HD 102350

HD 102350, également désignée HR 4522, est une étoile de la constellation australe du Centaure. Elle est visible à l'œil nu et sa magnitude apparente est de 4,11[2]. Il s'agit d'une étoile géante lumineuse ou supergéante jaune distante d'environ 390 années-lumière de la Terre.

HD 102350
(HR 4522)
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 11h 46m 30,823s[1]
Déclinaison −61° 10 42,24[1]
Constellation Centaure
Magnitude apparente 4,11[2]

Localisation dans la constellation : Centaure

Caractéristiques
Type spectral G0II[3] ou G5Ib/II[4]
Indice U-B 0,58[5]
Indice B-V 0,9[5]
Indice R-I 0,43[5]
Variabilité aucune[6]
Astrométrie
Vitesse radiale −3,4 ± 0,7 km/s[2]
Mouvement propre μα = −21,87 mas/a[1]
μδ = −16,41 mas/a[1]
Parallaxe 8,37 ± 0,17 mas[1]
Distance 390 ± 8 al
(119 ± 2 pc)
Magnitude absolue −1,51[7]
Caractéristiques physiques
Rayon 21,96+1,70
−3,27
 R[8]
Luminosité 282,8 ± 9,0 L[8]
Température 5 051+424
−185
 K[8]

Autres désignations

HR 4522, HD 102350, HIP 57439, CD−60 3741, CPD-60 3325, FK5 443, SAO 251579, WDS J11465 -6111A[9]

Environnement stellaire

HD 102350 présente une parallaxe annuelle de 8,37 ± 0,17 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 390±8 a.l. (120 pc). Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −3 km/s[2]. Sa magnitude absolue vaut -1,51[7].

L'étoile possède un compagnon de treizième magnitude recensé dans le catalogue d'étoiles doubles de Washington. En date de 2015, il était localisé à une distance angulaire de 23,6 secondes d'arc et à un angle de position de 325°[10]. Il s'agit d'un objet distant qui n'est pas lié à HD 102350[11],[12].

Propriétés

HD 102350 est une étoile jaune évoluée qui est classée comme une géante lumineuse de type spectral G0II[3] ou comme une étoile ayant une classe de luminosité intermédiaire entre une géante lumineuse et une supergéante de type G5Ib/II[4]. C'est l'une des étoiles les moins variables observées par le satellite Hipparcos[6], même si des études antérieures avaient pu suggérer qu'elle serait une variable céphéide[13]. L'étoile s'est étendue jusqu'à ce que son rayon devienne 22 fois plus grand que celui du Soleil. Sa luminosité est 283 fois supérieure à celle du Soleil et sa température de surface est de 5 051 K[8].

Notes et références

  1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  3. (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1, , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  4. (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  5. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. (en) S. Adelman, « Research Note Hipparcos photometry: The least variable stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, , p. 297–298J. (DOI 10.1051/0004-6361:20000567, Bibcode 2001A&A...367..297A)
  7. (en) D. Cardini, « Mg II chromospheric radiative loss rates in cool active and quiet stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, , p. 303–311 (DOI 10.1051/0004-6361:20041440, Bibcode 2005A&A...430..303C, arXiv astro-ph/0409683)
  8. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. (en) HD 102350 -- Cepheid variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6, , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  11. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  12. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  13. (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1, , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)

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