Guy Lengagne

Parcours politique

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Élu député en 1981 en devançant le député communiste sortant Jean Bardol, il siège à la commission des finances. Il est nommé rapporteur du budget du logement

La même année, il est élu à la Délégation pour l'Union Européenne (devenue depuis commission des affaires européennes) où il rédige un certain nombre de rapports sur la pêche.

La même année il est nommé par Michel Rocard, Président de la Commission Nationale d'Information Géographique. et rédigera un rapport édité à la documentation française.

Il est également élu Président du Conservatoire du Littoral et des rivages lacustres.

En 1983 il est appelé au gouvernement par le président de la République et entre dans le gouvernement de Pierre Mauroy comme Secrétaire d'État chargé de la Mer. Il est responsable de la totalité des questions maritimes y compris la construction navale et il doit faire face aux difficultés que rencontrent les chantiers concurrencés par les pays asiatiques.

En 1985, après le départ des ministres communistes du gouvernement Guy Lengagne est reconduit à son poste dans le gouvernement de Laurent Fabius.

Durant son passage au gouvernement un certain nombre de décisions ont été prises à son initiative. Parmi les plus marquantes, citons la création de l'IFREMER en collaboration avec Hubert Curien Ministre de la recherche et surtout le vote de la "Loi Littoral" qu'il a fait adopter à l'unanimité par l'Assemblée Nationale et le Sénat à la fin 1985, loi promulguée le .

En 1986 il est réélu député dans les scrutins de liste départementaux ; En 1988 réélu au scrutin majoritaire dans la cinquième circonscription du Pas-de-Calais (Boulogne-sud) il est membre de la commission des finances et de la délégation pour l'union européenne. Il est de nouveau élu à la tête du Conservatoire du Littoral.

Battu en 1993 il est réélu en 1997 cette fois sous l'étiquette « divers gauches » et devient membre du groupe R.C.V qui regroupe les radicaux de gauche avec Michel Crépeau, les membres du parti de Jean-Pierre Chevènement, les Verts et quelques divers gauches. Il alterne alors sa participation à la commission des finances où il est rapporteur du budget de la mer et à la commission des affaires étrangères. Il est également membre de la délégation pour l'union européenne et membre de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe. En 1998, il est nommé membre du bureau de la commission chargée, sous la présidence de Raymond Forni, président de l'Assemblée Nationale, de réformer la présentation du budget de la Nation.

En 2000 il est nommé parlementaire en mission pour six mois par le Ministre de l'Equipement des Transports et du logement Jean-Claude Gayssot pour réorganiser l’Institut Géographique National, mission qui donnera lieu à un rapport lui aussi édité à la documentation française.

En 2001 il préside la 4e rencontre parlementaire sur les ports et rédige "les ports, un atout pour la France "édité par le groupe Altedia.

Réélu en 2002, il rejoint le groupe socialiste. Il siège de nouveau aux affaires étrangères, à la délégation pour l'Union Européenne et au Conseil de l'Europe. Il rédige de nombreux rapports notamment sur les questions maritimes et un sur l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne (voir la liste sur le site de l'Assemblée Nationale) et effectue un certain nombre de missions, notamment en Turquie, en Israël et en Territoires Palestiniens.

Au Conseil de l'Europe, il présente notamment en 2005 un rapport sur la "diminution du nombre d'étudiants dans les disciplines scientifiques dans les 47 pays du Conseil de l'Europe" et en 2007 un autre rapport sur "les dangers du créationnisme dans l’Éducation". Ce rapport est à l'origine d'une vive polémique car dans un premier temps, à la suite d'un amendement l'Assemblée plénière du Conseil avait refusé d'en discuter. Ce rapport avait fini par être voté en septembre 2007 présenté par la députée luxembourgeoise Anne Brasseur car Guy Lengagne à cette époque ne s'étant plus présenté aux législatives n'était plus membre du Conseil de l'Europe.

En 2007, désigné par le parti socialiste pour être de nouveau candidat aux législatives, il renonce au dernier moment pour permettre à son successeur à la mairie Frédéric Cuvillier de se présenter.

En 2008 il abandonne tous ses mandats électifs mais garde le poste de Président Directeur Général (bénévole) du Centre National de la Mer, "NAUSICAA" qu'il avait créé dans les années 80.

Notes et références

    Voir aussi

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