Homophobie en France

Cet article sur l'homophobie en France concerne l'homophobie institutionnelle et dans la société.

Histoire

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les relations homosexuelles sont en principe interdites par la loi, celle-ci étant appliquée de manière plus ou moins zélée suivant les époques et les cas (et souvent utilisée comme prétexte politique, comme contre les Cathares ou certains intellectuels).

Si l'homosexualité est tolérée chez de nombreux grands personnages historiques, elle n'en est pas moins raillée par certains auteurs moralistes. Par exemple, le Duc de Saint-Simon ne manque pas une occasion dans ses Mémoires de fustiger l'apparence de Philippe d'Orléans (alias Monsieur, frère du Roi Louis XIV) :

« C'était un petit homme ventru, monté sur des échasses tant ses souliers étaient hauts, toujours paré comme une femme, plein de bagues, de bracelets et de pierreries partout, avec une longue perruque toute étalée devant, noire et poudrée et des rubans partout où il en pouvait mettre, plein de sortes de parfums et en toutes choses la propreté même… »

 Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, Mémoires[1].

Au dix-huitième siècle, Voltaire qualifie l'homosexualité d'« abomination dégoûtante » et d'« attentat infâme contre la nature »[2]. Son contemporain Claude-Joseph de Ferrière définit en 1769 la « luxure abominable » « qui mérite peine de mort » par ces mots :

« On appelle luxure abominable celle qui consiste dans la bestialité, l’inceste, la sodomie, le commerce impudique des femmes luxuriant avec elles-mêmes, qui sont tous crimes exécrables qui proviennent de l’impiété & de l’irréligion, & qui méritent peine de mort. »

 Claude-Joseph de Ferrière, Dictionnaire de droit et pratique[3].

L'homosexualité sera dépénalisée par les constituants à la suite de la révolution de 1789 qui se fonde sur les droits de l'homme (par la loi du 25 septembre - , qui adopta le Code pénal, dont un fait remarquable est l'absence de mention de la sodomie, considérée jusque-là comme un crime, ou tout autre terme désignant les rapports homosexuels[4]) et cette dépénalisation restera constante pour les rapports homosexuels privés entre adultes consentants jusqu'à nos jours. Cependant, une police administrative est mise en place dès avant la Révolution et s’intensifie sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire autour des groupes d’homosexuels, notamment parisiens[5]. Elle se caractérise par un recensement écrit, sous forme de fiches, des homosexuels identifiés, des prostitués homosexuels et travestis, le tout compilé dans les « registres des pédérastes ». Le but de ce fichage systématique était essentiellement de prévenir les chantages et les scandales publics tout en contrôlant la prostitution. Le fichage des homosexuels par la police s’est poursuivi jusqu’en 1981[6]. Le régime de Vichy, par la loi du [7] modifiant l’alinéa 1 de l’article 334 du Code pénal, établit une distinction discriminatoire dans l’âge de consentement entre rapports homosexuels et hétérosexuels :

« Sera puni d’un emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 2 000 francs à 6 000 francs quiconque aura soit pour satisfaire les passions d’autrui, excité, favorisé ou facilité habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou de l’autre sexe au-dessous de vingt et un ans, soit pour satisfaire ses propres passions, commis un ou plusieurs actes impudiques ou contre nature avec un mineur de son sexe âgé de moins de vingt et un ans. »

Cette loi crée une distinction explicite entre rapports homosexuels et hétérosexuels s’agissant de l’âge à partir duquel un mineur civil peut entretenir une relation sexuelle avec un adulte, sans que cet adulte commette une infraction pénalement réprimée (21 ans pour les rapports homosexuels et 13 ans pour les rapports hétérosexuels puis 15 ans à partir de 1945[8]). À la Libération, François de Menthon, ministre de la Justice dans le Gouvernement provisoire de la République française du général de Gaulle, signe l’ordonnance du , qui transfère l’alinéa 1 de l’article 334 et l’ajoute à l’article 331 comme un troisième alinéa :

« Sera puni d’un emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 60 francs à 15 000 francs quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe mineur de vingt et un ans. »

 Article 331 de l’Ancien code pénal[9]

Ce transfert est justifié ainsi[10] :

« L’acte de l’autorité de fait dit loi no 744 du modifiant l’article 334 du Code pénal a réprimé les actes homosexuels dont serait victime un mineur de vingt et un ans. Cette réforme inspirée par le souci de prévenir la corruption des mineurs ne saurait, en son principe, appeler aucune critique. Mais en la forme une telle disposition serait mieux à sa place dans l’article 331. »

En 1971 est créé le Front homosexuel d'action révolutionnaire, donnant une visibilité radicale au mouvement gay et lesbien de l'époque (incluant, de façon encore plus controversée, une apologie de la pédophilie). Proche de l'extrême gauche (la droite rejetant à l'époque l'homosexualité comme une perversion, le PS la réduisant à des préférences devant rester de l'ordre de la vie privée, et le PSU, quoique plus ouvert aux homosexuels, ne partageant pas son projet révolutionnaire), il doit cependant faire face à l'hostilité jusque dans ce milieu-là : en , la LCR publie dans son périodique Rouge : « Nous n'avons aucune hostilité de principe contre la lutte que mènent les homosexuels contre l'ostracisme dont les entoure la société bourgeoise, nous n'en trouvons que plus lamentables les grotesques exhibitions du FHAR, lors des dernières manifestations […]. En se comportant comme des “grandes folles”, les homosexuels du FHAR révèlent à quel point ils sont victimes de l'oppression sexuelle bourgeoise ». Le PCF est davantage hostile, Pierre Juquin déclarant dans un entretien de au Nouvel Observateur : « La couverture de l'homosexualité n'a jamais rien eu à voir avec le mouvement ouvrier. L’une et l'autre représentent même le contraire du mouvement ouvrier »[pas clair] alors que Jacques Duclos, répondant à un militant du FHAR lors d'un meeting à la maison de la Mutualité qui lui demandait si son parti a « révisé sa position sur les prétendues perversions sexuelles » répond : « Comment vous, pédérastes, avez-vous le culot de venir nous poser des questions ? Allez-vous faire soigner. Les femmes françaises sont saines ; le PCF est sain ; les hommes sont faits pour aimer les femmes ». Lutte ouvrière considère pour sa part que les publications du FHAR sont « à la hauteur des graffitis de pissotière », reflétant l'« individualisme petit-bourgeois »[11].

En 1974, l’âge de majorité sexuelle pour les rapports homosexuels est abaissé à 18 ans (la loi change l’âge de majorité de 21 ans à 18 ans dans tous les articles du Code civil et du Code pénal[12]). Avec cette modification, l’alinéa 3 de l’article 331 reste dans le Code pénal jusqu’au [13], date où entre en vigueur la loi Raymond Forni, rapportée par Gisèle Halimi et soutenue par Robert Badinter, adoptée le [14],[15].

En plus de l’article 331 du Code pénal, une seconde loi faisait mention explicitement de l’homosexualité : l’ordonnance du [16] (créant l’alinéa 2 de l’article 330 du Code pénal), prise à la suite de l’amendement Mirguet, qui doublait la peine minimum pour outrage public à la pudeur quand il s’agissait de rapports homosexuels. Cette disposition a été supprimée en 1980[17] sur proposition du gouvernement Raymond Barre (présentée[18] par Monique Pelletier, secrétaire d’État, reprenant la proposition de loi no 261 du d’Henri Caillavet[19]).

Au XXIe siècle

Don du sang

Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) sont officiellement écartés du don du sang jusqu'en 2016, date à laquelle leur a été imposé un délai d'abstinence de 12 mois. Ce délai devrait passer à 4 mois en 2020[20]. Si cette différence est régulièrement qualifiée de discriminatoire[21], l'association AIDES rappelle quant à elle que "le don du sang n’est pas un droit et qu’il n’a pas à répondre à une demande sociale des donneurs-ses mais aux besoins des receveurs-ses[22]" et que "ces critères d’exclusion ne constituent pas des motifs de discrimination dès lors qu’ils reposent sur des données scientifiques et une certaine proportionnalité[22]".

La plupart des associations de défense des LGBTI militent pour que ne soit retenue que la notion de "pratiques à risques et non l'appartenance à un groupe jugé à risque[23]".

Aide à la procréation

L'aide à la procréation ou procréation médicalement assistée (PMA) n'était pas accessible aux lesbiennes jusqu'en 2020, comme c'était déjà le cas en Belgique ou en Espagne. Un projet de loi bioéthique est en cours d'examen au Sénat, mais les sénateurs veulent limiter le remboursement aux PMA à caractère médical[24].

Adoption

Les LGBTI seraient officieusement discriminés pour l'adoption[25].

Agressions et crimes homophobes

  • En 2006, en France, Bruno Wiel, jeune homme homosexuel, est passé à tabac et laissé pour mort après avoir été torturé et violé par quatre jeunes gens. Le procès, qui a lieu en 2011, est relayé dans la presse et les journaux nationaux[26]. Les agresseurs sont condamnés à des peines de seize à vingt ans de prison[27].
  • En à Rouen[28], 3 hommes décident de tendre un piège à un autre jeune homme sur un lieu de rencontre. Ils se jettent sur la victime et le rouent de coups de pied, de poing et de coups de crosse de pistolet, et le déshabillent. L’un de ses agresseurs lui enfoncera un bâton dans l’anus. Convaincus que leur victime ne survivra pas, les trois agresseurs le laissent pour mort et incendient son véhicule. Il sera brûlé à 30%, au torse, au visage et aux jambes. Il est découvert le lendemain, aux alentours de midi, par des automobilistes, agonisant. L'un des instigateurs des faits aurait reconnu son intention de « se faire un pédé » au cours de sa première audition. « L’homosexualité est contre nature, contre Dieu, elle est le diable. Le mode de vie et la mentalité des homosexuels sont sales, ils ont pris le mauvais chemin et le paradis leur sera refusé le jour du jugement », aurait-il expliqué aux policiers. La victime sera plongée dans un coma artificiel et restera plus de quatre mois à l’hôpital, pour des soins intensifs. Les trois agresseurs ne seront interpellés qu’en .
Wilfred de Bruijn après son agression pendant le débat sur le mariage homosexuel en France[29],[30]
  • Dans la nuit du 6 au , Wilfred de Bruijn est agressé avec son compagnon, rue des Ardennes, dans le 19e arrondissement de Paris ; il publie sur les réseaux sociaux la photo de son visage tuméfié, qui devient un « symbole » pour les associations LGBT, afin de dénoncer un climat devenu homophobe et violent, selon elles, depuis le début des débats parlementaires relatifs au projet de loi sur le mariage entre personnes de même sexe[31], bien qu'aucun lien n'ait pu être démontré entre les débats en cours et cette agression. Quatre individus (âgés de 17 à 19 ans) d'une « cité » du 19e arrondissement, déjà connus des services de police pour faits de violence, sont interpellés en [32] ; ils sont mis en examen le pour violences aggravées en réunion. Selon certaines sources, les suspects avaient en fait été identifiés dès les jours suivant l'agression, mais n'ont été interpellés que cinq mois plus tard[33].
  • En 2014, pour la première fois, des chiffres officiels concernant les actes homophobes et transphobes commis en France et relevés par la Police Nationale sont communiqués par l'association Flag ! lors de son assemblée générale ; 253 faits auraient ainsi été enregistrés[34]. En 2015, Flag ! présentera des chiffres en forte hausse tant dans la Police Nationale qu'en Gendarmerie Nationale avec 1181 actes homophobes et transphobes recensés, dont, en zone gendarmerie, 90 % relevant de la loi de la presse[35].
  • Le , lors des attaques islamistes de Carcassonne et de Trèbes , le terroriste abat au pistolet un homme et en blesse grièvement un autre, en pensant qu'ils sont homosexuels[36]. C'est la première fois qu'un attentat se produit contre la communauté homosexuelle en France.
  • En , deux hommes suspectés de préparer un attentat contre des homosexuels en France sont arrêtés près de Paris[37] Ils ont des profils de djihadistes[38].
  • Dans la nuit du 4 au , à Drancy, trois jeunes, dont deux mineurs, ont passé à tabac et poignardé un homme de 29 ans après lui avoir tendu un « guet-apens » par une application utilisée pour les rencontres homosexuelles[39].
  • Le 13 août 2020 , 2 hommes sont poignardés à Lille . 5 "jeunes" sont mis en examen pour tentative d'homicide à caractère homophobe.
  • Le 7 avril 2021, un homme originaire du Congo a reconnu être l'auteur du meurtre avenue de Laon à Reims. Le suspect a reconnu avoir violé et porté 14 coups de ciseau à un homme de 50 ans, avant de mettre le feu à ses vêtements et couper ses cheveux pour masculiniser la victime. Un crime homophobe selon le procureur de Reimsfrancebleu.fr.
  • Le 28 mai 2021, la cour d'assises de Paris a condamné un homme à 14 ans de réclusion criminelle pour "viol en raison de l'orientation sexuelle" sur une femme homosexuelle. En mars 2020, l'agresseur de 25 ans avait été condamné à 15 ans par la cour d'assises de la Seine-Saint-Denis. Mais la circonstance aggravante de l'homophobie n'avait pas été retenue. [40].

Homophobie des "banlieues" ou des "cités"

L'association Stop homophobie constate une augmentation à la fin des années 2010 des actes homophobes en région parisienne et en particulier dans les "banlieues"[41]. On peut expliquer cela par[Interprétation personnelle ?] le contexte socio-économique, mais aussi la prédominance de la culture islamique[42] . En effet une étude IFOP de 2019 indique que 63% des personnes de confession musulmane interrogées perçoivent l'homosexualité comme "une maladie" ou "une perversion sexuelle", contre 20% chez les catholiques pratiquants et 10% chez les "sans religion"[43]. Pour 29% des musulmans interrogés , les violences contre les homosexuels sont parfois compréhensibles. C'est presque le triple que chez les sans religion (10%) et les catholiques (9%, 11% chez les pratiquants).

Sources

  1. « Monsieur » sur Chez.com.
  2. La face cachée de Voltaire, Le Point, 2 août 2012.
  3. Thierry Pastorello cite plusieurs recueils du droit coutumier au XVIIIe siècle faisant référence à la sodomie (Thierry Pastorello, « La sodomie sous l'Ancien Régime : Sources juridico-théologiques et réalité de la répression », sur suite101.fr (consulté le )) :
  4. Le rapporteur de la loi, Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, affirma que le Code pénal n’a mis hors la loi que les « vrais crimes », et non pas les « délits factices, créés par la superstition, la féodalité, la fiscalité et le despotisme ». Cf. Pastorello 2010.
  5. Sibalis 2008.
  6. Il faut attendre le pour la dissolution du Groupe de Contrôle des Homosexuels à la Préfecture de police de Paris et la circulaire Defferre du (note no 0011) pour limiter le fichage des homosexuels et le contrôle d’identité sur les lieux de drague. Le , le directeur central de la sécurité publique, Clément Bouhin, rappelle aux polices urbaines que « les contrôles exercés dans le cadre de la loi pénale ne doivent présenter aucun caractère discriminatoire à l’encontre des homosexuels/les, notamment dans les lieux de rencontre privilégiés » (note de service no 4314).
  7. « Loi Darlan », loi du , no 744).
  8. Ordonnance no 45-1456 du .
  9. Article 331 de l’Ancien code pénal, sur Légifrance
  10. Ordonnance no 45-190 du .
  11. Benoît Bréville, « Homosexuels et subversifs », Manière de voir no 118, août-septembre 2011, p. 14-17.
  12. Loi no 74-631 du .
  13. Devenu alinéa 2 de l’article 331 par la loi no 80-1041 du « relative à la répression du viol et de certains attentats aux mœurs ».
  14. Loi no 82-683 du , qui abolit l’alinéa 2 de l’article 331 du Code pénal.
  15. Jean-Yves Alt, « Dépénalisation de l'homosexualité : Robert Badinter, intervention à l'Assemblée Nationale le 20 décembre 1981 - Contribution subjective à une mémoire gaie : littérature, cinéma, arts, histoire… ».
  16. L’ordonnance no 60-1245 du « relative à la lutte contre le proxénétisme ».
  17. Loi no 80-1041 du « relative à la répression du viol et de certains attentats aux mœurs ».
  18. Sénat, « Compte-rendu intégral des débats du  », sur senat.fr, p. 1850-1852
  19. « Proposition de loi tendant à abroger l’alinéa 2 de l’article 330, et l’alinéa 3 de l’article 331 du Code pénal », sur senat.fr
  20. « Don du sang : les règles imposées aux hommes homosexuels allégées », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  21. « Don du sang : vers la fin d'une discrimination homosexuelle ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  22. « Don du sang des HsH : une évolution garante de la sécurité transfusionnelle », sur www.aides.org (consulté le )
  23. « Don du sang des homosexuels: Une mesure «qui va dans le bon sens» », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  24. avec AFP, « Loi bioéthique. Le Sénat vote l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, mais limite son remboursement », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  25. « ENQUETE FRANCEINFO. Les couples homosexuels ont le droit d'adopter, mais le peuvent-ils vraiment ? », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
  26. Homophobie: qui sont les agresseurs de Bruno Wiel?, Victoire Meynial, Lexpress.fr, publié le 20 janvier 2011
  27. De 16 à 20 ans de prison pour les tortionnaires de Bruno Wiel, Le Monde.fr, 8 janvier 2011
  28. « Wilfred et Olivier agressés à Paris : "Voici le visage de l’homophobie" », sur rue89.com, Rue89, (consulté le ).
  29. Wilfred de Bruijn, French Gay Attack Victim, Becomes Cause Celebre, huffingtonpost, 10/4/2013
  30. « Des associations dénoncent la "radicalisation" des actes homophobes », Le Monde, 8 avril 2013.
  31. Agression homophobe à Paris : les auteurs présumés mis en examen, Le Parisien, consulté le 5 octobre 2013
  32. Agression homophobe dans le 19e : plusieurs suspects auraient été identifiés dès avril, Metronews, consulté le 5 octobre 2013.
  33. Actes homophobes et transphobes: révélation des premiers chiffres officiels de la police nationale, Yagg, par Florian Bardou le 13 février 2014
  34. Après 13 ans d’existence, Flag ! a franchi en 2014 une nouvelle étape, Stop homophobie, par Terrence Katchadourian, février 2015
  35. « Attentat de Trèbes : les longues minutes d'angoisse de la caissière du Super U face au terroriste », La Dépêche du Midi, (lire en ligne) "Au cours de la prise d'otage, Radouane Lakdim révèle à Julie qu'il a fait d'autres victimes, ce qu'elle ne savait pas à ce moment-là. - "J'en ai fait quatre d'attentats, j'ai tué des pédés là-haut aussi. - Ce matin ?, demande Julie. - Ben oui, j'ai allumé deux pédés... Bien fait pour lui... j'suis arrivé à l'improviste, ils étaient cachés, je leur ai mis deux balles dans la tête... Sans pitié. Les deux victimes sont le viticulteur Jean Mazières et le jeune Portugais Renato Silva. Le premier est mort, le second a miraculeusement survécu après plusieurs jours dans le coma.".
  36. « Deux hommes suspectés de préparer un attentat contre des homosexuels en France arrêtés près de Paris », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Drancy: Trois jeunes en détention pour une tentative de meurtre homophobe », 20minutes.fr, (lire en ligne).
  38. francetvinfo.fr
  39. www.leparisien.fr
  40. lexpress.fr 'Cités : le malheur d'être homo' 2004
  41. www.marianne.net
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