Henry Murail

Henry Murail né le à Paulx (Loire-Atlantique) et mort le à Challans (Vendée) est un sculpteur français.

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Biographie

Henry Murail naît le à Paulx en Loire-Atlantique[1],[2]. Il est le fils d'Henri Joseph Murail et de Marthe Josèphe Dupont. En 1948, à Pornic, Henry Murail entre pour cinq ans en apprentissage chez le statuaire Marcel Godelaine, avec qui il apprend à tailler la pierre et le bois. Ils réalisent ensemble l'autel qui abrite le joyau de l'église de Sainte-Marie-sur-Mer, et la statue de la Vierge du tabernacle[3]. Puis en 1953 Henry Murail fréquente l'école des beaux-arts de Nantes où il suit les cours du soir de Jean Mazuet[4].

En 1954, Henry Murail épouse Michelle Drouet et pense surtout à fonder une famille. Pour cela il occupe divers emplois, qui vont de comptable à épicier. Mais en 1965, suite à des séjours à Saint-Jean-de-Monts, il reprend une carrière artistique par l'enseignement de la sculpture, en créant dans cette ville son propre atelier. Puis, en 1975, il s'installe à Challans où il réside jusqu'à sa mort[5]. Là, il poursuit le développement de son art, tout en rondeur. Henry Murail ne voulait « pas de formes maigres, même les creux doivent montrer de la plénitude », rapporte Thierry Citron, président du Salon art et matière à Maisse (Essonne) où Murail est deux fois l'invité d'honneur[6]. Le sculpteur finit par être surnommé le « Maillol vendéen[7] » en référence à Aristide Maillol qu'il admirait.

Henry Murail s'est en outre impliqué dans de nombreuses œuvres humanitaires, comme l'aide pour la recherche médicale, l'aide aux malades et handicapés et à leurs familles, ou aux populations défavorisées[8].

Denis Murail (né en 1955), l'un de ses neuf enfants, est également sculpteur[9].

Œuvres

  • Blain, Communauté des Frères de la Groulais : Christ en croix, 1988.
  • Challans :
    • Centre hospitalier Loire-Vendée-Océan : Adagio.
    • église Notre-Dame : crèche monumentale de Noël de 1971 à 1976, participation à la confection des personnages et des tableaux.
    • hôtel de ville : Marianne.
    • salle Louis-Claude-Roux : Buste de Louis-Claude Roux.
  • La Roche-sur-Yon, Institut catholique d'études supérieures : Christ enseignant, statue.
  • Les Herbiers, Grande-Rue : La Source, 1994.
  • Mouilleron-Saint-Germain : Mémorial des combattants de l'Union française, 1998[10].
  • Moutiers-les-Mauxfaits : Monument au colonel de Sairigné.
  • Nantes, place de l'Hôtel-de-Ville, square Amiral-Halgan : Monument au maréchal Leclerc, 1995[11].
  • Saint-Étienne-du-Bois, chapelle Notre-Dame-des-Martyrs-du-Bas-Poitou, la Tulévrière : L'Abbé Ténèbre, statue.
  • Saint-Hilaire-de-Riez, façade de l'office de tourisme, Sion : Médaillon Henry Simon, 1991.
  • Saint-Jean-de-Monts, avenue de la Mer : Baigneuse, 1999[12].

Expositions

Hommage

  • Résidence Henry-Murail, à Challans : foyer d'accueil médicalisé pour adultes handicapés ouvert en .

Notes et références

  1. « Murail, Henry », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  2. (en) « Henry Murail », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  3. Laurent Renon, « Hommage à Henry Murail, l'enfant du pays », Le Courrier du pays de Retz, (lire en ligne)
  4. Auteur du Monument aux 50-Otages à Nantes.
  5. Magali Dupont, « Henry Murail : sculpteur challandais est décédé à l’âge de 80 ans », Le Courrier vendéen, (lire en ligne)
  6. Thierry Citron, « Henry Murail », Art & Matières
  7. « Henry Murail, célèbre sculpteur challandais », Ouest-France, (lire en ligne)
  8. « Henry Murail », Artistes pour l'espoir
  9. « Denis Murail, artiste sculpteur », ARTactif
  10. « Le mémorial des combattants de l’Union Française », notice sur musee-clemenceau-delattre.fr.
  11. « Statue du général Leclerc, Nantes », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
  12. « La Baigneuse à Saint-Jean-de-Monts (85) », Petit Patrimoine

Annexes

Bibliographie

  • Françoise Mialet et Christophe Vital, L'espace d'Henry Murail, sculpteur : Catalogue d'exposition, hôtel du département de la Vendée, 24 mai-14 juillet 2003, La Roche-sur-Yon, Conseil général de la Vendée, , 56 p. (ISBN 2-909284-41-7).

Liens externes

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