Gustave Caillebotte

Gustave Caillebotte, né à Paris le et mort à Gennevilliers le , est un peintre français, collectionneur, mécène et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882.

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Il lègue sa collection de peintures impressionnistes, réalistes et de dessins à l'État. Passionné de nautisme, membre du Cercle de la voile de Paris, dont le siège est à Argenteuil, Caillebotte est aussi un architecte naval et un régatier qui a marqué son époque.

Biographie

Gustave Caillebotte avec le chien Bergère sur la place du Carrousel, 1892.

Gustave Caillebotte est né le au 160 rue du Faubourg Saint-Denis à Paris. Il est issu du troisième mariage de son père Martial Caillebotte (-), deux fois veuf, avec Céleste Daufresne (-), fille d'un avocat de Lisieux et petite-fille de notaire[1]. Deux autres enfants naissent : René (1851-1876), et Martial en 1853. Né d’un précédent mariage, leur demi-frère Alfred Caillebotte (1834-1896) est ordonné prêtre en 1858. La famille Caillebotte, originaire de la Manche puis installée à Domfront[2], fait commerce de drap depuis le XVIIIe siècle. Grâce à Martial Caillebotte, établi à Paris au début des années 1830, elle fait fortune dans la vente de draps aux armées de Napoléon III. La boutique nommée Le Lit militaire était située au 152 de la rue du Faubourg-Saint-Denis.

En 1857, Gustave Caillebotte entre au lycée Louis-le-Grand de Vanves. Il obtient en , le « diplôme de bachelier en droit ». Après obtention de sa licence en droit le , Caillebotte est mobilisé vingt jours plus tard dans la garde nationale mobile de la Seine et participe à la défense de Paris pendant la guerre franco-prussienne[3]. Son livret militaire précise qu'il mesure 1,67 mètre[2]. Il est démobilisé le . La même année, il entre dans l'atelier du peintre académique réputé Léon Bonnat, où il fait la connaissance de Jean Béraud[4], pour préparer les concours des beaux-arts. En 1872, il effectue un voyage à Naples chez son ami le peintre Giuseppe De Nittis[5]. Ce dernier l'avait introduit auprès d'Edgar Degas. En , Caillebotte est reçu quarante-sixième au concours des beaux-arts, mais il n'y restera qu'un an. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Marcellin Desboutin, d'Henri Rouart et de Claude Monet[4], qui habite alors à Argenteuil.

Le Parc de la propriété d'Yerres (1875), coll. part.

La mort de son père, le , laisse deux millions de francs en héritage à partager entre sa veuve, en troisièmes noces, et ses quatre enfants. Martial Caillebotte lègue en plus plusieurs immeubles de rapport à Paris, des fermes [6], des obligations et surtout des titres de rente sur l'État. Son demi-frère, l'abbé Caillebotte (1834-1896, curé de la nouvelle église Saint-Georges de la Villette, puis de Notre-Dame-de-Lorette) avec cinquante mille livres de rentes, est considéré comme « le curé le plus riche de Paris ce qui lui permit d’en être aussi le plus généreux », en construction et entretien d'œuvres et d'édifices[2]. Sa mère, Céleste Caillebotte, née Daufresne, conserve la propriété d'Yerres où Caillebotte peint dès 1872 de nombreuses vues de la région comme Saules au bord de l'Yerres[7]. Cet héritage considérable permet à Gustave Caillebotte de vivre à l'abri de toute contingence matérielle et de se consacrer pleinement à ses nombreuses passions notamment la peinture. Gustave Caillebotte se lie aux artistes impressionnistes, exposant à leurs côtés. Il achète certaines de leurs toiles, finance et organise des expositions. Habitant avec son frère Martial Caillebotte d'abord l'hôtel particulier familial, à l’angle de la rue de Miromesnil et de la rue de Lisbonne, construit par leur père en 1866, puis un appartement au 31 boulevard Haussmann, derrière l'Opéra, de 1878 à 1887, les deux frères partagent les mêmes passions (jardinage et horticulture, philatélie ou yachting) et le même cercle d'amis jusqu'en 1887, année du mariage de Martial.

31, boulevard Haussmann : l'appartement des frères Caillebotte se trouve au troisième étage, balcon en rond à l'angle de la rue Gluck, derrière l'Opéra (l'immeuble abrite aujourd'hui le siège de la Société générale).

En , son tableau Les Raboteurs de parquet est refusé au Salon, le sujet heurtant par son extrême quotidien — c'est aujourd'hui l'une de ses œuvres les plus célèbres présentées au musée d'Orsay. Éric Darragon note que « cet échec a dû heurter les convictions de l'artiste et le confirmer dans une opinion déjà acquise à la cause d'un réalisme indépendant. Il va devenir un intransigeant lui aussi et ne reviendra plus devant les jurés [...] »[8]. Ainsi, ce serait cet échec face au jury du Salon qui l'aurait poussé à exposer aux côtés des impressionnistes. Caillebotte présenta des toiles aux expositions impressionnistes qui eurent lieu en 1876[9], 1877[10], 1879[11], 1880 et 1882. Marqué par le refus du Salon de 1875, il passe l'automne à Naples chez Giuseppe et Léontine De Nittis où les deux amis, malgré le mauvais temps, peignent sur le motif[12]. En 1876, il montre six toiles à l'exposition impressionniste chez Durand-Ruel, dont Les Raboteurs de parquet.

Le décès inattendu de son frère René Caillebotte, à l'automne 1876, conduit Caillebotte, déjà persuadé, comme le note Marie-Josèphe de Balanda, qu'« on meurt jeune dans notre famille »[13], à rédiger son premier testament, chez maître Albert Courtier, notaire à Meaux, le .

À l'automne 1878, la mère de Gustave Caillebotte meurt. La propriété familiale d'Yerres est vendue en . Les frères Caillebotte s'installent boulevard Haussmann et achètent, en mai 1881, une propriété au Petit Gennevilliers où ils font construire juste au bord de la Seine une maison en meulière de deux étages, puis une petite maison à un étage avec un atelier pour Gustave, un hangar à bateaux et une longue serre (en 1888). En 1881, Gustave Caillebotte renonce à exposer à la sixième exposition impressionniste, celle-ci ayant invité des peintres trop éloignés de l'esprit des débuts selon lui.

Il passe d'habitude ses étés sur la côte normande, où il s'adonne au nautisme, mais aussi à la peinture, comme en 1884 à Trouville d'où il écrit à Monet: « Je me suis mis aux marines et j'ai l'espoir que cela marchera[14]. » En septembre-, il voyage avec son frère en Italie[15].

À partir de 1886, Gustave Caillebotte peint de moins en moins. Il s'adonne à ses passions que sont le bateau et le jardinage notamment à partir de 1887, date à laquelle son frère Martial se marie avec Marie Minoret. Il quitte donc l'appartement qu'ils occupaient tous les deux et s'installe définitivement en 1888 dans la propriété achetée au Petit Gennevilliers. Gustave Caillebotte rachète la part de son frère, agrandit son terrain en faisant l'acquisition des parcelles voisines et peint les alentours du Petit Gennevilliers. Il garde toutefois un pied-à-terre à Paris au 29 boulevard de Rochechouart[16].

Le , s'ouvre à Bruxelles la Ve exposition d'art fondée par le groupe des XX, Gustave Caillebotte y est invité avec Armand Guillaumin[17]. Il se consacre ensuite presque exclusivement à l'horticulture (en plus des régates d'été), prétexte à des recherches picturales d'une grande luminosité et passion qui fait l'objet d'une abondante correspondance avec Monet et à des visites réciproques de leurs jardins. Caillebotte est le témoin de mariage civil et religieux de Monet avec Alice Raingo en . Monet se voit offrir un tableau de Caillebotte à cette occasion, Les Chrysanthèmes blancs et jaunes, jardin du Petit Gennevilliers qui s'ajoute à La Leçon de piano (musée Marmottan Monet) et à une étude sur Rue de Paris, temps de pluie qu'il possédait déjà. Caillebotte peint les fleurs de son jardin et les paysages de Gennevilliers.

Le , le peintre, frappé par une congestion cérébrale, meurt, alors qu'il travaillait dans son jardin à un paysage. Il avait quarante-cinq ans. Ses funérailles sont célébrées le en l'église Notre-Dame-de-Lorette[18]. Il y a tant de monde dans cette église, qui est déjà grande, que certains des amis du peintre doivent suivre la cérémonie sous le porche de l'église[19]. Le peintre est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (70e division), non loin de Delacroix, dans la chapelle funéraire familiale. La perte de Caillebotte affecta beaucoup les impressionnistes qui perdirent à la fois un protecteur et un compagnon. Pissarro écrivit à son fils Lucien : « Nous venons de perdre un ami sincère et dévoué... En voilà un que nous pouvons pleurer, il a été bon et généreux et, ce qui ne gâte rien, un peintre de talent »[20].

La maison et le parc qu'il possédait à Yerres, en bordure de la rivière homonyme, sont aujourd'hui propriété communale, et le parc est ouvert au public. C'est là qu'il a peint entre autres certaines scènes de périssoires.

Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu  sauf aux États-Unis , au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative des collectionneurs américains et reconnu par le grand public francophone à partir des années 1990. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay, à Paris.

Expositions

Une exposition de ses œuvres a lieu peu après sa mort en chez Durand-Ruel et un hommage a lieu au Salon d'automne de 1921 avec plusieurs de ses toiles. Mais il faut attendre les années 1950 [21] avant que l'attention des connaisseurs ne se reporte vers ses travaux. De grands collectionneurs américains commencent à montrer au public américain les toiles de Caillebotte leur appartenant au sein de leurs collections, et il est de plus en plus connu aux États-Unis. C'est l'exposition majeure de Houston et de Brooklyn en 1976 qui remet les projecteurs sur cet impressionniste oublié. Celle du Grand Palais, à Paris, fin , est la première exposition majeure en Europe qui le fait connaître du grand public français. Elle est suivie de celle de la fondation de l'Hermitage, à Lausanne, du au .

Une exposition consacrée aux frères Caillebotte (avec les photos originales de Martial Caillebotte) s'est tenue au Musée Jacquemart-André puis au musée national des beaux-arts du Québec entre et .

Une exposition [22]

une exposition des œuvres originales que Gustave Caillebotte a peintes dans sa propriété familiale d'Yerres s'est tenue en 2014 à la Ferme Ornée, salle d'expositions au sein de cette propriété devenue communale.

Une exposition « Gustave Caillebotte: The Painter's Eye » s'est tenue du au à la National Gallery of Art de Washington, puis au Kimbell Art Museum de Fort Worth du au [23].

Une rétrospective de ses œuvres autour du thème « Caillebotte peintre et jardinier » a lieu du au au musée des impressionnismes Giverny, puis du au au musée Thyssen-Bornemisza de Madrid. C'est la première fois qu'une exposition consacrée à Caillebotte se tient en Espagne.

Une rétrospective de ses oeuvres Caillebotte impressionniste et moderne, catalogue sous la direction de Daniel Marchesseau, a été organisée par la Fondation Pierre Gianadda à Martigny, Valais, du au

Le peintre

Des historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux »[24]. Son œuvre est originale par ses thèmes, notamment l'ennui et l'extrême solitude des personnages dans le nouveau Paris haussmannien, mais aussi à la campagne et au sein même du cercle familial  même dans ce cadre privilégié, les personnages semblent indifférents les uns aux autres. Son œuvre est également originale par sa technique : elle semble proche de l'art photographique[25], mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante de ses toiles (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture[24]). Au point de vue de la finition et de la composition de ses œuvres, on peut dire que Caillebotte est à la première époque de l'impressionnisme ce que Seurat représente pour la seconde période (néo-impressionnisme et pointillisme). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.

Contrairement aux impressionnistes, qui peignent en plein air des scènes sur le vif, Caillebotte cherche aussi ses motifs à l'extérieur, mais réalise des croquis, retravaille ses esquisses à l'atelier. Dans les années 1890, il est influencé par le courant japoniste.

Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à être exposé régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès. Durand-Ruel organise une exposition d'impressionnistes à l'American Art Association de New York en 1886, où figurent dix toiles de Caillebotte[26],[27]. C'est dans ce pays que se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles, aussi bien dans des musées que dans de grandes collections particulières. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au XXe siècle l'Américain Edward Hopper.

Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que les descendants de sa nièce[28], héritière de Martial Caillebotte (frère de l'artiste), son père, et de son frère Jean Caillebotte (1888-1917) mort au combat, possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, son frère Martial et Auguste Renoir, son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes[24].

Le collectionneur et mécène

Dès le moment où Caillebotte se lie aux impressionnistes, il ne cesse de les aider et ce toujours discrètement. Il achète des toiles aux artistes, finance les expositions impressionnistes. Mais au-delà du mécène et du collectionneur, une amitié durable le lie à la plupart des peintres impressionnistes, comme en témoigne sa correspondance. Il aide financièrement ses amis qui sont dans le besoin, sans nécessairement acheter des toiles, il loue un appartement à Claude Monet près de la gare Saint-Lazare, lui fournissant l'argent nécessaire à l'achat de matériel pour la peinture. Il ne cesse d'aider Camille Pissarro. Auguste Renoir et le collectionneur sont très proches puisque dès 1876, Caillebotte en fait son exécuteur testamentaire et, en 1885, il est le parrain de baptême du fils aîné de Renoir (Pierre) et d’Aline Charigot, sa future épouse.

Au Petit Gennevilliers, où Caillebotte s'installe définitivement en 1888, il reçoit la visite de ses amis comme Monet, Gustave Geffroy, Octave Mirbeau ou encore Renoir qui est un familier du lieu. À la dissolution du groupe des impressionnistes en 1887, Caillebotte permet de maintenir les liens entre les différents artistes en maintenant la tradition des dîners, qui réunissaient peintres et littérateurs, d'abord au café Guerbois, puis à la Nouvelle Athènes. C'est au Café Riche qu'avaient désormais lieu tous les mois ces réunions, et selon les souvenirs de Pierre Renoir, c'était Caillebotte qui payait pour tout le monde.

La composition exacte de la collection est difficile à préciser, en effet la désignation exacte n'en a pas été faite par le donateur. Gustave Caillebotte commence sa collection dès le début de l'Impressionnisme. Il achète plusieurs toiles le à une vente d'impressionnistes à l'hôtel Drouot[29]. Sa première toile de Monet est une œuvre réalisée en 1875 intitulée Un coin d'appartement. Il achète d'autres tableaux de Monet en . Il choisit avec goût et discernement parmi les peintres impressionnistes, ceux qui devaient par la suite être reconnus comme les maîtres de la peinture de la fin du XIXe siècle. L'examen des peintures acquises par Caillebotte montre que presque toutes appartiennent à la période impressionniste de chaque peintre et représentent ainsi les différents aspects que prit l’impressionnisme de 1874 à 1886. Une exception est à souligner avec les œuvres de Jean-François Millet et de Paul Gavarni qui sont des dessins, les seuls de la collection, et dans les peintures d'Édouard Manet et Paul Cézanne. Ces artistes sont d’ailleurs moins largement représentés dans la collection.

Ce sont les œuvres de la belle époque impressionniste de Renoir qui le représentent. Renoir, à l’époque de La Balançoire (1876, musée d'Orsay) et du Bal du moulin de la Galette (1876, musée d'Orsay), pratique plusieurs techniques. Certaines de ces œuvres sont d’une facture lisse, tandis que d’autres, aux touches séparées, aux empâtements granuleux relèvent de la technique impressionniste. Or c’est bien cette technique que l’on retrouve dans les œuvres choisies par Caillebotte comme La Liseuse (1874-1876, musée d'Orsay).

De même avec l’œuvre de Degas, le choix des Femmes à la terrasse d'un café, le soir (1877, musée d'Orsay) montre bien que le collectionneur recherche dans les œuvres de ses camarades impressionnistes celles qui sont le plus caractéristiques par la nouveauté de leurs conceptions artistiques. Avec ce pastel, Caillebotte choisit une des premières scènes de Degas représentant ces types de cafés et de café-concert, qui font partie des thèmes favoris du Naturalisme et de l’Impressionnisme. Comme l'a remarqué P. Lemoisne : « vers 1878, il garde dans ses peintures son faire lisse et harmonieux de la belle époque alors qu’il a déjà adopté pour ses pastels une facture plus heurtée » et des oppositions de couleurs plus hardies.

La préférence du collectionneur pour les œuvres impressionnistes est encore mise en évidence par le fait que les nombreuses œuvres de Pissarro se situent entre les années 1871 et 1879. Sa manière néo-impressionniste n’est pas représentée dans la collection. Les mêmes constatations pourraient être faites à propos du choix des œuvres de Monet et de Sisley. Il cesse d'acquérir des œuvres en 1886, date de la dernière exposition impressionniste et date où il n'expose plus lui-même[15].

Le philatéliste

Martial (à gauche) et Gustave Caillebotte (à droite).

Son activité de collectionneur s'est aussi étendue à la philatélie, dont il a été un adepte assidu avec son frère musicien Martial Caillebotte. Il a été l'un des fondateurs, avec le docteur Jacques Legrand et Arthur de Rothschild, de la Société française de timbrologie, le .

Gustave et Martial Caillebotte montent cette collection de timbres de manière commune vers 1877. Les Caillebotte furent parmi les premiers à collectionner toutes les nuances d'impression d'un même timbre; ils furent également les pionniers de l'étude des affranchissements, tant et si bien qu'une partie non négligeable de leur collection était constituée de cachets et de surcharges. La plus grande partie de cette collection, intégrée à la collection Tapling, peut encore se voir aujourd'hui à la British Library de Londres.

Les Caillebotte rédigèrent une étude sur les timbres mexicains qui fut publiée à Paris par le Timbre-Poste, puis révisée, élargie et traduite dans le Philatelic Record.

Quand Martial se marie en 1887, ils arrêtent leur collection et ils offrent à Thomas Keay Tapling, un des philatélistes les plus importants d'Angleterre, d'en acquérir tout ce qui peut l'intéresser. Ses achats, qui représentent certainement la plus grande partie, lui coûtent la somme de 5 000 livres (la vente des frères Caillebotte représente 400 000 francs de l'époque[27], c'est-à-dire plus de 4 420 000 euros).

La plupart des timbres mexicains aujourd'hui à la British Library de Londres furent réunis par les Caillebotte; or, avec quelque deux cents feuilles, cette section est une des plus fournies de ce qui est finalement devenu la collection Tapling.

Lorsque Tapling meurt en 1891, il lègue sa collection au British Museum de Londres ainsi qu'une somme de 1 000 livres afin que l'on termine la réorganisation de la collection selon les principes définis par les Caillebotte. Cette réorganisation dura sept ans et rendit indiscernable ce qui émanait de Tapling et de ce qui émanait des deux frères Caillebotte. La collection Tapling est pratiquement la seule à réunir la quasi-totalité des timbres émis dans le monde entre 1840 et 1890. Elle fut donc utilisée par ceux qui compilèrent les travaux de référence; elle a ainsi influencé les catalogues généraux de timbres et pour finir, le mode de collection des collectionneurs.

Deux tableaux de ce peintre ont été mis en page sous forme de timbres-poste. Il s'agit tout d'abord de Portrait à la campagne (Y&T 3866) dans la série les Impressionnistes de 2006, puis de Roses (Y&T 1129), dans le carnet de douze timbres Bouquet de fleurs en 2015.

Le nautisme

Caillebotte (à droite) avec ses amis canotiers à Yerres, été 1877 ou 1878[30].
Roastbeef, 30 m2 du Cercle de la voile de Paris, dessiné et construit par Gustave Caillebotte en 1892.
Régates à Argenteuil (1893), coll. part.

Sa passion pour le nautisme débute au cours de ses séjours estivaux, à la propriété familiale d'Yerres et sur la rivière du même nom, il canote à bords de barques et de périssoires. Il est séduit par le jeu de l'eau, des bateaux et des hommes. Ce jeu se retrouve très vite dans ses toiles : Canotiers ramant sur l'Yerres, Le Canotier au chapeau haut-de-forme (1878). Puis, il va s'intéresser à la voile à partir de 1876 en devenant membre du Cercle de la voile de Paris (CVP, fondé en 1868[31]) au Petit Gennevilliers, près d'Argenteuil, que fréquentaient Monet, Renoir et Sisley. C'est Alfred Sisley qui l'initie sérieusement à ce sport et il fait de même avec Martial qui devient membre en 1878. En 1878, Gustave Caillebotte achète son premier voilier de régate, l’Iris, avec lequel il gagne durant la saison de 1879, deux premiers prix et sept autres accessits. Emporté par ces succès de régatier, il s'implique davantage dans le yachting et commande d'autres bateaux, le Lapin en 1879, puis l’Inès et le Condor en 1880, à un des meilleurs constructeurs du bassin d'Argenteuil, le chantier « Texier fils » au Petit Gennevilliers et devient cette année-là vice-président du CVP. Fin 1881, la maison que les frères Caillebotte se sont fait construire au Petit Gennevilliers est terminée et l'année suivante, en 1882, Gustave, cherchant à perfectionner ses bateaux, va se lancer dans l'architecture navale, avec l'aide de son ami Maurice Brault (sujet de L'Homme au balcon, coll. part.) et dessiner le Jack, son premier voilier, puis en 1883 se sera le Cul-blanc, un clipper d'Argenteuil et en 1885 La Pioche, un dériveur. Il a aussi aidé à dessiner les plans du "Great Eastern".

Amateur passionné et progressiste, Gustave Caillebotte expérimente de nombreuses innovations en comparant notamment les formes de coque des voiliers américains ( dériveurs larges et peu lestés, surnommés « plats à barbes ») et les bateaux issus de l'école anglaise (quillards étroits à fort tirant d'eau, lourdement lestés, les « couloirs lestés » ou les « planches sur tranche »). Il innove aussi sur le plan du gréement : pour son voilier Condor, il confectionne un spinnaker immense et très coûteux en soie artificielle. Il réalise sur cette voile une superbe peinture (hélas aujourd'hui disparue) représentant... une tête de chatte triangulaire, qui indique que le nom du bateau, à prononcer en deux syllabes distinctes, n'a rien à voir avec le vautour des Andes et est en fait... une plaisanterie grivoise typique de l'esprit des canotiers de l'époque, se référant à l'anatomie féminine[32].

En 1886, le Mouquette, un côtre sur plan Chevreux pour Caillebotte, est le premier bateau construit par le chantier Luce. Ce chantier naval voit le jour à la fin de l'année 1885, au Petit Gennevilliers, sous le patronage de Gustave Caillebotte qui s'associe à Ferdinand Luce, constructeur de bateaux, à qui il fait construire une maison voisine qu'il lui loue. Le troisième associé est Maurice Chevreux, architecte naval. C'est dans ce chantier, dont il est partie prenante, que seront construits tous les voiliers conçus par Caillebotte. En 1888, il s'installe à demeure au Petit Gennevilliers, il navigue sur le Thomas, un plan Chevreux avec lequel il remporte de nombreuses régates sur le bassin d'Argenteuil, ainsi qu'au Havre et à Trouville et dessinera l’Arriet cette année-là. Caillebotte est l'un des promoteurs, en 1889, de la jauge des 30 m2 du CVP, il dessine et fait construire pour d'autres (le Moucheron en 1890, le Lézard en 1891) et pour lui l’Arico en 1891, etc.) plusieurs voiliers de cette jauge, dont le Roastbeef de 1892, que l'on retrouve dans plusieurs de ses toiles : Bateau à voile sur la Seine ou Régates à Argenteuil . Il est également l'architecte du Dahud en 1893, considéré comme son chef-d'œuvre, et du Mignon, lancé en 1894 après la mort de son concepteur[33].

Il posséda trente-deux bateaux et dessina les plans de vingt-deux voiliers entre 1882 et 1893. À côté de ses œuvres architecturales, Gustave Caillebotte a possédé quatorze voiliers de courses, qui remportèrent avec lui plus d'une centaine de prix, Martial Caillebotte continuant les régates sur certains d'entre eux jusqu'en 1900.

L'horticulture

Personnage aux multiples facettes, Gustave Caillebotte était également un horticulteur émérite. Monet et Caillebotte partagent tous deux la même passion pour le jardinage. Au Petit Gennevilliers, où il réside définitivement depuis 1888, il possède une grande serre[34], mais, contrairement au jardin de Monet (avec qui il échange graines et conseils) à Giverny, celui de Caillebotte est géométriquement dessiné, tracé au cordeau. Dans sa serre sont enfermées les plantes les plus précieuses, parmi lesquelles ses orchidées d'une rare diversité qui vont être l'objet de ses études picturales. Un tiers de ses œuvres est consacré à la représentation des jardins[35].

Ayant agrandi sa propriété en rachetant les parcelles voisines, son terrain atteint plus d'un hectare en 1888. Il fait installer un système performant d'arrosage automatique. Il est élu conseiller municipal de Gennevilliers en 1888, jusqu'à sa démission en 1891.

La propriété est bombardée par l'aviation alliée à l'été 1944 et la grande maison et les dépendances sont totalement détruites. Le terrain sert ensuite à la construction d'une usine de la Snecma.

Le legs de Gustave Caillebotte

C’est le legs de Caillebotte qui ouvrit aux impressionnistes les portes des musées nationaux. Cette collection a été formée à l’époque même qui vit naître les peintres qui la composent. Au moment où il prenait place dans les rangs des impressionnistes, Gustave Caillebotte avait déjà commencé sa collection. Son premier testament par lequel il léguait à l’État les tableaux qu’il possédait fut rédigé le  ; la liste des tableaux n’était pas encore dressée, mais il est évident, en raison de la date même du testament, qu'il ne pouvait y avoir alors qu’une partie des œuvres qui constituèrent, quelques années plus tard, la collection. Un codicille du testament concernant une exposition à organiser en 1878 nous apprend déjà quels sont les peintres qui bénéficieront de sa sollicitude. Ce sont Degas, Monet, Pissarro, Renoir, Cézanne, Sisley et Berthe Morisot.

C'est le brusque décès de son frère René, à l'âge de vingt-six ans, à l'automne 1876, qui le conduit, déjà persuadé, à rédiger son premier testament en 1876[36] :

« Je donne à l’État les tableaux que je possède ; seulement comme je veux que ce don soit accepté et le soit de telle façon que ces tableaux n'aillent ni dans un grenier ni dans un musée de province mais bien au Luxembourg et plus tard au Louvre, il est nécessaire qu'il s'écoule un certain temps avant l'exécution de cette clause jusqu'à ce que le public, je ne dis pas comprenne, mais admette cette peinture. Ce temps peut être de vingt ans ou plus ; en attendant, mon frère Martial et à son défaut un autre de mes héritiers les conservera. Je prie Renoir d'être mon exécuteur testamentaire et de bien vouloir accepter un tableau qu'il choisira ; mes héritiers insisteront pour qu'il en prenne un important. »

Le , Renoir informe par une lettre Henri Roujon, de la direction des Beaux-Arts, que Gustave Caillebotte, décédé le , lègue à l'État sa collection, comprenant soixante-sept œuvres, de Degas, Cézanne, Manet, Monet, Renoir, Pissarro et Sisley[37].

Plus de dix-sept ans s’étaient écoulés depuis le jour où Caillebotte décidait de léguer ses œuvres à l'État. De vives protestations accompagnèrent le legs de la part d'artistes officiels, mais également de politiques. L'Académie des beaux-arts protesta officiellement contre l'entrée de ces tableaux au musée du Luxembourg, en qualifiant l'événement d'« offense à la dignité de notre école ». Le peintre Jean-Léon Gérôme écrit dans le Journal des Artistes : « Nous sommes dans un siècle de déchéance et d’imbécillité. C’est la société entière dont le niveau s’abaisse à vue d’œil… Pour que l’État ait accepté de pareilles ordures, il faut une bien grande flétrissure morale. »[38]

Le , l'ensemble du Comité étudie les œuvres offertes. Elles sont présentées dans un atelier situé au 11 boulevard de Clichy, loué à cet effet par Renoir, en présence de celui-ci et de Martial Caillebotte. Dans le procès-verbal de la séance du Comité consultatif du , il est noté que les deux hommes auraient été informés que l'entrée d'une œuvre au Louvre ne pouvait être examinée qu'au minimum dix ans après la mort de son auteur, et que le manque de place au Luxembourg et la limitation à trois œuvres de chaque artiste représenté rendaient impossible l'exposition de tous les tableaux composants le legs. Dès le lendemain, le Comité consultatif des musées nationaux vote pourtant l'acceptation du legs dans son intégralité « pour les musées nationaux avec placement au musée du Luxembourg »[39]. Le Comité accepte en plus une toile de Gustave Caillebotte, Les Raboteurs de parquet, donnée par ses héritiers. Léonce Bénédite précise que la place manque au Luxembourg pour exposer même le tiers de la collection, mais « estime qu'il serait possible de construire sur la terrasse du musée un baraquement provisoire où serait réuni le legs Caillebotte ». Le , le directeur des Beaux-Arts organise une réunion dans son cabinet avec les représentants de l'Administration et les notaires. Sont présents Martial Caillebotte et Auguste Renoir. De cette consultation, il est conclu qu'une exécution rigoureuse du testament est difficilement réalisable, et qu'il faut maintenant trouver une solution acceptable par toutes les parties. Il est décidé que l'Administration choisira les tableaux qu'elle veut exposer. Martial Caillebotte deviendra possesseur des autres œuvres. Les raisons données par l’Administration sont les suivantes : tout d'abord, l’étroitesse des locaux du musée du Luxembourg, qui ne permet plus de laisser entrer aucun ouvrage sans en retirer un autre ; et les règlements qui, par un sentiment d'équité, limitent le nombre des ouvrages pour un même artiste.

La proposition est finalement arrêtée en . L'approbation du Conseil d'État met un certain temps, mais un décret ministériel finira, le , par autoriser le choix des œuvres effectué. On construit alors une annexe au musée du Luxembourg pour y accrocher ces œuvres. Puis le , les œuvres de la collection sont officiellement remises à l'État. La collection, réduite à trente-huit tableaux, est présentée au public au début de l'année 1897 dans une des trois nouvelles salles de l'annexe du Luxembourg consacrée aux impressionnistes et au legs Caillebotte. Les salles furent construites sur la terrasse du musée.

Ainsi, plus de vingt ans après la rédaction du testament, les œuvres entrèrent dans les musées nationaux. Le transfert du legs Caillebotte au musée du Louvre eut lieu en 1929. Entre-temps une rétrospective Caillebotte s'était tenue au Salon d'automne de 1921. Après la guerre, en 1947, le musée de l'Impressionnisme s'ouvre au Jeu de Paume. La collection sera transférée au musée d'Orsay à son ouverture en 1986.

Hommages

En 2013, la ville de Paris décide de la création de la rue Gustave-et-Martial-Caillebotte[40] dans le 20e arrondissement de la capitale[41].

Tableau comparatif

ArtistesLegsRetenuesNon retenues
Cézanne523
Degas770
Manet422
Monet1688
Pissarro18711
Renoir862
Sisley963
Totaux673829

À cette liste il faut ajouter deux dessins de Millet (qui furent acceptés) et un de Gavarni (qui figure dans l'inventaire après décès, mais non dans la liste transmise à l'administration).

On peut voir par ce legs la volonté de Caillebotte de permettre à un courant artistique d'exister et de gagner en reconnaissance. Il veut par ce geste faire entrer les impressionnistes dans les collections des musées nationaux.

Liste de la collection

Les œuvres conservées au musée d'Orsay, Paris et au musée du Louvre sont celles acceptées par l'État :

Paul Cézanne

Edgar Degas

Édouard Manet

Claude Monet

  • Régates à Argenteuil, 1872, huile sur toile, 48 × 75 cm, musée d'Orsay, Paris[58].
  • Le Mont Riboudet à Rouen au printemps, 1872, huile sur toile, 56 × 74 cm, collection particulière.
  • Le Déjeuner, vers 1873, huile sur toile, 160 × 201 cm, musée d'Orsay, Paris[59].
  • Un Coin d'appartement, 1875, huile sur toile, 81 × 60 cm, musée d'Orsay, Paris[60].
  • Les Tuileries, 1875, huile sur toile, 50 × 75 cm, musée d'Orsay, Paris[61].
  • La Gare Saint-Lazare, 1877, huile sur toile, 75 × 104 cm, musée d'Orsay, Paris[62].
  • La Gare Saint-Lazare, vue extérieure, 1877, huile sur toile, 64 × 81 cm, collection particulière.
  • La Gare Saint-Lazare (le signal), 1877, huile sur toile, 65 × 81 cm, Niedersächsisches Landesmuseum, Hanovre, Allemagne.
  • La Plaine près de Gennevilliers, 1877, huile sur toile, 50 × 61 cm, collection particulière.
  • Pommiers, Vétheuil, 1878, huile sur toile, 55 × 66 cm, collection particulière.
  • Pruniers en fleurs, 1879, huile sur toile, 65 × 54 cm, collection particulière.
  • L'Église de Vétheuil, Neige, 1879, huile sur toile, 52 × 71 cm, musée d'Orsay, Paris[63].
  • Le Givre, 1879, huile sur toile, 61 × 100 cm, musée d'Orsay, Paris[64].
  • Chrysanthèmes rouges, 1880-1881, huile sur toile, 82 × 65 cm, collection particulière.
  • La Seine entre Vétheuil et la Roche Guyon, 1881, huile sur toile, 60 × 80 cm, collection particulière.
  • Les Rochers de Belle-Île, la côte sauvage, 1886, huile sur toile, 65 × 81 cm, musée d'Orsay, Paris[65].

Camille Pissarro

  • Louveciennes, 1871, huile sur toile, 90 × 116 cm, collection particulière.
  • La Seine à Port-Marly, le lavoir, 1872, huile sur toile, 46 × 56 cm, musée d'Orsay, Paris[66].
  • Paysages avec rochers, Montfoucault, 1874, huile sur toile, 65 × 92 cm, collection particulière.
  • La Récolte des Choux, l'Hermitage, Pontoise, 1875, huile sur toile, 54 × 64 cm, Cincinnati Art Museum, Cincinnati, États-Unis[67].
  • Le Laboureur au Valhermeil, Auvers-sur-Oise, 1876, huile sur toile, 54 × 65 cm, collection particulière.
  • Jardins en fleurs, l'Hermitage, Pontoise, 1876, huile sur toile, 39 × 56 cm, collection particulière.
  • La Moisson à Montfoucault, 1876, huile sur toile, 65 × 92 cm, musée d'Orsay, Paris[68].
  • Sous-bois, avec un homme et une femme assise, 1876, huile sur toile, 65 × 54 cm, collection particulière.
  • L'Hermitage en été, Pontoise, 1877, huile sur toile, 56 × 91 cm, collection particulière.
  • Les Seigles, côte des Gratte-Coqs, Pontoise, 1877, huile sur toile, 60 × 73 cm, Shizuoka Prefectural Museum of Art, Shizuoka, Japon[69].
  • Les Toits rouges, coin de village, effet d'hiver, 1877, huile sur toile, 54 × 65 cm, musée d'Orsay, Paris[70].
  • Printemps, Pruniers en fleurs, dit aussi Potagers, arbres en fleurs, printemps, Pontoise,1877, huile sur toile, 65 × 81 cm, musée d'Orsay, Paris[71].
  • Chemin sous-bois, en été, 1877, huile sur toile, 81 × 65 cm, musée d'Orsay, Paris[72].
  • Lisière de bois, 1878, huile sur toile, 63 × 83 cm, collection particulière.
  • Sous-bois en automne, Pontoise, 1878, huile sur toile, 81 × 65 cm, collection particulière.
  • La Brouette dans un verger, Le Valhermeil, Auvers-sur-Oise, 1881, huile sur toile, 54 × 65 cm, musée d'Orsay, Paris[73].

Auguste Renoir

  • La Liseuse, 1874-1876, huile sur toile, 46 × 38 cm, musée d'Orsay, Paris[74].
  • La Place Saint-Georges, 1875, huile sur toile, 65 × 54 cm, collection particulière.
  • Torse, effet de soleil, 1875-1876, huile sur toile, 81 × 65 cm, musée d'Orsay, Paris[75].
  • Bords de Seine à Champrosay, 1876, huile sur toile, 55 × 66 cm, musée d'Orsay, Paris[76].
  • La Balançoire, 1876, huile sur toile, 92 × 73 cm, musée d'Orsay, Paris[77].
  • Bal du moulin de la Galette, 1876, huile sur toile, 131 × 175 cm, musée d'Orsay, Paris[78].
  • Le Pont de chemin de fer à Chatou, 1881, huile sur toile, 54 × 65 cm, musée d'Orsay, Paris[79].
  • Château des Brouillards, date inconnue, huile sur toile, 60 x74 cm, collection particulière.
  • Jeunes filles au piano, 1892, huile sur toile, 117 × 90 cm, collection particulière.

Alfred Sisley

  • Les Régates à Molesey, 1874, huile sur toile, 66 × 91 cm, musée d'Orsay, Paris[80].
  • Une rue à Louveciennes, 1876, huile sur toile, 55 × 46 cm, musée d'Orsay, Paris[81].
  • La Seine à Suresnes, 1877, huile sur toile, 60 × 73 cm, musée d'Orsay, Paris[82].
  • Station de bateaux à Auteuil, 1878, huile sur toile, 46 × 55 cm, localisation inconnue.
  • Cour de ferme à Saint-Mammès, 1884, huile sur toile, 72 × 93 cm, musée d'Orsay, Paris[83].
  • Croquis pour Cour de ferme à Saint-Mammès, 1884, crayon noir sur papier, 12 × 19 cm, musée du Louvre, Paris.
  • La Lisière de forêt au printemps, 1885, huile sur toile, 58 × 72 cm, musée d'Orsay, Paris[84].
  • Bords de Seine, effet de soleil couchant, date inconnue, huile sur toile, 50 × 70 cm, collection particulière.
  • Saint-Mammès, 1885, huile sur toile, 54 × 73 cm, musée d'Orsay, Paris[85].
  • La Seine à Billancourt, date inconnue, huile sur toile, 27 × 35 cm, collection particulière.

Paul Gavarni

  • Souvenirs et regrets de la Courtille, date inconnue, plume et aquarelle sur papier, 21 × 31 cm, collection particulière

Jean-François Millet

  • L'Homme à la brouette, avant 1855, crayon noir sur papier beige, 29 × 20 cm, musée du Louvre, Paris[86].
  • Échappée sur la campagne entre deux maisons, Vichy, Vers 1866-1868, crayon graphite, plume et encre brune, lavis d'encre brune, aquarelle sur papier vélin, 17 × 20 cm, musée du Louvre, Paris[87].

Ses œuvres

Femme nue étendue sur un divan (1873), pastel, collection privée.
Roses, jardin du Petit Gennevilliers (1886), huile sur toile, collection privée.

L'œuvre de Caillebotte représente quatre cent soixante-quinze tableaux[88], dont :

Galerie

Notes et références

  1. Marie-Josèphe de Balanda, Gustave Caillebotte: la vie, la technique, l'œuvre peint, Edita, , p. 11.
  2. [PDF] La dynastie Caillebotte.
  3. Juliane Willi-Cosandier, Caillebotte. Au cœur de l'impressionnisme, Bibliothèque des arts, , p. 105.
  4. Marina Ferretti Bocquillon, op. cit., p. 20.
  5. Caillebotte sera le parrain de son fils Jacques, né le 19 juillet 1872 à Resina. Cf Marina Ferretti Bocquillon, op. cit., p. 20.
  6. Dont une ferme de 150 hectares à Champfleury, près de Meaux, qui rapporte de solides revenus.
  7. En 1860, son père fait l'acquisition de cette propriété yerroise de onze hectares agrémentée d'un parc paysager. Jusqu'à sa vente en 1879, il y réalisera environ 80 toiles.
  8. Éric Darragon, Caillebotte, Paris, Flammarion, 1994.p. 23.
  9. Les Raboteurs de parquet (les deux versions); Jeune homme jouant du piano (Martial Caillebotte); Jeune homme à sa fenêtre; Le Déjeuner; Jardin (deux tableaux); Après déjeuner.
  10. Où il présente des grandes toiles urbaines comme Rue de Paris, temps de pluie (Chicago, The Art Institute), Le Pont de l'Europe (Genève, Association des Amis du Petit Palais) ou Les Peintres en bâtiment (coll. part.).
  11. Il y expose huit portraits dont Autoportrait au chevalet (coll. part.), ainsi que des paysages comme le fameux Les Orangers. En tout vingt-huit travaux.
  12. Lettre de Léontine De Nittis, née Gruvelle, au graveur Jules Jacquemart, Pompéi, 15 octobre 1875, Paris, Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet.
  13. Cité par Marie-Josèphe de Balanda, Gustave Caillebotte : la vie, la technique, l’œuvre peint, Lausanne, éditions Edita, 1988. p. 22.
  14. Lettre de Gustave Caillebotte à Claude Monet, Trouville, 25 août 1884, vente Cornebois, n° 21, Paris, Artcurial, 13 décembre 2006.
  15. Marina Ferretti Bocquillon, op. cit., p. 27.
  16. Marina Ferretti Bocquillon, op. cit., p. 144.
  17. Il y expose notamment L'Homme au bain.
  18. Elles sont célébrées par le premier vicaire, l'abbé Lecêtre ; le deuil est conduit par l'abbé Alfred Caillebotte et Martial Caillebotte. Cf Gil Blas du 28 février 1894.
  19. Marine Ferretti Bocquillon, op. cité, p. 146.
  20. Cité par Marie-Josèphe de Balanda, Gustave Caillebotte : la vie, la technique, l'œuvre peint, Lausanne, éditions Edita, 1988. p. 40.
  21. Une exposition a lieu à Paris à la galerie des Beaux-Arts du 25 mai au dont le catalogue est établi par Daniel Wildenstein aux Presses de France. Cf Marina Ferretti Bocquillon, op. cit., p. 154; et le collectionneur Walter Percy Chrysler fait circuler sa collection, qui comporte des Caillebotte, dont Rue de Paris, temps de pluie, dans neuf villes des États-Unis en 1956-1957.
  22. Exposition « Caillebotte à Yerres, au temps de l'impressionniste », du 5 avril au , catalogue sous la direction de Serge Lemoine, Paris, Flammarion, 2014.
  23. (en) Gustave Caillebotte: The Painter’s Eye, National Gallery of Art, .
  24. Les frères Caillebotte. Reflets entre le peintre et le photographe, entretien avec Nicolas Sainte-Fare Garnot, conservateur du musée Jacquemart-André, Canal Académie, .
  25. En 1994, dans le cadre de l'exposition rétrospective au Musée d'Orsay, une hypothèse est lancée selon laquelle ses toiles sont influencées par la photographie, mais à son époque le grand-angle n'existe pas, et qu'il a puisé ses thèmes dans les photographies de son frère, alors qu'il s'agit de l'inverse.
  26. Portrait of a Gentleman (Portrait d'un monsieur); The Planers (Les Raboteurs de parquet); Snow Effect (Effet de neige); Landscape: Study in Yellow and Rose (Les Champs, plaine de Gennevilliers en jaune et rose); Landscape: Study in Yellow and Green (Les Champs, plaine de Gennevilliers en jaune et vert); Child in a Garden (Camille Daurelle dans le parc d’Yerres); Padding Canoes (Périssoires sur l'Yerres); Trees in Blossom (Marronniers rouges, Argenteuil), Before the Window (Jeune homme à la fenêtre); The Rowers (Canotiers ramant sur l'Yerres).
  27. Marina Ferretti Bocquillon, op. cit., p. 28.
  28. Mme Albert Chardeau, née Geneviève Caillebotte (1890-1986).
  29. Marina Ferretti Bocquillon, op. cit., p. 21.
  30. Photographie coll. part., crédit Comité Caillebotte.
  31. Le CVP déménage en 1894 à Meulan, lorsqu'un nouveau pont est construit. C'est Caillebotte qui offre l'achat du nouveau terrain.
  32. « Biographies géroises », sur ger.50.free.fr (consulté le ).
  33. Daniel Charles, Corine Renié, Conservatoire international de la plaisance, Yachts et Yachtsmen : Les Chasseurs de futurs : 1870-1914, Éditions Maritimes et d'Outre-mer, 1991 (ISBN 2737305772), p. 42.
  34. Construite en 1888 en surélévation car le terrain est inondable, elle possède un système de chauffage des plus modernes.
  35. Fabienne Boursier, La représentation du jardin dans l’œuvre de Gustave Caillebotte : une peinture documentaire, entre illustration et art, mémoire de Master 1 d'histoire de l'art, sous la direction d'Emmanuel Pernoud, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2014, p. 44-45.
  36. Testament conservé aux Archives départementales de Seine-et-Marne. Déposé le 22 février 1894 chez Me Albert Courtier, notaire à Meaux.
  37. Lettre conservée aux archives des Musées nationaux, Paris.
  38. Nicolas Grimaldi, L’Inhumain, PUF, 2010
  39. Procès-verbal du Comité consultatif des musées nationaux 20 mars 1894, Archives des musées nationaux, 1 BB 31, p. 47-51
  40. http://www.parisrues.com/rues20/paris-20-rue-gustave-et-martial-caillebotte.html
  41. « Délibération du Conseil de Paris »
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  121. Cat. 69 de l'exposition Caillebotte peintre et jardinier, mars-juillet 2016
  122. Cat. 68 de l'exposition Caillebotte peintre et jardinier, mars-juillet 2016
  123. Cat. 70 de l'exposition Caillebotte peintre et jardinier, mars-juillet 2016

Annexes

Tombe de Caillebotte, Paris, cimetière du Père-Lachaise (division 70)

Bibliographie (par ordre chronologique)

  • Adolphe Tabarant, « Le peintre Caillebotte et sa collection », dans Le Bulletin de la vie artistique, Paris, 1er août 1921 [repris dans Le Cahier Rouge des Impressionnistes, textes choisis et présentés par Jules Colmart, Grasset, 2019, p. 99-109].
  • Kirk Varnedoe, Gustave Caillebotte, Paris, Adam Biro, (éd. Française) 1988.
  • Marie-Josèphe de Balanda, Gustave Caillebotte : la vie, la technique, l’œuvre peint, Lausanne, éditions Edita, 1988.
  • Pierre Wittmer, Caillebotte au jardin, La période d’Yerres (1860-1879), Saint-Rémy-en-l’Eau, éditions d’art Monelle Hayot, 1990.
  • Jean-Jacques Lévêque, Gustave Caillebotte: l'oublié de l'impressionnisme, 1848-1894, ACR édition, (lire en ligne).
  • Marie Berhaut, Gustave Caillebotte : catalogue raisonné des peintures et des pastels, Nouvelle édition revue et augmentée avec le concours de Sophie Pietri, Paris (1re éd., Bibliothèque des arts 1978), Wildenstein Institute, 1994.
  • Daniel Charles, Le Mystère Caillebotte, architecte naval, peintre impressionniste, jardinier, philatéliste et régatier, Grenoble, Glénat, 1994, collection « Patrimoine maritime ».
  • Éric Darragon, Caillebotte, Paris, Flammarion, 1994.
  • Stéphane Guegan, L’ABCdaire de Caillebotte, Paris, Flammarion, 1994.
  • Catalogue de l'exposition, Gustave Caillebotte, Paris, éditions de la Réunion des musées nationaux, 1994.
  • Marjorie Vinciguerra, Gustave Caillebotte, collectionneur au cœur de l'impressionnisme, Mémoire de recherche, Université Paris Ouest-La Défense, 2009-2010, sous la direction de Claire Barbillon.
  • Pierre Vaisse, Deux façons d'écrire l'histoire. Le legs Caillebotte, Paris, INHA et éditions Ophrys, 2014.
  • Fabienne Boursier, La représentation du jardin dans l’œuvre de Gustave Caillebotte : une peinture documentaire, entre illustration et art, mémoire de Master 1 d'histoire de l'art, sous la direction d'Emmanuel Pernoud, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2014.
  • Xavier Bezard, Gustave, Cassaniouze, ErosOnyx éditions, 2015.
  • Marina Ferretti Bocquillon, Catalogue de l'exposition Caillebotte peintre et jardinier, musée des impressionnismes de Giverny ( - ); musée Thyssen-Bornemisza de Madrid ( - ), Vanves, éd. Hazan, 2016
  • Daniel Marchesseau et al. Catalogue de l'exposition Caillebotte impressionniste et moderne, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Valais, ( - )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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