Harbor of Villefranche

Harbor of Villefranche est un film documentaire américain réalisé par William K.L. Dickson, sorti en 1899.

Harbor of Villefranche
Réalisation William K.L. Dickson
Sociétés de production American Mutoscope and Biograph Company
Pays d’origine États-Unis
Genre Film documentaire
Durée 1 minute 30
Sortie 1899


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Fiche technique

Production

Ce film a été produit par l’American Mutoscope and Biograph Company, créée en 1895 par William Kennedy Laurie Dickson (premier réalisateur du cinéma et metteur au point du kinétoscope d'Edison dont il quitte le service), Elias Bernard Koopman, Harry Norton Marvin et Herman Casler. Il devait être exploité à l'aide du mutoscope, breveté par Herman Casler dès 1894[1]. Comme le kinétoscope de Thomas Edison, le mutoscope ne projetait pas le film sur un écran mais permettait un visionnage pour une personne à la fois. Moins onéreux et plus simple que le kinétoscope, ce système commercialisé par l'American Mutoscope Company a rapidement dominé le marché des machines à sous de visionnage de films[2].

Pour éviter d'être en infraction avec les brevets d'Edison déposé sur le format 35 mm, la caméra Biographe (Biograph en anglais), qui, de 1895 à 1902, enregistrait les films montrés sur le mutoscope, utilisait une pellicule très large, 68 mm, avec une grandeur de photogramme de 2X2,5 pouces, soit 4 fois la taille du format 35 mm d'Edison[3]. Les films enregistrés par la biographe n'étaient pas pré-perforés ; le mécanisme de la caméra actionnait un double poinçon qui faisait un trou circulaire de chaque côté de chaque image pendant la prise de vues effectuée à la cadence de 30 images par seconde.

Le mutoscope fonctionnait sur le même principe qu'un folioscope, avec des images encadrées et imprimées sur des cartes souples reliées à un noyau circulaire qui tournait en actionnant à la main une manivelle[4]. Les cartes étaient éclairées par des ampoules électriques à l'intérieur de la machine, un système créé par le frère d'Arthur Marvin Henry, l'un des fondateurs de La Biograph Company. Les premières machines utilisaient la lumière naturelle qui était dirigée sur les cartes à l'aide d'un panneau réflecteur[5].

Références

  1. Spehr Paul C., "Unaltered to date : Developping 35 mm Film". In Fullerton, John; Widding, Astrid Söderbergh. Moving images : From Edison to the Webcam., Sydney, John Libbey&Co, (ISBN 978-1-86462-054-2), p.17
  2. (en) Anthony Slide, The New Historical Dictionary of the American Film Industry, Lanham, Maryland, Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-3426-2), P.22
  3. (en) Bordwell, David ; Staiger, Janet; Thompson, Kirstin, The Classical Hollywood cinema : film style&mode of production to 1960, London, Routledge, (ISBN 9780415003834), p.265.
  4. (en) Charles Musser, The Emergence of Cinema : The American Screen to 1907, Berkeley, University of California Press, (ISBN 978-0-520-08533-6), p.176
  5. (en) Hendricks, Gordon, The Emergence of cinema : the American screen to 1907, Berkeley, University of California Press, (ISBN 9780520085336), p.176

Liens externes

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