Hippodrome d'Évry

L'hippodrome d'Évry, également nommé hippodrome de Ris-Orangis, hippodrome de Bondoufle ou hippodrome des Arcades, est un ancien hippodrome français, actif de 1973 à 1996.

Hippodrome d'Évry
Généralités
Surnom(s) Hippodrome des arcades
Adresse Avenue Irène et Frédéric Joliot-Curie 91130 Ris-Orangis
Coordonnées 48° 37′ 33″ nord, 2° 23′ 32″ est
Construction et ouverture
Début construction 1969
Ouverture 1973
Architecte Jacques Regnault
Fermeture 1996
Utilisation
Propriétaire Société de sport de France
Équipement
Capacité 12 000 spectateurs
Tribunes 3 500 places

Histoire

Reconstitué à partir de ces articles[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8].

L'hippodrome est situé dans les communes d'Évry, de Bondoufle et de Ris-Orangis. Il est adjacent à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis.

Il est envisagé en 1967 par la société de sport de France (devenue France Galop), après la fermeture de l'hippodrome du Tremblay.

Le site est conçu par Jacques Regnault et inauguré le [9]. Il peut accueillir jusqu'à 12 000 personnes dont 3 500 dans la tribune principale.

Il est connu pour sa modernité et pour être l'un des premiers hippodromes d'Europe à être équipé d'un système informatique pour la gestion des paris.

Mais France Galop décida en 1996 de fermer l'hippodrome. Le PMU vivait une crise financière. Même si ce sont les hippodromes de Chantilly et de Maisons-Laffitte qui étaient les plus sur la sellette. La dernière réunion eut lieu le , l'ultime course étant le prix d'Ablis[10].

De 1998 à 2000, l'émir de Dubaï Maktoum ben Rachid Al Maktoum utilisa l'hippodrome comme écurie[11].

Le terrain est en friche, malgré les différents projets de reconversions proposés comme un circuit automobile, un parc d'attraction ou le déplacement du stade Roland-Garros. Il sert en partie de terrain d'entraînement pour les forces de l'ordre.

Le terrain, possédé par France Galop, est racheté en 2013 par la fédération française de rugby pour son propre stade, avec un pôle d'activité aux alentours[12]. Mais le projet est annulé fin 2016 après l'élection du nouveau président de la FFR, Bernard Laporte, opposé au grand stade[13]. Ce qui laisse en suspens le devenir du site même si les écologistes proposent la création d'un parc agrobiologique pour la région[14].

Finalement, il est prévu de construire le Cluster Grand Paris Sport, un pôle d'activité combinant des unités de recherches de sport, un campus de STAPS et une « Cité des Sports »[15].

Références

Articles connexes


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