Henri Piet

Henri Piet commence sa carrière sportive en faisant de la course à pied à l'Athlétic Club du premier arrondissement de Paris[1]. Il commence la boxe en 1908 et devient rapidement l'un des boxeurs français les plus connus[1]. En 1908, il est battu par Kid Davis mais bat Truffier et Young Moore[1]. En 1909, il fait une tournée en Amérique et rencontre Freddie Welsh, Dick Lee, Sayers, Wolgast, Lander, Ton O'Keefe, Tom Langdon, Goodman, Willie Lucas, Kid Burns, Benny, Yanger et Frank Fay[1].

De retour à Paris, Piet bat Georges Carpentier aux points en dix rounds[1]. En février 1912, Piet s'impose par disqualification de Jean Audouy mais le coup de tête de son adversaire l'oblige à être transporté de Monaco à l'hôpital de Nice où il se remet de ce choc[2]. Le 29 mai, il devient champion de France en battant Battling Lacroix au Boxeland[3]. La prestation de Lacroix déçoit les spectateurs qui protestent vivement jusqu'à obtenir la disqualification du boxeur dans la cinquième reprise[3]. En octobre, le Parisien domine l'Anglais Sid Staag dans un combat monotone qu'il domine nettement par des directs du gauche et des crochets du droit[4]^,[5].

En 1913, la Fédération française de boxe sélectionne six combattants pour disputer le championnat de France des poids welters[6]. En demi-finale, Piet fait un combat violet et énergique qui lui permet de se qualifier pour la finale[6]. En finale, organisé au Wonderland, Piet domine Rocca aux points dans un combat de quinze rounds[7].

Dès le premier jour de la mobilisation, Henri Piet est incorporé à la septième compagnie d'infanterie[1]. Faisant campagne dans l'Argonne, il se distingue par son courage et est cité à l'ordre du régiment en mars 1915 pour sa bravoure et sa belle conduite devant l'ennemi[1]. Piet meurt par balle au champ d'honneur le 26 avril 1915[1]^,[8]^,[9].