Hurel-Dubois HD-31/32/34

Hurel-Dubois HD-34

Prototype HD-31 préfigurant le HD-34

Rôle Photographie aérienne
Constructeur Hurel-Dubois
Équipage 5 personnes
Premier vol
Retrait 1985
Dimensions
Longueur 23,61 m
Envergure 45,16 m
Hauteur 8,40 m
Aire alaire 100 m2
Masse et capacité d'emport
Max. à vide 12,3 t
Max. au décollage 18,6 t
Motorisation
Moteurs 2x Wright Cyclone 982C9HE2
Puissance unitaire 1 122 kW
(1 525 ch)
Performances
Vitesse de croisière maximale 280 km/h
Autonomie 2 600 km
Altitude de croisière 8 000 m
Vitesse ascensionnelle 4,8 m/s

HD-31

Le HD-31 était un bimoteur à aile haute à grand allongement de plus de 45 mètres, construit entièrement en métal. Il était doté de deux moteurs en étoile Wright Cyclone de 800 chevaux entraînant chacun une hélice tripale. Empennage double et train d'atterrissage trycle fixe, il fit son premier vol le avec Maurice Hurel. Cet appareil ne fut construit qu'à un seul exemplaire.

HD-32

C'est à la demande de la Compagnie Air-France et de l'Armée de l'Air, et de la Navale, qu'il réalise cette nouvelle version avec un empennage plus classique et des performances améliorées. Son train d'atterrissage est caréné, et ses hublots sont carrés. Sa motorisation est changée. Il est équipé de deux moteurs en étoile Pratt & Whitney R 1830-3 développant 1200 chevaux qui entraînent des hélices tripales. Son premier vol eut lieu le , et passa dans les mains des pilotes du Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge

HD-321

Ce modèle HD-32 fut commandé en 23 exemplaires par Air-France en 1955 dans une version allongée qui fut baptisé HD-321. Air-France ayant annulé sa commande, les deux HD-321 déjà construits se retrouvèrent affectés à l'Armée de l'Air qui dans une version remotorisée plus puissante fut expérimenté en Algérie du 1er au par la section 09/540 section de recherche et d'expérimentation. Unité dans laquelle le Centre d'essai en vol était partie prenante avec le CEAM[1] Son rôle étant le transport tactique et la cartographie aérienne et de ravitaillement jusqu'en 1959. Il lui fallait une piste d'au-moins 400 mètres et était apprécié pour ses performances à l'atterrissage. Un des deux modèles reçut une grande visite après 1734 heures 15 de vol, 2088 atterrissages à l'usine Hurel-Dubois de Villacoublay puis le fut affecté aux services spéciaux. Accidenté en 1959 lors d'un atterrissage de nuit il fut réparé, puis un second accident survint en 1960 en bout de la piste de l'aérodrome privé du chateau de Villemoleix a 15 km l'aérodrome de Montluçon Guéret (Creuse).

Caractéristiques techniques
  • Envergure: 45 mètres
  • Longueur : 22 mètres
  • Hauteur : 6,86 mètres
  • Moteurs : 2 moteurs en étoile Wright Cyclone 982-C9
  • Puissance: 2 × 1 525 ch
  • Charge utile : 42 soldats équipés ou 30 parachutistes ou 4 300 kg de matériel
  • Poids en charge : 20 150 kg
  • Vitesse maximale : 315 km/h à 4 500 mètres.
  • Plafond : 8 350 mètres
  • Distance max: 2 350 km à charge maximale
  • Equipage : 4

HD-34

Le HD-34 n° F-HBOO de l'IGN en 1987.

Le Hurel-Dubois HD-34 est un avion civil français construit par la société Hurel-Dubois en 1956. C'est un bimoteur monoplan contreventé à train tricycle dont seule la roue avant est escamotable.

Il fit son premier vol le . 8 exemplaires ont été construits et livrés à l'Institut géographique national français pour les relevés cartographiques par photographie aérienne[2].

Son originalité est son aile haute très fine et à grand allongement qui lui permettait des vols de longue durée avec une grande stabilité ainsi que des caractéristiques de décollage et atterrissage courts (ADAC). Il était surnommé le « coupe-papier ».

Il fut largement utilisé pour les missions outre-mer et selon les appareils de prise de vue emportés, il pouvait effectuer 3 types de missions :

  • charge photographique de 2 600 kg sur un parcours de 1 200 km à une vitesse de 200 km/h à 3 000 m.
  • charge photographique de 2 600 kg sur un parcours de 1 600 km à une vitesse de 280 km/h à 5 000 m.
  • charge photographique de 850 kg sur un parcours de 1 600 km à une vitesse de 250 km/h à 7 000 m.

Retirés du service en 1985, ils ont été remplacés par des Falcon 20 et par des Beechcraft 200T Super King Air.

Sur 8 exemplaires construits, au moins trois sont préservés: le n°1, immatriculé F-BHOO puis F-AZNH, est classé monument historique depuis et conservé au musée de l'aviation de Melun-Villaroche; le n°4, immatriculé F-BICR et conservé au Musée de l'Air et de l'Espace, ainsi que le n°8, immatriculé F-BICV et conservé sur le terrain de Creil.

Notes et références

  1. Il fut ensuite affecte à l'ELA 56 par note 1750 du 24 septembre 1956 jusqu'au 10 mai 1960
  2. Jean Faivre, « Les avions de l'IGN (2) », Le Fana de l'Aviation, no 271, , p. 38-42.

Liens externes

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