Gustave Reynier

Gustave Reynier, né le au Pouzin (Ardèche) et mort le à Paris (5e), est un écrivain et professeur français.

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Biographie

Gustave Reynier, né le [1] est le fils de Frédéric Reynier, pasteur.  Ses influences religieuses le portent vers le protestantisme.

Il effectue ses études au lycée de Tournon, où il est bachelier ès lettres (1876). Il fréquente ensuite le collège Sainte-Barbe et le lycée Louis-le-Grand à Paris, avant d’intégrer l’École normale supérieure en 1880. Il obtient une licence ès lettres en 1881 puis est agrégé de lettres en 1883[2].

En , il épouse Suzanne Perrot (fille de Georges Perrot, professeur à la Faculté des lettres de Paris, membre de l’Institut et directeur de l’École normale supérieure), dans le 6ème arrondissement parisien. Ensemble, ils ont trois enfants : Madeleine, Antoinette et Frédéric.

Carrière

Après avoir été professeur de rhétorique au lycée Louis-le-Grand entre 1893 et 1896, il devient maître de conférences de langue et littérature françaises à la Faculté des lettres de Paris. Il dispense notamment des cours de civilisation française en Sorbonne[3].

Il devient docteur ès lettres en 1893.

Il est également secrétaire général de la Revue universitaire (de 1892 à 1922) et membre du comité de rédaction de la Revue d’histoire littéraire de la France depuis sa fondation. Il dirige en parallèle la Revue d’enseignement secondaire et agit en qualité d’examinateur pour les lettres à l’École navale.

Républicain, il est signataire de l'appel à l'union pendant l'affaire Dreyfus.

Œuvres et publications

Gustave Reynier est l’auteur de deux thèses : Thomas Corneille. Sa vie et son théâtre (présentée à la Faculté des lettres de Paris en 1892) et De Marcelli Palingenii stellati poetae Zodiaco vitae (Paris, 1893).

Parmi ses œuvres, on peut citer :

  • Les femmes savantes, Paris, Éditions S.I.P.E (impr. Clerc), 1962 ;
  • Les femmes savantes de Molière, Paris, Mellottée, 1937 ;
  • Le Cid de Corneille, Paris, Mellottée, 1935 ;
  • La femme au XVIIe siècle, ses ennemis et ses défenseurs, Paris, J. Tallandier, 1929 ;
  • La science des dames au temps de Molière, 1929 ;
  • Le roman réaliste au XVIIe siècle, Paris, Hachette, 1914 ;
  • Les origines du roman réaliste, Paris, Hachette, 1912 ;
  • Le roman sentimental avant l’Astrée, Paris, Armand Colin, 1908, Prix Marcelin-Guérin de l’Académie française 1909 ;
  • Les origines de la légende de Don Juan, 1906 ;
  • La vie universitaire dans l'ancienne Espagne, Paris, A. Picard et fils, 1902, Prix Sobrier-Arnould de l’Académie française 1903 ;
  • Le drame religieux en Espagne, 1900 ;
  • Le dernier amour de Lope de Vega, 1897 ;
  • Thomas Corneille, 1892, Prix Montyon de l’Académie française 1894 ;
  • Thomas Corneille, sa vie et son théâtre, Paris, Hachette, 1892 ;
  • Les précieuses ridicules avec Gustave Reynier (1859-1937) comme éditeur scientifique, Paris, Quantin, 1888
  • Résumé de philosophie et analyse des auteurs (logique-morale-auteurs latins-auteurs français-langues vivantes) à l'usage des candidats au baccalauréat ès sciences, Paris, F. Alcan, 1884 ;
  • Notes sur l'Espagne méridionale, dédiées à MM. les touristes de la XXVe croisière de la revue générale des sciences, Paris, Impr. de L. Maretheux, (s.d.).

Hommages

Il est nommé officier de la Légion d'honneur en 1927[1].

Notes et références

Bibliographie

  • Christophe Charle, Les professeurs de la faculté des lettres de Paris : Dictionnaire biographique 1909-1939, Paris, Institut national de recherche pédagogique, , 224 p. (ISBN 2-7342-0105-4, lire en ligne)

Liens externes

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