Guylaine Guy

Guylaine Guy, de son vrai nom Guylaine Chailler, est une chanteuse et peintre québécoise née à Montréal le .

Biographie

Guylaine Guy fait ses débuts à Montréal dans le monde effervescent des cabarets en se produisant dans un premier temps Au Faisan Doré en 1950. Elle est élue en 1952 Miss Radio-Télévision par l'hebdomadaire Radiomonde. Elle œuvre quelques années dans les cabarets montréalais souvent entourée de Jacques Normand et Gilles Pellerin.

Charles Trenet la découvre à Montréal en 1955 et la prendra sous son aile, écrivant des chansons pour elle, dont « Où sont-ils donc ? ». Elle fait une entrée remarquée à l'Olympia avec Charles Trenet et Louis Armstrong. S'installant alors définitivement à Paris en 1956, elle enregistre plusieurs chansons de Trenet et se produit au théâtre Bobino. Elle est nommée espoir de l'année 1956, lors de la remise des Triomphes français.

En 1957, elle joue le rôle de la femme de chambre dans le film La Nuit des suspectes de Víctor Merenda, son unique apparition au cinéma.

Après des tournées en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, Guylaine Guy revient temporairement au Québec. Elle chante à Montréal lors de l'ouverture de l'hôtel Reine-Élisabeth (en avril 1958), fait quelques apparitions à la télévision et joue le rôle-titre d'Irma la douce avec le Théâtre du Nouveau-Monde. En 1963, elle remporte un gros succès au palmarès avec la chanson Salvame Dios.

Peu après, elle se tourne vers la peinture et abandonne le métier de chanteuse. En 1998, elle installe son atelier à Trouville-sur-Mer (Calvados) [1].

En 1963, Guylaine Guy se marie avec l'avocat Charles Libman.

Guylaine Guy est élevée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur, au titre du ministère de la Culture (décret du , promotion du ). Sa décoration lui est remise le , à la mairie de Trouville-sur-Mer par l'ancien préfet Rémy Pautrat[1].

Guylaine Guy est la fille de la chanteuse et comédienne québécoise Lise Bonheur (née Léontine Laurendeau) et la sœur de la chanteuse québécoise Colette Bonheur.

Filmographie

Notes et références

  1. Ouest-France, édition Calvados, 21 mars 2011.

Sources

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