Identité de genre

L'identité de genre se réfère en sociologie au genre auquel une personne appartient.

Ne doit pas être confondu avec Identité sexuelle.

En sciences sociales, le sexe ou le type sexuel d'une personne désigne les caractéristiques biologiques (génétique, chromosomes, hormones, notamment) et le genre renvoie à une construction sociale. L'identité de genre peut être non alignée sur l'identité sexuelle. Elle est également distincte de l'orientation sexuelle (hétérosexualité, bisexualité, pansexualité, homosexualité, etc.)[1].

Le terme « identité de genre » est généralement préféré (par exemple, dans des recommandations européennes) au terme lié d'« identité sexuelle », pour éviter une confusion avec l'orientation sexuelle ou pour centrer le caractère masculin ou féminin sur le seul facteur du ressenti de la personne, et non sur ses caractéristiques biologiques.

Origine

Les psychologues ont commencé à étudier le développement de l'identité de genre des enfants pendant les années 1950 et 1960, en partie pour comprendre les origines de l'homosexualité (à l'époque encore pensée comme un trouble psychique). Le Gender Identity Research Project fut fondé en 1958 à l'Université de Californie à Los Angeles pour étudier les personnes intersexuées et les personnes transgenres.

Le psychanalyste Robert Stoller parle de beaucoup des résultats de leurs analyses dans son livre Sex and Gender: On the Development of Masculinity and Femininity[2]. On lui attribue aussi l'introduction du terme « gender identity » lors du Congrès Psychoanalytique International de 1963.

Le psychoendocrinologiste John Money joua également un rôle important dans le développement des premières théories concernant l'identité de genre. Son travail à la clinique de l'identité de genre à l'Université Johns-Hopkins (établie en 1965) développa et fit connaître la théorie interactionniste de l'identité de genre qui suggère que l'identité de genre reste fluide et sujette à négociation constante jusqu'à un certain âge. Son livre Man and Woman, Boy and Girl[3], fut très utilisé dans les universités[4]. Les travaux de John Money ont fait l'objet de nombreuses et vives critiques (voir également David Reimer)[5].

Développement de l'identité de genre chez l'enfant

La théorie de l'apprentissage social de Albert Bandura rend compte de certains des aspects de l'identité de genre. Cette théorie directement inspirée du béhaviorisme met l'accent sur le rôle de l'imitation de modèles de comportements. Bandura défendait l'idée que les enfants imitaient plus fréquemment les modèles de leur sexe. Cette théorie cependant ne fournit pas une explication exhaustive de tous les processus psychologiques et biologiques impliqués[6].

Lawrence Kohlberg, dans les années 1960, a proposé un modèle cognitif expliquant et décrivant le développement de l'identité de genre. Entre deux ans et trois ans et demi, stade de l'identité de genre de base (basic gender identity), l'enfant devient conscient qu'il appartient à un genre particulier, garçon ou fille. L'enfant apprend d'abord le label qui lui correspond (garçon ou fille) et découvre ensuite que les mêmes termes s'appliquent à d'autres personnes. Au stade suivant, le stade de la stabilité du genre (trois ans et demi à quatre ans et demi), l'enfant comprend que le sexe est permanent, mais il pense aussi qu'en changeant d'apparence (un garçon se déguisant en fille et vice-versa), le sexe change. Les confusions liées aux apparences sont communes à cet âge : un chat n'est plus forcément un chat si l'expérimentateur le coiffe d'un masque de chien[6]. Enfin, vers quatre ans et demi à sept ans, au stade de consistance du genre (gender consistency) l'enfant se rend compte que le sexe ne change jamais, quelle que soit la situation[6]. La théorie de Kohlberg postule que lorsque l'enfant apprend qu'il est un garçon ou une fille, il cherche des informations en accord avec son sexe et agit en fonction de ces données.

La théorie du schème du genre de Sandra Bem s'inspire de l'approche de la théorie sociale cognitive de Bandura et de la psychologie du développement cognitif de Jean Piaget dont elle emprunte le concept de schème. Le schème du genre est « une représentation mentale d'un ensemble de comportements qui aide l'enfant à traiter l'information relative à ce que signifie être un garçon ou une fille ». Bem propose que l'enfant développe un schème du genre en observant dans son environnement comment la société catégorise les personnes en fonction de leur genre. Une fois que l'enfant réalise à quel genre il appartient, il ajuste son comportement à ce schème[7]. Cependant, cette théorie souffre de plusieurs limites. Elle prédit que l'enfant développe des comportements de plus en plus stéréotypés à mesure que des connaissances sur les genres masculin et féminin se consolident, or plusieurs chercheurs observent que c'est l'inverse qui se produit et que l'enfant comprend de mieux en mieux la complexité des rôles et intègre mieux les informations contradictoires sur les sexes (Bussey et Bandura, 1999 ; Martin et Ruble, 2004)[7].

Quand l'identité de genre d'un individu est masculine, mais que son assignation de genre est féminine (ou vice-versa), l'individu peut vivre une dysphorie de genre, un sentiment de détresse causé par son expérience de vie dans un genre qu'il ou elle sent ne pas lui correspondre. Les personnes concernées comparent parfois ce sentiment à celui d'être un gaucher contrarié.

Certaines recherches[réf. nécessaire] ont été menées en demandant à des personnes transgenres adultes à quel âge elles se sont rendu compte que leur identité de genre n'était pas celle que leur imposait la société. Ces études suggèrent que l'âge de formation de l'identité de genre se situe autour de deux ou trois ans. Des critiques[réf. nécessaire] ont été adressées à ces recherches, les déclarant biaisées par l'absence de questionnement sur l'âge de découverte de l'identité de genre chez les personnes cisgenres.

L'accès à une hormonosubstitution et la chirurgie de réassignation sexuelle est généralement contrôlée par les médecins. L'une des questions que posent certains[réf. nécessaire] pour distinguer entre les « vraies » personnes transgenres et de supposés imposteurs est l'âge de la première identification au sexe opposé. Les chercheurs[réf. nécessaire] pourraient donc avoir involontairement exclu certaines personnes de leurs recherches en essayant de déterminer l'âge de la formation de l'identité de genre. Les transgenres ont pu se sentir obligés de donner la « bonne » réponse dans l'espoir d'obtenir la thérapie par hormones de substitution. Patrick Califia, auteur de plusieurs ouvrages sur la sexualité[8], indique que les personnes transgenres savaient quelles réponses donner lors des questionnaires médicaux afin d'avoir droit à la thérapie et/ou la chirurgie :

« Aucun des spécialistes en sexualité ne semble réaliser qu'ils sont eux-mêmes responsables de cette situation où des personnes transgenres doivent décrire un ensemble prédéfini de symptômes et réciter une histoire qui a été élaborée en termes clairement prescrits pour obtenir des médecins l'autorisation d'accéder à ce qui devrait être leur droit inaliénable. »

Différence entre identité de genre et sexe : transidentités

Certains individus éprouvent un inconfort entre leur genre assigné à la naissance et leur identité de genre réelle, notamment les personnes transgenres, et une partie des personnes intersexes.

Les personnes intersexes sont nées avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques de « mâle » et « femelle ». Elles peuvent donc parfois être classées selon un genre ressenti comme inadapté ou étranger. Les causes de la transidentité sont moins bien établies ; elles ont été le sujet de beaucoup de conjectures et aucune théorie psychologique n'a fait consensus. Les théories se basant sur une différence sexuelle dans le cerveau sont relativement récentes et difficiles à mener car elles requièrent une analyse destructive des structures internes du cerveau.

La chirurgie de réassignation sexuelle permet aux personnes trans qu'une intervention médicale modifie leurs organes génitaux.

Statistiques

Selon un article paru dans le journal conservateur The New Atlantis (en), 0,6% des adultes américains s'identifieraient à un genre ne correspondant pas à leur sexe biologique[9].

Droit international des droits de l'homme

Les Principes de Yogyakarta, qui est un document sur l'application sur le droit international des droits de l'homme donnent une définition sur l'identité de genre. L'identité de genre y est compris comme faisant référence à l'expérience intime et personnelle de son genre profondément vécue par chacun, qu'elle corresponde ou non au sexe assigné à la naissance, y compris la conscience personnelle du corps (qui peut impliquer, si consentie librement, une modification de l'apparence ou des fonctions corporelles par des moyens médicaux, chirurgicaux ou autres) et d'autres expressions du genre, y compris l'habillement, le discours et les manières de se conduire[10]. Son Principe 18 refuse la classification de l'identité de genre comme maladie mentale et l'« Annotation de jurisprudence sur les Principes de Yogyakarta » dénonce cette classification comme une cause des maltraitances médicales y compris l'électroconvulsivothérapie[11].

Relation avec le genre social

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Le genre social est l'expression psychosociale de l'identité de genre, à savoir l'ensemble des comportements sémiotiques sociaux assignés par l'ensemble d'un groupe à chaque personne en fonction de son sexe[réf. nécessaire].

La société française, comme la plupart des sociétés, admet l'existence de deux genres sociaux bien distincts et très codifiés : homme et femme. Ce constat est tiré de l'observation biologique des types sexuels.

Le genre social est attribué d'après le sexe dès la naissance. Un enfant qui naît avec un pénis (sexe) sera désigné comme garçon (genre) et la société attendra de lui qu'il se comporte d'une certaine manière pour cette raison (rôle de genre)[réf. nécessaire]. Les sociétés tendent donc à assigner certains rôles aux individus mâles et d'autres aux individus femelles, selon leur manière de déterminer le genre. Dans certaines cultures, il existe d'autres genres sociaux, par exemple les mâles chirurgicalement castrés, les eunuques (voir aussi hijra). Le lien entre l'identité de genre et le genre social peut être flou.

Des recherches faites dans les domaines de la biologie et de la sociologie ont fortement soutenu le point de vue « le sexe entre les oreilles est plus important que le sexe entre les jambes »[réf. nécessaire], qui implique que les personnes adoptent le genre social de leur identité de genre et s'expriment en tant qu'homme, femme ou autre selon leur identité de genre. Il peut être très difficile de déterminer, par exemple, si une drag queen en particulier est une personne à identité de genre féminine qui apprend le genre social féminin ou si c'est une personne avec une identité de genre masculine qui aime imiter le genre social féminin pour amuser les autres ou pour se moquer des personnes plus strictes de sa culture ou encore pour toute autre raison.

Tous les individus ont une identité de genre mais toutes les identités de genre ne sont pas sanctionnées ou validées de la même façon par les normes sociales en vigueur. Aujourd'hui[Quand ?], l'expérience et l'identité de genre débordent de la binarité[Selon qui ?][12].

Troisième genre reconnu socialement

Les Fa'afafine

Dans certaines cultures polynésiennes, les fa'afafine sont un troisième genre au même niveau que les hommes et les femmes. Ils sont biologiquement mâles mais se comportent de manière considérée comme typiquement féminine. Selon Tamasailau Sua'ali'i, les fa'afafine de Samoa sont physiologiquement incapables de reproduction. Les fa'afafine sont acceptés en tant qu'un genre naturel et ne sont ni discriminés ni méprisés[13]. Les fa'afafine renforcent leur féminité par le fait qu'elles(ils) ne sont attirées que par les hommes hétérosexuels et attirent uniquement l'attention de ceux-ci. Elles (ils) ont été (et sont toujours) initialement reconnues par leur choix de travail, les fa'afafine exécutent les travaux de maison identifiés comme féminins[14].

Hijra

Dans la culture du sous-continent indien, un hijra n'est considéré ni homme ni femme. La plupart sont biologiquement hommes ou intersexués, mais certains sont biologiquement femmes.

Identité de genre - sous la surface

La plupart des gens sont considérés comme « cisgenres » (« cisgender » en anglais), leur identité de genre étant la même que leur sexe (par exemple, un enfant né avec des organes sexuels féminins, élevé en tant que fille et qui se sent femme). Avant le XXe siècle, le sexe d'une personne était déterminé seulement par l'apparence des organes sexuels visibles, mais depuis la découverte des chromosomes et des gènes, ceux-ci sont aussi utilisés. Les personnes de sexe féminin ont des organes sexuels féminins et deux chromosomes X ; ceux de sexe masculin ont des organes sexuels masculins ainsi qu'un chromosome X et un chromosome Y. Toutefois, phénomène extrêmement rare, il existe des personnes qui ont des combinaisons de chromosomes qui n'entrent pas dans les définitions traditionnelles d'homme et de femme. Les appareils reproducteurs varient d'une personne à une autre, certains individus ayant en apparence plus d'un type d'appareil reproducteur, bien qu'en réalité un seul appareil reproducteur ne fonctionne ; d'autres attributs physiques attribués au sexe d'une personne (forme du corps, pilosité faciale, voix grave ou aiguë, etc), peuvent ou non coïncider avec le genre, homme ou femme, d'après l'apparence des appareils reproducteurs. Des recherches récentes suggèrent que deux personnes sur cent pourraient avoir une caractéristique intersexe[15]. Les personnes transgenres sont celles dont l'identité de genre diffère des définitions traditionnelles. Les identités de genre, et plus spécifiquement les aspects considérés comme relevant du bon comportement ou de l'apparence correcte en fonction du genre, diffèrent selon la culture. L'identité de genre de la plupart des gens s'écarte d'une manière ou d'une autre des rôles stéréotypés d'homme et femme, et certaines en divergent davantage que d'autres.

Pour bien comprendre la différence entre le sexe et l'identité de genre, les cas les plus simples à prendre sont ceux où l'appareil reproductif extérieur (pénis, clitoris…) a été enlevé.

La libido et la capacité d'exprimer son désir sexuel sont changés, mais l'identité de genre peut rester la même. Un contre-exemple très connu est celui de David Reimer[16], dont le pénis fut détruit lors d'une circoncision mal faite peu après sa naissance. Un clitoris lui fut construit chirurgicalement, et il fut élevé en tant que fille, mais il insista toujours sur le fait que son identité de genre était celle d'un garçon avant de connaître l'histoire de son enfance. Il refusait énergiquement son nouveau prénom féminin, déchirait ses robes, voulait jouer aux voitures avec son frère jumeau. En d'autres cas, l'identité de genre d'une personne ou son apparence (androgyne, homme ou femme) peut contraster avec son sexe physique (les organes reproducteurs).

Le terme d'identité de genre est donc différent du seul sexe biologique déterminé par les organes sexuels extérieurs (qui peuvent, rarement, être indéterminés).

Il existe quatre types d'ambiguïtés sexuelles : les physiologiques, les chromosomiques (nombre de chromosomes différent de deux, XX avec le gène SRY ou XY sans le gène SRY ; ces deux problèmes sont causés par mutation ou translocalisation du gène SRY), celles reliées spécifiquement aux gènes, les hormonales et les psychologiques (le cerveau étant protégé des hormones par la barrière hématoencéphalique, la divergence psychologique-physique n'est pas due aux hormones sexuelles bien qu'elles agissent peut-être prénatalement avant la formation de la barrière hématoencéphalique). Plusieurs d'entre elles ne sont pas découvertes à la naissance. Certaines le sont seulement à la puberté lorsque les caractères sexuels secondaires diffèrent de ce à quoi on s'attendait. D'autres n'apparaissent que lorsqu'une personne désire procréer et se rend compte qu'elle est stérile. D'autres encore ne se révèlent que lorsqu'une personne est atteinte d'une maladie grave et que des examens poussés le lui confirment[17].

Critiques

La notion d'identité de genre est parfois critiquée ou combattue. Des thérapies de conversion existent avec pour objectif de changer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre de personnes généralement gay ou trans. En France, des discussions parlementaires sont en cours en 2019 pour les faire interdire[18].

Les scientifiques qui étudient la question[évasif] considèrent que « la proposition de définir si une personne est homme ou femme en se basant seulement sur leur appareil génital est nulle et non avenue : elle n’a aucun fondement dans la science et reviendrait en arrière sur des dizaines d’années de progrès sur la compréhension des concepts de sexe (une classification basée sur les caractéristiques corporelles internes et externes) et de genre (une construction sociale liée aux différences biologiques mais aussi enracinée dans la culture, les normes sociales et les comportements individuels) »[19].

Notes et références

  1. « Stop à la rumeur: parlons de genre », sur Laboratoire GenERe (ENS Lyon), (consulté le )
  2. Robert Stoller, (en) Sex and Gender: On the Development of Masculinity and Femininity, Science House, 1968 ; republié en 1994 par Taylor & Francis Group (ISBN 0-9464-3903-6)
  3. (en) John Money, Man & Woman, Boy & Girl: Gender Identity from Conception to Maturity publié par Jason Aronson, 1996 (ISBN 1-5682-1812-5)
  4. (en) Donna Haraway, Simians, Cyborgs, and Women: The Reinvention of Nature, 1991, Londres : Free Association Books, 133 (ISBN 0-4159-0386-6)
  5. (en) Jesse Walker, « The Death of David Reimer », sur Reason.com, (consulté le )
  6. (en) Margaret Harris et George Butterworth, Developmental Psychology, A Student's Handbook, Hove and New York, Psychology Press Taylor& Francis Group, , 372 p.
  7. Papalia, M. D., Olds, M. S., & Feldman, M. R. (2010). Psychologie du développement humain. Groupe de Boeck.
  8. Dont (en) Sex Changes: The Politics of Transgenderism, Cleis Press, 2003 (ISBN 1-5734-4180-5) et (en) Public Sex: The Culture of Radical Sex, Cleis Press, 2000 (ISBN 1-5734-4096-5)
  9. « Executive Summary – Sexuality and Gender », sur The New Atlantis (consulté le )
  10. Les Principes de Jogjakarta, Préambule
  11. Annotation de jurisprudence sur les Principes de Jogjakarta, p. 43
  12. Arnaud Alessandrin, « Au-delà du troisième sexe : expériences de genre, classifications et débordements », Socio, no 9, , p. 201–214 (ISSN 2266-3134 et 2425-2158, DOI 10.4000/socio.3049, lire en ligne, consulté le )
  13. (en) Tamasailau Sua'ali'i, Samoans and Gender: Some Reflections on Male, Female and Fa'afafine Gender Identities, dans : Tangata O Te Moana Nui: The Evolving Identities of Pacific Peoples in Aotearoa/New Zealand, Palmerston North (NZ): Dunmore Press, 2001 (ISBN 0-8646-9369-9)
  14. (en) Johanna Schmidt, « Paradise Lost? Social Change and Fa'afafine in Samoa », Current Sociology, no 51, , p. 417-432 (lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Melanie Blackless, Anthony Charuvastra, Amanda Derryck, Anne Fausto-Sterling, Karl Lauzanne, et Ellen Lee. février 2000. How Sexually Dimorphic Are We? Review and Synthesis. American Journal of Human Biology 12 (2): 151-166. DOI:10.1002/(SICI)1520-6300(200003/04)12:2%3C151::AID-AJHB1%3E3.0.CO;2-F. PMID 11534012 lire en ligne.
  16. (en) John Colapinto, As Nature Made Him: The Boy Who Was Raised as a Girl, Harper Collins, 2000 (ISBN 0-0020-0047-4)
  17. (en) Paul-Edmond Lalancette, La nécessaire compréhension entre les sexes, pages 79 à 87, Québec, 2008
  18. Justine Faure, « LGBT : les "thérapies de conversion", ces pratiques bientôt interdites en France », LCI, (lire en ligne)
  19. (en) « US proposal for defining gender has no basis in science », sur Nature,  : « The proposal — on which HHS officials have refused to comment — is a terrible idea that should be killed off. It has no foundation in science and would undo decades of progress on understanding sex — a classification based on internal and external bodily characteristics — and gender, a social construct related to biological differences but also rooted in culture, societal norms and individual behaviour. Worse, it would undermine efforts to reduce discrimination against transgender people and those who do not fall into the binary categories of male or female. »

Voir aussi

Bibliographie

  • Robert Stoller,
    • (en) Sex and Gender: On the Development of Masculinity and Femininity, Science House, New York City, 1968.
    • (en) Sex and Gender: the Transsexual Experiment, Hogarth Press, 1968.

Articles connexes

Liens externes

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