Harold Budd

Harold Budd est un compositeur de musique contemporaine et ambient né le à Los Angeles (Californie, États-Unis) et mort le [1],[2] à Arcadia (Californie).

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Biographie

Figure emblématique de la scène ambient[3], ce pianiste californien a su imposer, durant une trentaine d'années[réf. souhaitée], et au fil d'une production qui entremêle travaux solo et collaborations diverses, une musique minimaliste et stylisée, caractérisée par un traitement particulier des claviers[réf. souhaitée] (piano ou synthétiseur), qui crée une atmosphère sensuelle et délicate[réf. souhaitée].

Diplômé en composition musicale à l'Université de la Californie du Sud, en 1966, il enseigne au California Institute of Arts au début des années 1970, devenant parallèlement une figure reconnue et respectée de l'avant-garde californienne.

C'est sa rencontre avec Brian Eno, au milieu des années 1970, qui permettra à Harold Budd de donner à sa musique une audience internationale. Eno produit The Pavillion of Dreams (1978), le premier album officiel de Budd, et, ensemble, ils publient deux albums majeurs de l'ambient music : Ambient 2 / The Plateaux of Mirror (1980) et The Pearl (1984).

La suite de la production d'Harold Budd est à l'image de son esprit libre : il change régulièrement de maison de disques ou de producteur, s'autoproduit parfois, contribue quelquefois modestement à des enregistrements d'amis ou d'illustres collègues[4]. Il arrive aussi qu'il sorte plusieurs albums la même année.

Ses collaborations attestent de l'intérêt que porte Harold Budd à tous les styles de musique et témoignent d'une ouverture qui va du classique (la douceur de ses compositions peut parfois évoquer Erik Satie ou Claude Debussy) au minimalisme et à l'avant-garde[réf. souhaitée] (Zeitgeist, Hector Zazou, Akira Rabelais), en passant par l'ambient (Brian Eno, Eugene Bowen), la techno (Fila Brazillia), la pop (Cocteau Twins, Andy Partridge, John Foxx) ou le néo-classique (Ruben Garcia, Daniel Lentz). Son style s'inspire des peintures de Mark Rothko, des "grandes toiles abstraites, où la couleur est reine et où les contours du “moi” n’existent plus." [3]

Discographie

Références

  1. (en) Bill Pearis, « Harold Budd, rest in peace », sur BrooklynVegan.com, (consulté le )
  2. (en) Jon Blistein, « Heralded Ambient Composer Harold Budd Dead at 84 », Rolling Stone, (consulté le )
  3. Xavier Ridel, « Harold Budd : mort d'un pionnier de l'ambient guidé par le Beau », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  4. Xavier Ridel, « Harold Budd : mort d'un pionnier de l'ambient guidé par le Beau », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )

Liens externes

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