Hélène Lenoir

Hélène Lenoir est une romancière française, née à Neuilly-sur-Seine en 1955.

Depuis 1980, elle habite en Allemagne où elle enseigne le français dans un collège, près de Francfort-sur-le-Main (Hesse)[1].

Ses oeuvres

La Brisure, Paris, Éditions de Minuit, 1994, 125 p. (ISBN 978-2-7073-1475-8)
Bourrasque, Paris, Éditions de Minuit, 1995, 155 p. (ISBN 978-2-7073-1516-8)
Elle va partir, Paris, Éditions de Minuit, 1996, 170 p. (ISBN 978-2-7073-1574-8)
Son nom d'avant, Paris, Éditions de Minuit, 1998, 219 p. (ISBN 978-2-7073-1648-6)
Le Magot de Momm, Paris, Éditions de Minuit, 2001, 191 p. (ISBN 978-2-7073-1762-9)[1]
Le Répit, Paris, Éditions de Minuit, 2003, 128 p. (ISBN 978-2-7073-1815-2)
L'Entracte, Paris, Éditions de Minuit, 2005, 124 p. (ISBN 978-2-7073-1906-7)[2]
La Folie Silaz, Paris, Éditions de Minuit, 2008, 219 p. (ISBN 978-2-7073-2049-0)[3]
Pièce rapportée, Paris, Éditions de Minuit, 2011, 192 p. (ISBN 978-2-7073-2165-7)[4]
La Crue de juillet, Paris, Éditions de Minuit, 2013, 160 p. (ISBN 9782707322678)[5]
Tilleul, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 2015, 192 pages (ISBN 978-2-246-85676-4)[6]^,[7]^,[8]

La Crue de juillet

Thérèse (38 ans) quitte la France, pour trois jours, pour un entretien avec un peintre réputé et refusant les entretiens, Will Jung (70 ans), en Allemagne du Sud. Dora Menzel a tout arrangé, mais n'est pas là pour l'accueillir. Elle se retrouve seule dans son appartement, s'ennuie, s'énerve, sort, rencontre un homme seul, à une terrasse de restaurant : Il la regarde, elle l'aborde. Karl Ritter (53 ans) l'accompagne, en conversation (en français) et en promenade, vers la Fondation Jung. Il connaît sa femme Yvonne, leur maison, puisque son père architecte l'a construite, et que lui-même l'a transformée (freiner le délabrement, p. 58).

Deux jours plus tôt, le fleuve en furie, sans doute le Danube, ou un affluent comme l'Isar a emporté une enfant et sa mère, Madina S., réfugiées tchétchènes. Karl songe surtout à son ancienne amie, Hella, délirante et depuis un an sous traitement médical... Le samedi soir, Thérèse se retrouve à un concert avec le gratin du fin fond de la province (p. 122), et y rencontre les divers protagonistes...

Incipit :

Le fleuve, Thérèse se souvenait que le chauffeur de taxi le lui avait montré en venant de l'aéroport. À mi-parcours peut-être, ils l'avaient longé sur quelques centaines de mètres et, sentant qu'il l'observait dans son rétroviseur, elle avait tourné la tête pour regarder ce qu'il voulait qu'elle voie, disant oui, à tout hasard (p. 9).

Citation :

« Les petites filles sages vont au ciel, disait le proverbe ; les petites insolentes vont partout,...[9]^,[Note 1] ».

Notes et références

Notes

Cette phrase est probablement inspirée d'une expression populaire anglo-saxonne "Good Girls Go To Heaven (Bad Girls Go Everywhere) (en)" reprise par divers écrivains et chanteurs, dont Mae West, Helen Gurley Brown, Jim Steinman et Meat Loaf.

Références

L'Express, « Sous l'étoile de Minuit », sur http://www.lexpress.fr, 29 novembre 2001 (consulté le 10 août 2011)
Magazine Lire, « La nouvelle mode d'emploi... Hélène Lenoir », sur http://www.lexpress.fr, 1^er juillet 2005 (consulté le 10 août 2011)
Marine Landrot, Telerama n° 3065, « La Folie Silaz », sur http://www.telerama.fr, 11 octobre 2008 (consulté le 10 août 2011)
Camille Laurens, « Lenoir, reporter de l'intime », sur https://www.lemonde.fr, 8 septembre 2011 (consulté le 9 septembre 2011)
« Hélène Lenoir, la gravitation des mots et des corps », L'Humanité,‎ 4 juillet 2013 (lire en ligne, consulté le 7 septembre 2020).
Raphaëlle Leyris, « Hélène Lenoir, au cœur et à l’écart » , sur lemonde.fr, 7 avril 2015 (consulté le 7 septembre 2020).
« Tilleul, Hélène Lenoir » [livre], sur Télérama (consulté le 7 septembre 2020).
« Tilleul », sur Culture-Tops, 13 juillet 2015 (consulté le 7 septembre 2020).
« Extraits > La Crue de juillet > Hélène Lenoir », sur booknode.com (consulté le 4 janvier 2021)

Voir aussi

Articles connexes

Les Éditions de Minuit

Bibliographie

Elin Beate Tobiassen, « Lecture palimpsestueuse. De Nathalie Sarraute à Hélène Lenoir : filiation, réécriture », Orbis Litterarum. International Review of Literary Studies (Danemark), vol. 62, n^o 2 (2007), p. 89-109
Anne Caumartin, « La fuite comme acte éthique : le discours générationnel chez Hélène Lenoir et Suzanne Jacob », Études françaises, vol. 46, n^o 1 (2010), p. 53-61.

Liens externes

Notices d'autorité :
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Dictionnaire universel des créatrices
- Store norske leksikon

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[10] Cette phrase est probablement inspirée d'une expression populaire anglo-saxonne "Good Girls Go To Heaven (Bad Girls Go Everywhere) (en)" reprise par divers écrivains et chanteurs, dont Mae West, Helen Gurley Brown, Jim Steinman et Meat Loaf.

[minuit-1] L'Express, « Sous l'étoile de Minuit », sur http://www.lexpress.fr, 29 novembre 2001 (consulté le 10 août 2011)

[2] Magazine Lire, « La nouvelle mode d'emploi... Hélène Lenoir », sur http://www.lexpress.fr, 1^er juillet 2005 (consulté le 10 août 2011)

[3] Marine Landrot, Telerama n° 3065, « La Folie Silaz », sur http://www.telerama.fr, 11 octobre 2008 (consulté le 10 août 2011)

[4] Camille Laurens, « Lenoir, reporter de l'intime », sur https://www.lemonde.fr, 8 septembre 2011 (consulté le 9 septembre 2011)

[5] « Hélène Lenoir, la gravitation des mots et des corps », L'Humanité,‎ 4 juillet 2013 (lire en ligne, consulté le 7 septembre 2020).

[6] Raphaëlle Leyris, « Hélène Lenoir, au cœur et à l’écart » , sur lemonde.fr, 7 avril 2015 (consulté le 7 septembre 2020).

[7] « Tilleul, Hélène Lenoir » [livre], sur Télérama (consulté le 7 septembre 2020).

[8] « Tilleul », sur Culture-Tops, 13 juillet 2015 (consulté le 7 septembre 2020).

[9] « Extraits > La Crue de juillet > Hélène Lenoir », sur booknode.com (consulté le 4 janvier 2021)