Henry de Daillon

Henry de Daillon né vers 1622, décédé en 1685, marquis d'Illiers, duc du Lude, en Anjou, en 1673.

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Biographie

  • Fils de Thimoléon de Daillon, comte du Lude en 1600 et de Marie de Feydeau (1604-1663).

La légende de la Dame verte

Le château et son étang au crépuscule

Éléonore-Renée de Bouillé, seule héritière d'une immense fortune, épousa en 1644 Henri de Daillon, marquis d'Illiers, fils du comte du Lude, dont elle n'eut pas d'enfants. Éléonore (†1681) est l'une des plus célèbres figures de la famille de Bouillé. Elle est célèbre pour ses excentricités masculines allant peu à la cour elle passait son temps au château de la Muette, ne s'occupant que de chasse, de chevaux et de chiens. Ayant hérité de son père d'immenses terres et d'une autorité qui l'avait fait surnommer le grand roi de la Charnie.

Mentionnée dans la correspondance de Madame de Sévigné, elle paraît cependant peu à la Cour et préfère se consacrer à sa passion, la chasse, en forêt de Charnie. Elle a fait l'objet de légendes mettant en scène sa cruauté.

On dit que son spectre, celui de la "Dame verte", hantait les murs du château du Rocher à Mézangers, propriété de la famille de Bouillé à partir de 1624[2].

D'après la légende, le Château du Rocher serait le cadre d'apparitions régulières d'une belle dame habillée de vert. Il s'agirait d'Éléonore de Bouillé, duchesse du Lude, qui reviendrait périodiquement visiter son domaine. De son vivant, elle avait été une belle femme, chasseresse impénitente, au point d'avoir un jour pénétré à cheval et avec ses chiens dans la chapelle de l'abbaye d'Étival-en-Charnie, ce qui lui vaudrait peut-être cet éternel purgatoire… Voici ce qu'en dit l'Abbé Angot :

« La Dame verte, comme les Dames blanches qu'on connaît ailleurs, préside aux destinées du château, montrant par des manifestations mystérieuses l'intérêt qu'elle prend aux évènements de la famille qui l'habite. »

La commune de Mézangers a donné le nom de « La Dame verte » à la rue qui mène au château.

Références

  1. Saint-Simon, Mémoires, année 1707, chapitre XVIII.
  2. Ses goûts l'éloignèrent toujours de la cour, où son rang lui donnait entrée. Elle ne se plaisait que dans ses terres, avec ses chevaux et ses chiens à courre les cerfs et les chevreuils de la Charnie; elle y mourut le 22 janvier 1681, dans sa résidence de la Meute, et fut inhumée dans le caveau de l'église de Torcé.

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