Henri Anglade

Henri Anglade, parfois orthographié Henry Anglade[1], est un coureur cycliste français né le à Thionville.

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Résumé de son parcours

Henri Anglade devient professionnel en 1957.

Il se révèle deux ans plus tard, en 1959, en remportant successivement le critérium du Dauphiné libéré, course par étapes en montagne d'une semaine, puis le championnat de France sur route. Il enchaîne par des places de deuxième dans le Tour de Suisse, mais surtout dans le Tour de France 1959, derrière l'Espagnol Federico Bahamontes, mais en devançant les Français Jacques Anquetil et Roger Rivière. Membre de l'équipe régionale du "Centre-Midi", bien placé après sa victoire d'étape à Aurillac, Anglade doit subir la rivalité de l'équipe de France qui ne fait rien, dans les étapes alpestres, pour l'aider à devancer Bahamontes.

Il compense des capacités athlétiques moyennes par une grande intelligence de la course. Élégant, s'exprimant avec une grande facilité, il est aussi très apprécié des journalistes pour ses commentaires sur les courses auxquelles il participe.

Sélectionné en équipe de France dans le Tour de France 1960, il porte le maillot jaune en début d'épreuve, mais il doit faire par la suite le jeu de son coéquipier Roger Rivière qui abandonne en raison de la chute dramatique qui mit fin à sa carrière. Lors de l'avant-dernière étape Besançon-Troyes, Henry Anglade est mandaté par le directeur de la course pour organiser l'arrêt des coureurs à Colombey-les-deux-églises, afin de saluer le général De Gaulle, alors président de la République, qui se tenait sur le parcours.

En 1961, sélectionné dans le Tour de France en équipe nationale, il participe à la victoire de Jacques Anquetil. Henri Anglade est aussi le héros malheureux du Tour d'Italie 1962 qu'il doit abandonner, vaincu par le froid et la maladie.

Toujours placé dans le Tour de France, Anglade connut une embellie à partir de 1963, date de son incorporation dans l'équipe "Pelforth-Sauvage-Lejeune". Il termine le Tour de France 1964 à une excellente 4e place, derrière le trio majeur Anquetil-Poulidor-Bahamontes, dans une équipe qui truste les succès (classement par équipes, classement par points, port du maillot jaune pendant 9 jours).

Il termine aussi le Tour de France 1965 à la 4e place, derrière Gimondi, Poulidor et Motta. Sur sa forme du Tour de France, Anglade remporte le championnat de France, couru sur le circuit breton de Pont-Réan, devançant Poulidor et Anquetil.

Des ennuis de santé contrarient sa saison 1966, et il termine sa carrière en 1967 comme équipier de Raymond Poulidor. Il a disputé 10 Tours de France, les terminant tous, sauf le dernier, celui de 1967.

Sa reconversion

Henri Anglade sur le Tour de l'Avenir 2013. Au second plan : à gauche Christian Raymond ; à droite Jean Dumont.
Le vitrail de Notre-Dame des Cyclistes

Reconverti tout d'abord dans le commerce de machines à écrire, Henri Anglade reprend du service, à partir de 1976, comme directeur sportif de l'équipe Lejeune, où il dirige notamment Roy Schuiten, Ferdinand Bracke et Lucien Van Impe.

À signaler également que, à l'initiative d'Henri Anglade, la chapelle de Notre-Dame des Cyclistes située à Labastide d'Armagnac dans les Landes a été ornée d'un vitrail moderne il y a une dizaine d'années. C'est lui qui en a conçu le dessin original représentant Notre-Dame des Cyclistes et qui a créé le vitrail.

Depuis plusieurs années, le vélo club de Brignais (banlieue lyonnaise) organise une épreuve cyclotouriste et pour VTT du nom de champion.

Palmarès[2]

Résultats sur les grands tours

Tour de France

10 participations

Tour d'Italie

1 participation

  • 1962 : abandon (17e étape)

Distinctions

Notes et références

Notes

  1. Membre de l'équipe en tant que coureur indépendant

Références

  1. « Fiche de Henri Anglade », sur http://www.memoire-du-cyclisme.eu/
  2. Pascal Sergent, Encyclopedie illustree des coureurs francais depuis 1869, Eeklo, Editions Eecloonaar, , 768 p. (ISBN 90-74128-15-7)

Bibliographie

  • Lorraine Etoiles du Sport de Bertrand Munier. Préface de Michel Platini. (Editions Serpenoise 2008)
  • "Henry Anglade, coeur de Lyon", de Didier Béoutis. Préface de Jacques Augendre (éditions ITF, 2017)

Liens externes

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