Hermaville
Hermaville est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Hermaville | |||||
Vue aérienne d'Hermaville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois | ||||
Maire Mandat |
Michel Accart 2020-2026 |
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Code postal | 62690 | ||||
Code commune | 62438 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
535 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 85 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 19′ 24″ nord, 2° 35′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 85 m Max. 142 m |
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Superficie | 6,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Hermaville fait partie du classement des communes sous-cavées proposé par l'association « Sub-artésia ».
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Hermaville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,6 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (7,4 %), forêts (0,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le , au cours de la bataille de France, quatre civils (dont une femme handicapée de 78 ans dans son lit) et plusieurs maisons et fermes incendiées par la 3e Panzerdivision SS Totenkopf[8].
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2018, la commune comptait 535 habitants[Note 3], en augmentation de 0,38 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,7 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 53,7 % d'hommes (0 à 14 ans = 22,9 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 23,3 %, 45 à 59 ans = 23,6 %, plus de 60 ans = 13,9 %) ;
- 46,3 % de femmes (0 à 14 ans = 18,1 %, 15 à 29 ans = 17,7 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 25,8 %, plus de 60 ans = 16,1 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Georges (hiver).
- Église Saint-Georges (été).
- Fronton de l'église.
- Crypte De Salignac Fénelon.
- Ferme Saint-Georges (ex-équitation).
- Monument aux morts.
- Pierre (boitard) de l'ancien moulin.
- Plateau d'évolution.
- Salle des Fêtes.
Flèche à crochets
L'église de Hermaville possède une flèche à crochets, comme certaines églises de communes voisines :
- Béthonsart,
- Savy-Berlette,
- Ecoivres (Mont-Saint-Éloi),
- Mingoval,
- Habarcq,
- Servins,
- Camblain-l'Abbé.
L'église est l'une des plus importantes du Ternois, reconstruite en 1782 dans le style classique, elle a conservé la tour-porche datée de 1659.
Monuments historiques
- Château d'Hermaville :
- façades et toitures du château, à l'exclusion des communs (cad. D 350) ;
- façades et toitures de l'orangerie (cad. D 355) ;
- parc (cad. D 350) ;
- potager avec son mur de clôture (cad. D 92) : inscription par arrêté du .
- Église : inscription par arrêté du .
Renseignements issus de : Bases de données Ministère de la culture.
Personnalités liées à la commune
- Roger Quillot, maire de Clermont-Ferrand et sénateur du Puy-de-Dôme, est né à Hermaville.
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : De sable aux trois coquilles d'argent. |
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Le blason d'Hermaville tire probablement son origine de celui de son seigneur, Antoine du BOIS de HOVES[18], né en 1623 à Douai et décédé le dans la même ville, seigneur d'Haucourt, de Lassus, d'Hermaville, de la Mouvardrie, du Londicq, de Duisans et de la baronnie de Fosseux, et dont les états de service sont les suivants[19] :
- avocat en parlement,
- conseiller ordinaire du roi en son conseil provincial d'Artois,
- député général et ordinaire des États,
- reçu gratis bourgeois d'Arras le 7/10/1652,
- anobli ,
- épousa Jeanne GALBART par contrat passé le (AD62 1J1420).
Le blason d'Antoine du BOIS de HOVES, d'azur à trois coquilles d'argent, est en effet fort similaire. La présence de la coquille, traditionnellement assimilée à Saint-Jacques-de-Compostelle, est en général liée au fait que la personne, ou l'un de ses ancêtres, ayant cheminé jusque la cité jacquaire, a par la suite ajouté ce symbole au blason familial. Cela ne signifie pas forcément que la commune figurait sur les chemins de Saint-Jacques[20].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bruno Kartheuser, La France occupée, page 17.
- « Hermaville : Michel Accart réélu maire avec quatre adjoints », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- David Derieux, « Hermaville – L’assainissement, mais aussi les travaux de l’église et de la salle polyvalente au programme : LES PROJETS DES MAIRES - Le nouveau mandat vient de commencer avec la mise en œuvre d’un chantier important, préparé au cours des dernières années : le déploiement de l’assainissement collectif, dont les travaux ont débuté rue d'Arras. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Hermaville en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Armorial de Tournai et du Tournaisis, Par Aimé François Joseph Bozière, Fr.-J. Bozière, page 51
- Généalogie LEFEBVRE, de la 13e à la 21e génération.
- Précisions aimablement transmises par l'auteur de ce site dédié aux chemins de Compostelle.
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