Hussigny-Godbrange

Hussigny-Godbrange est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Hussigny-Godbrange

La mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Longwy
Maire
Mandat
Laurent Righi
2020-2026
Code postal 54590
Code commune 54270
Démographie
Gentilé Hussingeois [1]
Population
municipale
3 632 hab. (2018 )
Densité 236 hab./km2
Population
agglomération
6 346 hab.
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 37″ nord, 5° 52′ 30″ est
Altitude Min. 275 m
Max. 445 m
Superficie 15,37 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Hussigny-Godbrange
(ville isolée)
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villerupt
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Hussigny-Godbrange
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Hussigny-Godbrange
Géolocalisation sur la carte : France
Hussigny-Godbrange
Géolocalisation sur la carte : France
Hussigny-Godbrange
Liens
Site web www.mairiehussignygodbrange.fr

    Géographie

    La commune de Hussigny-Godbrange est une commune urbaine d’environ 3 400 habitants située à l’extrémité Nord du département de Meurthe-et-Moselle, à la frontière avec le Grand-Duché du Luxembourg, sur le plateau du Pays-Haut et est également à environ 20 km de la frontière belge. La commune fait partie du canton de Villerupt et de l'arrondissement de Briey. Hussigny-Godbrange est intégrée dans la communauté d'agglomération de Longwy, qui regroupe 21 communes. Celle-ci fait partie de l’Association transfrontalière du pôle européen de développement, qui regroupe outre les communes françaises, 4 communes belges et 3 communes luxembourgeoises. Entre 1871 et 1918, Hussigny était aussi un village frontière avec l'Empire allemand au niveau de Rédange.

    Le territoire communal a une superficie de 1 574 hectares, dont 67 % de forêts et de végétations arbustives et 22 % de surfaces agricoles. Les espaces urbanisés ne représentent que 6 % du territoire. Les espaces en friches et décharges représentent 1 % du territoire. Le village se trouve à 400 mètres d'altitude au bord de la vallée étroite de la Côte rouge qui marque la frontière avec le Luxembourg.

    Hussigny-Godbrange est située à l’écart des grands axes de circulation desservant Longwy. Elle est traversée par 2 routes départementales : le RD 26 qui la relie à l’est à Thil et Villerupt et à l’ouest à Herserange et Longwy : l’axe RD 26a et RD 26b qui dessert au nord, le Luxembourg et au sud la zone industrielle de Villers-la-Montagne.

    La qualité de son cadre de vie, la proximité frontalière du Luxembourg et des pôles d’emplois environnants (agglomération longovicienne, zone industrielle de Villers-la-Montagne et Grand Duché de Luxembourg) sont des facteurs déterminants du développement de la commune.

    La Crosnière, rivière qui marque une partie de la frontière franco-luxembourgeoise, prend sa source à Hussigny-Godbrange.

    Urbanisme

    Typologie

    Hussigny-Godbrange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hussigny-Godbrange, une unité urbaine monocommunale[5] de 3 571 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,4 %), terres arables (21,5 %), zones urbanisées (8,5 %), mines, décharges et chantiers (3 %), prairies (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    • Hussigny : d’un nom de personne germanique Huso ou Usso + -ingen. A été romanisé en Hus(s)igny ou Husegny comme s’il venait de Huss-in-iacum[12]. Husingen (1249 & 1269)[13], Husegny (1270), Husengney et Husenges (1343)[14], Husegney (XVe siècle), Husingen (1487)[14], Husinghen (1531)[13].
    • Godbrange : Godebranges (1404), Godebrange (1779), Godebranche (1801). En allemand : Godbringen. En luxembourgeois : Gueberéng[16],[17].

    Histoire

    Monuments aux morts.

    Ancien village luxembourgeois, cédé à la Lorraine en 1602[15].

    Commune indépendante jusqu'en 1810, Godbrange est aujourd'hui rattachée à la commune de Hussigny. En 1817, Hussigny, village de l'ancienne province du Barrois avait pour annexes le village de Godbrange et l'ancien ermitage de Saint-Nicolas. À cette époque il y avait environ 330 habitants répartis dans 64 maisons. Et a Godbrange, à cette époque il y avait 148 habitants répartis dans 36 maisons. Hussigny était un des centres des mines de fer en Lorraine (bassin du minerai de fer lorrain, la minette lorraine). Une mine y fut exploitée pendant un siècle, de 1878 à 1978[18]

    L'extraction du minerai demandant de la main d'œuvre, la ville comme le reste de la Lorraine allait faire appel à une forte immigration polonaise, ukrainienne et italienne. Hussigny était ainsi devenu un des centres de l'immigration italienne de la Lorraine. Autrefois on parlait ainsi de la « Basse-Italie » de Hussigny. Dans l’anglais italo-américain, Hussigny est connu comme « Little Italy » française. Jusqu'à la fin des années 1950, le dialecte romagnol y était encore pratiqué car une grande partie des habitants était originaire de Romagne, région du centre-nord de l'Italie.

    Basse-Italie, un des quartiers d'Hussigny-Godbrange, doit son nom à sa situation dans le village ainsi qu'à la population qui y habitait. La Basse-Italie est un quartier situé en contrebas du village et à 500 m de la frontière luxembourgeoise. Après la Seconde Guerre mondiale, l'activité sidérurgique et minière du Nord-Est de la France connait une croissance spectaculaire et la main-d'œuvre étrangère s'installe en masse pour assurer en partie cette activité grandissante. Hussigny-Godbrange accueillit une forte population immigrée polonaise et surtout italienne afin d'exploiter la mine de fer du village. Cette population occupa tout un quartier près de la mine. De là apparurent dans ce quartier cafés, hôtels, maisons de mine et autres baraquements guère attirants mais c'était la seule solution pour bien des familles fraîchement arrivées et sans grandes économies. Aujourd'hui le quartier de la Basse-Italie a bien changé, certes une forte population italienne y demeure encore et cohabite avec de nouveaux immigrés Nord-Africains, Français, et bien d'autres, à l'image d'une "France ambassadrice d'un monde multiculturel".

    La communauté Nord-Africaine était composée en grande majorité de personnes issues de la communauté chaoui d'Algérie. Ces berbèrephones viennent principalement des villes de Oranem, Ouarka et Amontan de la région des Aurès.

    La crise sidérurgique avec la concurrence de minerai étranger conduira à la fermeture de la mine en 1978. Dans les années 2000, l'important réseau de galeries était devenu un lieu de distraction pour les amateurs d'exploration souterraine clandestine[18]. Cela poussa la municipalité à ouvrir la mine à des visites organisées en 2005. Une équipe de bénévoles du village a sécurisé un parcours et remis en état des engins d'extraction dont beaucoup avaient été laissés sur place à la fermeture de la mine[18].

    Politique et administration

    Rénovation de la ville

    Depuis 2018, la ville a commencé une politique de rénovation des rues, notamment avec le goudron qui a récemment été refait dans la rue Gambetta de la sortie de la ville jusqu'à la mairie; mais aussi la création d'un parking dans la rue Gambetta de la rue Voltaire à la mairie.

    La création d'un rond-point est aussi à l'étude.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ? 1969
    (décès)
    René Ranconi    
    1969 mars 1989 Mathias Piermantier    
    mars 1989 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Laurent Righi[19],[20]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVG Ancienne profession intermédiaire

    Population et société

    Hussigny-Godbrange

    À la suite de la crise sidérurgique (qui a également affecté l’ensemble du bassin de Longwy) et une diminution constante de sa population entre 1975 et 1990 (-381 habitants soit – 11,9 %) la commune renoue avec une croissance démographique (3076 habitants en 1999, soit + 8,8 % par rapport à 1990). Ce gain de population résulte essentiellement d’une solde migratoire positif et d’une politique de lotissement attractive associée à la proximité du Luxembourg pour l’emploi frontalier (hausse du nombre de frontaliers résidant dans la commune de 115 % entre 1990 et 2002). Depuis 1999, l’accroissement démographique se poursuit.

    En termes de logements, la commune a connu un accroissement de son parc de 110 unités entre 1990 et 1999 (+9 %) et dispose de 1330 logements. Les résidences principales, qui représentent 93 % du parc total ont connu une hausse de 13,5 %.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

    En 2018, la commune comptait 3 632 habitants[Note 3], en augmentation de 4,1 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1836 1841 1861 1866 1872 1876
    272270315630662721694685934
    1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
    1 3101 4991 8642 3703 0723 2113 5692 6363 676
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    4 0433 1472 6713 5754 0563 4993 2082 8712 827
    1999 2004 2009 2014 2018 - - - -
    3 0763 1423 3663 5323 632----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Godbrange

    Évolution démographique
    1793 1800 1806
    264153156

    Enseignement

    Deux écoles primaires :

    • école Jacques-Prévert qui se situe dans la "partie" Godbrange,
    • école Jean-de-la-Fontaine qui se situe dans la "partie" Hussigny.

    Manifestations culturelles et festivités

    Hussigny-Godbrange est une ville très active et possède plus de 23 associations dont 11 sportives.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Nouvelle église de la-Nativité-de la-Vierge.
    • Présence gallo-romaine.
    • Dommages au cours de la guerre 1914-1918.
    • Église paroissiale de la Nativité-de-la-Vierge, première église paroissiale reconstruite dans les années 1735 aux frais des religieuses de l'abbaye de Differdange au Luxembourg, collatrices de la paroisse, à l'emplacement actuel de l'hôtel de ville. Restaurée en 1884 (démolition de la flèche du clocher, établissement d'une tour et réparations diverses). Gravement endommagée au cours de la guerre 1914-1918 et devenue danger public, elle a été désaffectée par décret du et détruite en 1930-1931.
    • Église paroissiale de la-Nativité-de la-Vierge, deuxième église paroissiale construite à partir de 1924, à 200 mètres de l'ancienne église qui avait été endommagée pendant la guerre 1914-1918 et menaçait la sécurité publique, avec l'intervention de la coopérative de reconstruction des églises ; première pierre de l'église posée le .
    • On trouve sur le territoire communal le seul cimetière luxembourgeois en territoire français, celui de Lasauvage, une localité de la commune de Differdange[25].

    Personnalités liées à la commune

    • Évelyne Marie France Neff, née Migliori, (de) (it), femme politique franco-allemande, d'origine italienne, est née à Hussigny. Évelyne Neff est une des rares françaises décorées du Bundesverdienstkreuz. Sa famille, d'origine les Migliori, était une famille de la Basse-Italie. Les Miglioris comme beaucoup d‘autres familles de la Basse-Italie de Hussigny était en fait originaire du village de Torriana de la Province de Rimini en Italie. Ce flux d’immigration en provenance de Torriana a duré à peu près de 1860 à 1925.
    • Jean-Claude Bouttier, ancien boxeur et consultant télé, est le parrain du ring de boxe de la commune qui porte son nom Ring Jean-Claude-Bouttier.
    • Leny Escudero, chanteur compositeur, y fut carreleur à son compte dans les années 1950[26].

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    Parti au premier d'argent à une tierce ondée de gueules, accompagnée de deux pics de sable en pal, un en chef et l'autre en pointe : au deuxième de gueules aux lettres capitales H&G accolées d'or.
    Détails
    • La tierce de gueules (bandes ondulées rouges) ainsi que les pics de sable (noirs) symbolisent l'activité industrielle de Hussigny-Godbrange. La tierce évoque les coulées de fonte de l'usine, tandis que les pics rappellent la présence et l'exploitation d'une mine de fer sur le territoire de la commune.
    • Les lettres capitales H & G accolées symbolisent la réunion en 1810, des communes d'Hussigny et de Godbrange.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Hussigny-Godbrange », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes.
    13. Monika Buchmüller-Pfaff - Siedlungsnamen zwischen Spätantike und frühem Mittelalter
    14. Burkhard Dietz, Helmut Gabel, Ulrich Tiedau - Griff nach dem Westen: die „Westforschung“ (2003)
    15. Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle, 1868.
    16. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
    17. Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977
    18. Le Monde, "Promenade souterraine en Lorraine", 6 septembre 2008.
    19. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    20. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. Hubert Gamelon, « Côté français, le repos des Luxembourgeois… », sur http://www.lequotidien.lu, (consulté le ).
    26. « Leny Escudero est mort », Humanité, (lire en ligne).
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