Hôtel de ville de Londres

L'hôtel de ville de Londres (en anglais, London City Hall) est le siège de l'Autorité du Grand Londres et de ses organes que sont le maire et l'Assemblée.

Situation

L'édifice est situé sur la berge sud de la Tamise près du Tower Bridge dans le quartier de Bermondsey et le district de Southwark.

Historique

Dessiné par l'architecte Norman Foster, il est inauguré en

Description

Le bâtiment a la forme d'un bulbe, spécialement dessiné pour réduire sa surface et ainsi favoriser les économies d'énergie. Sa forme a souvent été comparée à celle du casque de Dark Vador, à un casque des Daft Punk, à un œuf mal formé, à un cloporte ou encore à un casque de moto. L'ancien maire de Londres, Ken Livingstone, lui a donné le surnom de « glass testicle » (testicule de verre)[1]. Les architectes avaient imaginé ce bâtiment comme une sphère géante suspendue au-dessus de la Tamise mais ont finalement choisi une forme plus conventionnelle. Cependant, le bâtiment ne possède pas de façade avant, ni de façade arrière comme un bâtiment classique et sa forme dérive de celle d'une sphère. Il mesure 45 mètres de haut (10 étages). Le bâtiment a été construit pour être le plus « vert » possible. En effet, il est directement exposé aux rayons du soleil. Sa forme géométrique, dérivée d’une sphère, ainsi que les fonctionnalités internes du bâtiment ont été pensées de manière à fournir le meilleur rendement énergétique. On estime que le bâtiment consomme un quart de l’énergie consommé par un bâtiment classique de la même taille. De plus, il utilise de l’eau froide provenant du sol pour se ventiler (pas de ventilation électrique). Après avoir servi pour la ventilation, cette même eau est injectée dans les chasses d’eau des toilettes. Dans les bureaux, la chaleur dégagée par les ordinateurs et les lumières est recyclée.

Depuis , des panneaux solaires ont été installés.


Notes et références

Voir aussi

Liens externes

  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • Portail de Londres
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.