Héracléopolis Magna

Héracléopolis Magna[1] est la capitale du vingtième nome de Haute-Égypte, le nome supérieur du Laurier rose (nˁrt ḫntt).

Héracléopolis Magna
Ville d'Égypte antique
Noms
Nom égyptien ancien Nen-nesou (Nn-nsw)
Nom actuel Ehnasiyyah el-Médineh
Administration
Pays Égypte
Région Haute-Égypte
Nome 20e : nome supérieur du Laurier rose (nˁrt ḫntt)
Démographie
Gentilé héracléopolitains, héracléopolitaines
Géographie
Coordonnées 29° 05′ 08″ nord, 30° 56′ 04″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Égypte
Héracléopolis Magna
Géolocalisation sur la carte : Égypte
Héracléopolis Magna

    Dans l'Antiquité, la ville égyptienne d'Henensou était le cœur du culte du dieu Hérychef[2], un dieu à tête de bélier, qui était étroitement lié aux dieux et Osiris. C'était une divinité solaire attachée à la justice que les Grecs identifièrent à leur dieu Héraclès, d'où le nom qu'ils donnèrent à la cité : Héracléopolis Magna, la cité d'Héraclès.

    Elle fut ensuite, après l'invasion arabe du VIIe siècle, nommée Ahnas en arabe médiéval. Aujourd'hui elle est identifiée avec les sites d'Ehnassiya Umm al-Kimam (ou Ihnassiya) et d'Ehnasiyyah el-Médineh (ou Ihnassiyyah al-Madinah). La cité est située dans le Sud du gouvernorat du Fayoum, à proximité du Bahr Youssouf, le bras du fleuve issu du Nil à la hauteur d'Assiout.

    Elle fut la capitale et la résidence des rois durant les IXe et Xe dynasties (Première Période intermédiaire). Après la réunification de l'Égypte, la ville perdit de son importance. Elle fut de nouveau sur le devant de la scène sous la XXIIe dynastie où elle fut un temps un royaume indépendant.

    Photos

    Notes et références

    1. Nom issu du grec, ou Hout-nen-nesou Le château de l’enfant royal ou Henensou ou Henen-nesout ou Nen-nesou Nn-nsw en égyptien ancien, ou Ahnas ou Hennes ou Hnas en copte.
    2. Héry-chef ou Harsaphès ou Arsaphès en grec Celui qui est sur son lac.

    Bibliographie

    • Josep Padró, « Études historico-archéologiques sur Héracléopolis Magna », Nova Studia Ægyptiaca, no 1, Barcelone, 1999.

    Liens externes

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