Guy Rachet

Guy Rachet, né le à Narbonne, est un écrivain français, passionné d'archéologie[1] et d'égyptologie.

Les premiers pas

Issu d'une famille aisée de Narbonne, dans le sud de la France (son grand-père, Gabriel, puis son père, Marcel Rachet, furent notamment des pionniers du cinéma en ouvrant quelques-unes des premières salles de projection françaises), frère de Sylvie Simon, Guy Rachet se passionne dès son plus jeune âge pour l'histoire, la littérature et toutes les formes de science qu'il aborde en autodidacte, se révélant un parfait cancre dans le milieu scolaire. Il écrit son premier roman à l'adolescence et ne cessera dès lors d'utiliser sa plume dont il fera plus tard son métier.

Engagé dans l'armée après le suicide de son père en 1948, Guy Rachet passe plusieurs mois en Afrique et tente de partir en Indochine pour y combattre le communisme, ce que refuse sa mère (la majorité était alors à 21 ans). Après le départ de cette dernière pour les États-Unis, Guy Rachet, spolié de son héritage à la suite d'une sombre histoire familiale, va vivre de petits boulots, avant de décrocher un poste à l'ambassade américaine à Paris. Il réside alors dans un petit appartement du centre de la capitale, continuant à dévorer des centaines d'ouvrages et notamment d'archéologie et d'égyptologie, se passionnant pour ces deux domaines. Il fait également la connaissance de gens qui vont modifier le cours de sa vie comme Gérard Magistry, célèbre antiquaire et frère de la décoratrice Madeleine Castaing, protectrice du peintre Soutine. Gérard Magistry va prendre Guy Rachet sous son aile, devenant un peu pour lui un second père. C'est à cette époque encore, que Guy Rachet sympathise avec Pierre Gripari, futur auteur des Contes de la rue Broca, dont il deviendra l'un des meilleurs amis.

La passion de l'archéologie

Au début des années 1960, Guy Rachet qui ne possède pourtant pas le moindre diplôme, parvient grâce aux connaissances acquises pendant vingt ans à approcher de nombreuses sommités archéologiques comme l'abbé Breuil et même à diriger les fouilles archéologiques de la villa gallo-romaine de la Pépinière[2] près de Villiers-le-Duc (21). Il rencontre là-bas une jeune archéologue en herbe de 17 ans, Marie-Françoise, pour laquelle il va avoir le coup de foudre. Les jeunes gens se marient quelques mois plus tard, en 1961 et auront ensemble huit enfants.

Le couple écrit plusieurs ouvrages spécialisés comme L'Archéologie de la Grèce préhistorique ou Le Dictionnaire de la Civilisation grecque, qui seront publiés chez Marabout et Larousse. Jusqu'au début des années 1980, le couple et leurs enfants vont vivre chichement avec le peu d'argent que leur rapportent les ouvrages scientifiques, parvenant tout de même à faire de très longs voyages en camionnette dans tous les pays de la Méditerranée et en particulier au Moyen-Orient où Guy Rachet rencontrera le célèbre archéologue André Parrot sur le site de Mari, en Syrie.

Succès et reconnaissance

En 1979, Guy Rachet publie chez Lattès son premier roman, Massada, les Guerriers de Dieu, qui ne rencontre guère de succès. Ce n'est que l'année suivante que l'écrivain va enfin se faire connaître du grand public grâce aux Vergers d'Osiris, roman historique dont l'action se déroule en Égypte antique, écrit en 1967 et que le jeune éditeur Olivier Orban accepte de publier. Le livre obtient en 1981 le prix RTL Grand Public[3] et devient un succès de librairie vendu à plus de 250 000 exemplaires, qui bénéficiera d'une suite éditée l'année suivante, Vers le Bel Occident.

Tout en continuant à écrire moult ouvrages archéologiques de plus en plus destinés à un large public (devenant ainsi l'un des principaux vulgarisateurs de l'archéologie en France), Guy Rachet se met également à l'écriture régulière de romans historiques qui rencontrent un écho satisfaisant et lui permettent de vivre convenablement de son métier d'écrivain.

Installé à Paris, Guy Rachet est aujourd'hui un auteur et un archéologue considéré comme spécialiste de l'Égypte, pays auquel il a effectivement consacré de très nombreux ouvrages et où il a voyagé à plusieurs reprises.

Depuis 2008, Guy Rachet est devenu vice-président du Cercle Ernest Renan[4], centre d'histoire des religions, de critique biblique et de recherche des origines du christianisme, puis lors de l'assemblée générale 2008, il a pris le poste de président du centre[3].

Œuvres

Notes

  1. (fr) « Guy Rachet, biographie rapide », sur www.bibliomonde.com (consulté le ).
  2. Guy Rachet, « Fouilles de la villa gallo-romaine de la Pépinière (1961) », Bulletin de la Société archéologique du Châtillonnais, vol. 4,
  3. (fr) « Guy Rachet,biographie », sur www.babelio.com (consulté le )
  4. « Cercle Ernest Renan », sur cercleernestrenan.org (consulté le )
  5. bechard stephane, « le labyrinthe des pharaons », sur planete-ldvelh.com (consulté le )

Bibliographie

  • Magazine Elle no 1865, du .

Liens externes

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