Ignace Ephrem II Karim

Ignace Ephrem II Karim (en arabe : إغناطيوس أفرام الثاني ; en syriaque : ܐܝܓܢܐܛܝܘܣ ܐܦܪܝܡ ܬܪܝܢܐ), également orthographié Ignace Aphrem II Karim, né le à Qamichli en Syrie, est le 123e primat de l'Église syriaque orthodoxe. Il porte le titre de « Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient ».

Ignace Ephrem II Karim
ܐܝܓܢܐܛܝܘܣ ܐܦܪܝܡ ܬܪܝܢܐ

Ignace Ephrem II Karim

Titre Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient
(Primat et patriarche de l'Église syriaque orthodoxe)
(2014-)
Prédécesseur Ignace Zakka Ier
Biographie
Nom de naissance Saïd Karim
en syriaque : ܣܥܝܕ ܟܪܝܡ
en arabe : سعيد كريم
Naissance
Qamichli (Syrie)

Biographie

Sa famille syriaque est originaire du village d'Ehwo dans le Tour Abdin, son prénom de baptême est Cyrille.

Il entra au séminaire théologique Saint-Éphrem à Atchaneh au Liban en 1977. De 1984 à 1988, il poursuivit ses études supérieures, au séminaire copte du Caire.

Cyrille fut ordonné hiéromoine en 1985, pendant un an de 1988 à 1989, il fut le secrétaire du patriarche Ignace Zakka Ier Iwas d'Antioche ainsi que professeur au monastère Mor Ephrem de Maaret Saidnaya.

En 1989, il entre au St Patrick's College de Maynooth, dans lequel il obtint une licence en théologie en 1991 et un doctorat (Divinitatis Doctor) en 1994. Pendant cette période, il s'occupa aussi de la communauté syriaque orthodoxe du Royaume-Uni.

Il est l'auteur de plusieurs livres.

Élection

Il fut consacré évêque dans la cathédrale syriaque orthodoxe Sainte-Marie de Kameshli le  ; chargé de l'Est américain, dont le siège est à Teaneck, dans le New Jersey.

Le synode réuni au monastère Saint-Jacques-Baradée d'Atchaneh au Liban, l'élit comme patriarche le [1],[2]. À cette occasion, il est reçu par le pape François[3].

Patriarcat

Depuis le début de la guerre en Syrie, il soutient l'État de Bachar-el-Assad, contre le chaos djihadiste, comme tous les autres patriarches des communautés chrétiennes de Syrie. Il a ainsi demandé à l’Occident d’« arrêter d’armer et de soutenir les groupes terroristes qui détruisent le pays et massacrent les peuples syriens »[4].

Le , il échappe de peu à un attentat-suicide, qui a fait trois morts et cinq blessés lors d'une commémoration du génocide assyrien à Qamichli, dans le Nord de la Syrie[5].

Avec les patriarches orthodoxe et grec-melkite catholique d’Antioche Jean X et Joseph Absi, il a condamné en 2018 les bombardements de Barzé et de Him Shinshar par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, que Leurs Béatitudes ont qualifié notamment d'« agression injuste » qui « encourage les organisations terroristes »[6].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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