Ignazio Giunti

Révélé par ses performances dans les épreuves d'endurance (comme notamment sa deuxième place à la Targa Florio en 1968, et la même année, sa quatrième place aux 24 Heures du Mans), Ignazio Giunti est recruté en 1970 par la Scuderia Ferrari, qui l'intègre à son programme « Sport » (ce qui lui permet de remporter en début d'année les 12 Heures de Sebring) mais aussi à son programme Formule 1, où il partage de manière plus ou moins équitable la deuxième voiture avec Clay Regazzoni. Malgré une belle quatrième place dès son premier Grand Prix (en Belgique), Giunti souffre de la comparaison à distance avec Regazzoni et ne disputera finalement que quatre courses.

Pour la saison 1971, bien que son programme en Formule 1 soit reconduit, c'est surtout en Sport que Giunti reporte ses espoirs. Le 10 janvier, lors des 1 000 km de Buenos Aires, manche du championnat du monde des voitures de sport, masqué par la Ferrari de Mike Parkes qui le précédait, il heurte l'arrière de la Matra 660 de Jean-Pierre Beltoise en panne d'essence, poussée par son pilote au milieu de la piste. La violence de l'impact et l'incendie qui s'ensuit ne laissent aucune chance à Giunti, qui meurt dans l'accident[1].

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