Heliocidaris erythrogramma

Heliocidaris erythrogramma est une espèce d'oursins réguliers de la famille des Echinometridae.

Heliocidaris erythrogramma
Heliocidaris erythrogramma en Tasmanie.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Echinodermata
Sous-embr. Echinozoa
Classe Echinoidea
Classe Euechinoidea
Infra-classe Carinacea
Super-ordre Echinacea
Ordre Camarodonta
Infra-ordre Echinidea
Super-famille Odontophora
Famille Echinometridae
Genre Heliocidaris

Espèce

Heliocidaris erythrogramma
(Valenciennes, 1846)[1]

Synonymes

  • Anthocidaris delalandi (L. Agassiz & Desor, 1846)[1]
  • Echinus (Toxopneustes) delalandi L. Agassiz & Desor, 1846[1]
  • Echinus erythrogrammus Valenciennes, 1846[1]
  • Heliocidaris erythrogramma meridionalis Döderlein, 1914[1]
  • Heliocidaris erythrogramma parvispina H. L. Clark, 1938[1]
  • Heliocidaris erythrogramma var. meridionalis Döderlein, 1914[1]
  • Heliocidaris erythrogramma var. parvispina H. L. Clark, 1938[1]
  • Strongylocentrotus erythrogrammus (Valenciennes, 1846)[1]
  • Strongylocentrotus eurythrogrammus[1]
  • Toxocidaris erythrogramma (Valenciennes, 1846)[1]
  • Toxopneustes delalandi L. Agassiz & Desor, 1846[1]

Description

Ce sont des oursins réguliers de forme canonique : test (coquille) plus ou moins sphérique, radioles (piquants) fines, pointues et de longueur moyenne (égale au rayon du test), symétrie pentaradiaire reliant la bouche située au centre de la face orale (inférieure) à l'anus situé à l'apex aboral (pôle supérieur).

Cet oursin a un test légèrement aplati dorsalement, rose pâle à violacé (parfois même blanc), sur lequel se détachent des radioles pouvant être brunes, vert olive, ou violettes. Le test peut atteindre un diamètre de 8,5 cm, et les radioles 2,5 cm[2],[3].

Habitat et répartition

Ces oursins se trouvent sur les côtes rocheuses de l'Australie du Sud (de Shark Bay à Port Stephens) et de la Tasmanie[2]. On les trouve sur les littoraux, de la surface à 35 m de profondeur. C'est l'oursin le plus commun de la côte Sud de l'Australie[3].

Écologie et comportement

La reproduction est gonochorique, et mâles et femelles relâchent leurs gamètes en même temps en pleine eau, où œufs puis larves vont évoluer parmi le plancton pendant 4-5 jours avant de décanter sur le substrat. Ces oursins ont un développement larvaire très original par rapport aux autres espèces : la larve (« pluteus ») n'a pas de bras, et son stade planctonique est très court. Les attributs des individus matures (podia, radioles...) commencent à se former dès l'embryon, qui commence sa vie d'adulte à seulement 23 jours, ce qui est un record chez les oursins[3].

Liste des sous-espèces

Selon World Register of Marine Species (6 mai 2014)[4] :

  • sous-espèce Heliocidaris erythrogramma armigera (A. Agassiz, 1872)
  • sous-espèce Heliocidaris erythrogramma erythrogramma (Valenciennes, 1846)
  • sous-espèce Heliocidaris erythrogramma parvispina H. L. Clark, 1938

Heliocidaris erythrogramma et l'Homme

Cet oursin est comestible, et consommé en Australie[5].

Références taxinomiques

Notes et références

  1. World Register of Marine Species, consulté le 20 décembre 2020
  2. « Heliocidaris erythrogramma », sur le site de l'université de Jussieu (consulté le ).
  3. (en) « Heliocidaris erythrogramma », sur Sea-Urchins.com (consulté le ).
  4. World Register of Marine Species, consulté le 6 mai 2014
  5. (en) Christopher Mah, « Why Sea Urchin sushi (uni) tastes SO frakking good! », sur Echinoblog, (consulté le )
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