politique et économie du Keble College de l'université d'Oxford en 1972. Il y côtoie notamment Benazir Bhutto, femme politique majeure du Pakistan[7]. Imran Khan est parfaitement anglophone. Il parle aussi l'ourdou et le pachto.

Carrière sportive

Imran Khan a joué pour l'équipe pakistanaise de cricket de 1971 à 1992 et a été par intermittence son capitaine sur la période 1982-1992. Après s'être retiré du cricket à la fin de la Coupe du monde de 1987, il a été rappelé pour rejoindre l'équipe en 1988 à la demande du président de la République Muhammad Zia-ul-Haq. À 39 ans, Khan mena son équipe à la victoire de la Coupe du monde de 1992[8], la première et seule victoire du Pakistan en Coupe du monde. Il est distingué par l'ICC Cricket Hall of Fame[9], temple de la renommée dont il fait partie des 55 premiers élus[10]. Deux autres Pakistanais figurent dans cette introduction initiale, Hanif Mohammad (en) et Javed Miandad (en)[9].

Philanthropie

Après sa retraite du cricket en 1992, et durant plus de quatre ans, Imran Khan se consacra entièrement à des activités philanthropiques. En 1991, il avait fondé le Shaukat Khanum Memorial Trust, une association caritative nommée en hommage à sa mère, Shaukat Khanum. Pour le premier accomplissement du Memorial Trust, Khan instaura le premier et seul hôpital pour cancéreux du Pakistan, construit avec des dons et des fonds dépassant les 25 millions de dollars, que Khan collecta dans le monde entier. En mémoire de sa mère, qui décéda d'un cancer, le Shaukat Khanum Memorial Cancer Hospital & Research Centre (en), un hôpital caritatif pour cancéreux couvrant gratuitement 70 % des patients, ouvrit à Lahore le [6].

Il a aussi créé dans la région rurale de Mianwali, d'où est issu son père, une université aux coûts réduits[6].

Carrière politique

Fondation du PTI et débuts difficiles

Imran Khan en .

Quelques années après la fin de sa carrière professionnelle dans le cricket, Khan s'engagea dans la vie politique. Il admit n'avoir jamais voté à une élection auparavant. Depuis lors, ses travaux politiques majeurs ont consisté à s'opposer aux dirigeants politiques au pouvoir, tels que Pervez Musharraf ou Asif Ali Zardari, ainsi qu'aux politiques étrangères avec les États-Unis et le Royaume-Uni.

Il a fondé son propre parti politique, le Mouvement du Pakistan pour la justice Pakistan Tehreek-e-Insaf », PTI), le . Il échoue aux élections législatives de 1997, en ne remportant aucun siège. En revanche, le PTI obtient un siège aux élections législatives de 2002, grâce à l'élection d'Imran Khan dans une circonscription de l'Assemblée nationale du district de Mianwali[11].

En 2007, Imran Khan et son parti s'engagent dans le mouvement des avocats, de même que d'autres partis d'opposition, pour protester contre la révocation de nombreux juges par le président Pervez Musharraf. C'est dans ce contexte que son parti boycotte les élections législatives de 2008.

Ascension politique et élections de 2013

Rassemblement politique du Mouvement du Pakistan pour la justice à Abbottabad, en .

Dès 2011, à l’approche des élections législatives de 2013, son parti profite d'une attention soudaine, réunissant des foules importantes et bénéficiant du ralliement de nombreux hommes politiques, venant notamment des trois principaux partis.

Dans le cadre de l'affaire du mémorandum qui provoque une crise politique en 2011-2012, Imran Khan demande des élections anticipées. Il indique par ailleurs qu'il ne soutiendrait pas d'action anti-constitutionnelle de la part de l'armée, en référence à des rumeurs de coup d'État[12].

En vue des élections de 2013, il indique son ambition de devenir Premier ministre et cherche donc à obtenir une majorité pour son parti[13]. Il dénonce les deux partis historiques, centre son discours autour de la lutte contre la corruption et pour l'union du pays, en rejetant toute influence étrangère et cherchant à protéger la souveraineté du pays. Il s'oppose aux attaques de drones américains dans les régions tribales ainsi qu'à la lutte armée contre les talibans anti-gouvernementaux, et dit rechercher une solution politique[14] ; cela lui attire néanmoins des critiques, de naïveté ou de collusion avec les talibans[6].

Le , à quatre jours du scrutin, il est victime d'une chute lors d'un meeting, ce qui lui vaut d'être hospitalisé pour des fractures[15].

Les sondages publiés en 2012 donnent son parti entre la première et troisième position, avec entre 17 et 31 % des voix. Mais c’est finalement Nawaz Sharif et son parti qui remportent les élections, ce premier devenant Premier ministre. Imran Khan est pour sa part élu député simultanément dans trois circonscriptions nationales : avec 62 % des voix dans la première de Peshawar, 50,2 % dans la septième de Rawalpindi et 61,6 % dans la première de Mianwali[16]. De même, son parti s'inscrit comme la troisième force de l'Assemblée nationale et surtout, il remporte le scrutin dans la province de Khyber Pakhtunkhwa et mène une coalition gouvernementale, dirigée par un proche de Khan, Pervez Khattak.

Figure de l'opposition

Imran Khan rencontre John Kerry en 2013.

Bien que reconnaissant dans un premier temps la défaite de son parti aux élections législatives de 2013, Imran Khan dénonce rapidement des fraudes électorales à Karachi en faveur du parti local, puis dans le Pendjab en faveur du vainqueur de l'élection, la Ligue musulmane du Pakistan (N). Les plaintes déposées à la Cour suprême aboutissent rapidement à un nouveau scrutin dans une circonscription très contestée de Karachi, mais les recours déposés à propos de 55 circonscriptions du Pendjab ne donnent rien[17].

En , il lance en parallèle avec Mohammad Tahir ul-Qadri une marche politique partant de Lahore et terminant par un sit-in dans la capitale Islamabad. Il demande de nouvelles élections législatives et la démission du Premier ministre Nawaz Sharif. Rencontrant un certain succès, il réunit entre 100 000 et million de personnes dans des rassemblements dans l'ensemble pacifiques. En , alors que les négociations avec le gouvernement n'ont rien donné et que la mobilisation s’essouffle, Imran Khan met un terme au mouvement peu après le massacre de l'école militaire de Peshawar, invoquant des « raisons de sécurité » et le besoin d'« unité nationale »[18].

Première place aux élections législatives de 2018

Composition de l'Assemblée nationale après les élections de 2018, avec le parti d'Imran Khan en rouge.

Pour les élections législatives de 2018, son mouvement fait partie des deux favoris avec le pouvoir sortant. Imran Khan établit d'ailleurs à l'occasion de celles-ci un virage plus conservateur, indiquant par exemple vouloir sauvegarder la loi interdisant le blasphème[19],[7]. Ses opposants lui reprochent de vouloir ainsi s'attirer le vote des conservateurs religieux[20]. En revanche, son programme accorde une place signifiative à l'écologie et il promet des investissements dans l'éducation et la santé. Ses promesses relatives à la scolarisation des enfants ont été saluées par la lauréate du prix Nobel de la paix Malala Yousafzai[21].

Durant la campagne, le clan Sharif accuse la puissante armée pakistanaise de comploter contre lui et de favoriser le PTI, alors que certains médias et fonctionnaires notent une répression à l'encontre du parti sortant et dénoncent des censures[22],[23]. Le , il arrive largement en tête des législatives mais sans obtenir de majorité absolue, bien que ses rivaux dénoncent des fraudes électorales. Il entame alors des négociations pour former un gouvernement de coalition avec des petits partis et des indépendants[24].

Coalition et investiture

Le , le PTI annonce avoir trouvé un accord en vue de former un gouvernement de coalition, ralliant des candidats indépendants, la Ligue musulmane du Pakistan (Q), le Parti baloutche Awami et la Grande alliance démocratique ainsi que le Mouvement Muttahida Qaumi[25],[24]. Il reçoit le l'investiture de l'Assemblée nationale par 176 voix favorables, soit quatre de plus que la majorité requise. Son élection est saluée par une ovation, tandis que Shehbaz Sharif obtient 96 voix et que d'autres partis s'abstiennent lors de ce scrutin. En arrivant au pouvoir, il interrompt l'alternance traditionnelle entre le Parti du peuple pakistanais et les factions de la Ligue musulmane du Pakistan, notamment celle de Nawaz[26].

Peu après son élection, il déclare : « Je suis ici après vingt-deux ans de combats. Aucun dictateur ne m'a pris en charge »[27]. Il promet aussi une enquête sur de possibles irrégularités lors des législatives[28], ainsi que d'œuvrer à un possible rapprochement avec l'Inde[29]. Sa prestation de serment a lieu le lendemain [28]. La cérémonie a été organisée le matin au palais présidentiel d'Islamabad, et y ont assisté des dirigeants nationaux et internationaux, ainsi que l'équipe du Pakistan de cricket championne du monde en 1992 et certains joueurs indiens de cricket[30]. Durant la cérémonie, il promet de « faire preuve d'une foi sincère et de fidélité au Pakistan »[31].

Le , face à un tollé au sujet de son appartenance à la communauté ahmadie, il annule la nomination d'Atif Mian comme conseiller économique[32].

Politique économique

Imran Khan rencontre Donald Trump, en .

Bien qu'il hérite d'une économie dynamique, la situation financière du pays est très fragile et fait face à une crise de la balance des paiements. Paradoxalement, les investissements chinois du corridor économique Chine-Pakistan ont accru l'endettement du pays et profitent peu aux entreprises locales[33]. Le gouvernement fait alors appel à l'aide du Fonds monétaire international en échange de mesures d'austérité. Afin de réduire le déficit budgétaire, Imran Khan annonce en juillet 2019 des hausses de taxes, des coupes dans les budgets de l'éducation et de la santé, une hausse des prix subventionnés de l'énergie et une dévaluation monétaire. Le budget de l'armée est toutefois préservé[34]. En conséquence, la croissance économique chute, l'inflation explose et la pauvreté repart à la hausse après des années de baisse[35].

Politique intérieure et contestation

Au pouvoir, Imran Khan est accusé de dérive autoritaire et de servir les intérêts des militaires. Il s'entoure notamment des nombreuses personnalités réputées proches de l’establishment, comme Ijaz Shah, Rashid Ahmed, Shireen Mazari ou Pervez Elahi. Peu après sa prise de fonction, il interdit à l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif et à sa fille Maryam de quitter le territoire national, alors qu'ils purgent respectivement des peines de dix et sept ans de prison pour corruption, ce qui lui vaut des accusations de « vendetta »[36].

Le , un cortège de près de 20 000 de partisans de Fazal-ur-Rehman arrive à Islamabad pour réclamer la chute du gouvernement d'Imran Khan. Il reçoit également le soutien du Parti du peuple pakistanais (PPP) et de la Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz (LMP-N)[37].

À compter d', le pays est le théâtre de plusieurs vastes manifestations contre le gouvernement. Celles-ci sont organisées par neuf partis d’opposition qui ont formé une plateforme commune appelée le Mouvement démocratique pakistanais pour lancer une agitation nationale contre le gouvernement. Celle-ci comprend notamment le PPP, la LMP-N, ou encore le Jamiat Ulema-e-Islam (F). Dans le même temps, les salariés de la santé (LHW) ont également entamé un mouvement de grève pour demander plus d’investissements dans le secteur et de meilleurs salaires[38].

Idéologie

Imran Khan en 2013, au 125e anniversaire du Financial Times.

Imran Khan est souvent décrit comme populiste et régulièrement critiqué pour son manque de régularité et son incohérence politique. Longtemps vu comme un libéral, il devient plus conservateur au fil des années et est même parfois vu comme un rigoriste religieux. Il indique lui-même puiser ses références dans l'Islam mais aussi dans la social-démocratie scandinave et loue l'État-providence. Il critique cependant le marxisme qui aurait « supprimé la religion de la société » ainsi que le « féminisme occidental » qui aurait « dégradé le rôle de la mère ». Dans ses discours publics et le programme de son parti, Imran Khan met surtout en avant la lutte contre l'élite politique dynastique, la corruption et le favoritisme et plaide pour le développement des services publics[7],[19].

Pour le sénateur communiste Afrasiab Khattak, Imran Khan « veut être perçu comme un homme spirituel et religieux, mais dans sa vie privée, il est plus libéral que le plus libéral des Pakistanais ». Il est aussi régulièrement accusé d'être influencé par la puissante armée pakistanaise, qui verrait en lui le moyen de diviser la classe politique[7].

Il est critique à l'égard des États-Unis, tout en multipliant les marques de sympathies vis-à-vis de la Chine, qui investit économiquement beaucoup au Pakistan[39]. Ainsi, il ne critique pas Pékin, premier partenaire économique du Pakistan, au sujet des musulmans Ouïghours internés dans des camps mais s'en prend en 2020 au président français Emmanuel Macron pour sa défense des caricatures de Mahomet, convoquant même l'ambassadeur de France[40]. De même, le , il suscite la controverse en qualifiant Oussama ben Laden de « martyr »[41]. À l'inverse, il soutient l'acquittement de la chrétienne Asia Bibi en et promet d'assurer sa sécurité[42].

En -, à la suite des propos d'Emmanuel Macron sur la liberté de caricaturer (dans le contexte du procès de l'attentat contre Charlie Hebdo et de l'assassinat de Samuel Paty), l'organisation islamiste Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) lance plusieurs manifestations au Pakistan. Pour mettre fin à la mobilisation, Imran Khan conclut alors un accord avec le groupe islamiste prévoyant une rupture des liens diplomatiques et économiques avec la France[43]. Après des manifestations violentes demandant son application en avril 2021, Imran Khan désavoue l'accord, au motif qu'une détérioration des relations avec la France impacterait les exportations de textiles pakistanais vers l'Union européenne. Il demande aux pays occidentaux d'interdire le blasphème au même titre que la négation de la Shoah et déclare partager les objectifs du TLP en rejetant ses méthodes[44].

Vie privée

Il s'est marié à Jemima Goldsmith en 1995 à la grande mosquée de Paris, avec laquelle il a deux fils : Suleiman Isa Khan, né en 1996 et Qasim Khan, né en 1999. Ils ont divorcé à l'amiable en 2004 et Imran Khan vit à Islamabad depuis, après avoir longuement fréquenté les endroits huppés de Londres et accumulé les conquêtes[6]. En 2015, il se marie en secondes noces avec Reham Khan, journaliste à la télévision pakistanaise, mais l'union est de courte durée.

En 2018, il officialise son union avec Bushra Manika (en) qu'il désigne comme ayant été sa « guide spirituelle », ce qui, selon lui, l'éloigne de son passé de « jet setteur ». Il affirme l'avoir rencontrée entièrement voilée et l'avoir épousée pour sa spiritualité[19].

Références

  1. (en) « Imran Khan | Biography & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. Le JDD, « Pakistan : l’ancienne star de cricket Imran Khan va-t-il devenir Premier ministre? », sur lejdd.fr (consulté le )
  3. (en) Imran Khan: ‘What I do now fulfils me like never before’ - publié le 6 août 2006 dans The Sunday Times
  4. (en) Catriona Luke, « The enigma inside a paradox wrapped in a conundrum », The Friday Times, 3 août 2018.
  5. (en) Khaled Ahmed, « Will Imran Khan go to Kaniguram? », The Express Tribune, 8 septembre 2012.
  6. Anne Nivat, « L'intriguant Mister Khan », Vanity Fair n°10, avril 2014, p. 126-135 et 170-171.
  7. Le Pakistan s’apprête à élire un Trump bis à sa tête sur Slate.fr, le 19 juillet 2018
  8. (en) Mohammad Ramis, « Flash back 1992 World Cup Final: An ambition fulfilled », sur espncricinfo.com, .
  9. (en) « Imran Khan enters ICC Hall of Fame », sur tribune.com.pk, .
  10. (en) Vinode Mamchan, « Hall inducted into ICC hall of fame », sur guardian.co.tt, .
  11. (en) Pakistan MPs in election boycott - publié le 2 octobre 2007 sur le site de BBC News
  12. (en) PTI will not support any unconstitutional step by army: Imran Khan sur The Expres Tribune, le 11 janvier 2012.
  13. (en) I will be next prime minister, says Imran sur Pakistan Today, le 5 mars 2012.
  14. (en) PTI calls for solving Taliban problem politically sur Dawn.com, le 17 octobre 2012.
  15. « Pakistan: Imran Khan hospitalisé après une chute, 18 morts dans trois attentats » (consulté le )
  16. (en) NA-Pakistan 2013 - Commission électorale du Pakistan
  17. (en) Imran harping on poll rigging for political gains sur The News, le 3 mai 2014
  18. (en) Imran Khan Announce to Ends Islamabad Sit-in over Peshawar Attack sur The Pak Media, le 17 décembre 2014
  19. (en) Au Pakistan, Imran Khan met du people rigoriste dans la politique sur Libération, le 19 février 2018
  20. (en) Imran Khan criticised for defence of Pakistan blasphemy laws sur The Guardian, le 9 juillet 2018
  21. Le Point, magazine, « Pakistan: l'ex-champion de cricket Imran Khan élu Premier ministre », sur Le Point (consulté le )
  22. Pakistan: pas de docteur personnel pour l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif emprisonné et souffrant sur L'Express, le 23 juillet 2018
  23. Avant des élections au Pakistan, l'ombre de l'armée sur la presse sur L'Express, le 29 juin 2018
  24. (en) Pakistan election: Imran Khan begins coalition talks as opposition parties protest 'rigged' vote sur independent.co.uk, le 28 juillet 2018
  25. « Pakistan : le parti d'Imran Khan affirme pouvoir former une coalition à l'Assemblée », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  26. (en) Pakistan. L’ex-champion de cricket Imran Khan devient Premier ministre sur ouest-france.fr, le 17 août 2018
  27. « Pakistan: Imran Khan, ex-star du cricket désormais Premier ministre », sur LExpress.fr (consulté le )
  28. AFP, « L’ex-champion de cricket Imran Khan prend les rênes du Pakistan » , sur Libération, (consulté le )
  29. « Imran Khan et les relations indo-pakistanaises: vers un nouveau départ? - Asie-Pacifique - RFI », sur RFI (consulté le )
  30. « Pakistan : le nouveau premier ministre Imran Khan a prêté serment », sur Le Monde.fr (consulté le )
  31. Le Point, magazine, « Nouvelle ère pour le Pakistan avec Imran Khan Premier ministre », sur Le Point (consulté le )
  32. La-Croix.com, « Au Pakistan, le gouvernement renonce à nommer un conseiller ahmadi », sur La Croix (consulté le )
  33. Julien Bouissou, « Entre la Chine et le Pakistan, la “route de la soie” est devenue un corridor de la dette », sur Le Monde, (consulté le )
  34. « Pakistan: Imran Khan présente ses mesures d'austérité budgétaire - Asie-Pacifique - RFI », sur RFI (consulté le )
  35. (en) In Pakistan, millions more to fall below poverty line sur The Express Tribune, le 11 décembre 2019
  36. « Pakistan. Le nouveau Premier ministre déjà accusé de “vendetta” », sur Courrier international (consulté le )
  37. « Manifestation au Pakistan: ultimatum des islamistes au gouvernement », sur Le Point (consulté le )
  38. « Pakistan. Le premier ministre Imran Khan pourrait être poussé dehors », sur L'Humanité, (consulté le )
  39. Jean-Marc Gonin, « Imran Khan, un capitaine aux commandes », Le Figaro Magazine, semaine du 3 août 2018, p. 12-13.
  40. Vincent Jolly, « Imran Khan, les doubles discours du Premier ministre pakistanais », Le Figaro Magazine, , p. 22-23 (lire en ligne).
  41. « Pakistan: le Premier ministre fait scandale en qualifiant Ben Laden de "martyr" - Le Point », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  42. (en) « PM Imran says Asia Bibi case verdict according to constitution » sur geo.tv, 31 octobre 2018.
  43. Emmanuel Derville, « Au Pakistan, les islamistes se déchaînent contre la France », sur Le Figaro, (consulté le ).
  44. (en) « TLP and govt have the same objective but our methods are different: PM Imran », sur Dawn.com, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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